Le détachement aérien de la gendarmerie de Meyenheim (68) veille
Pendant toute la durée du Rallye d’Alsace, vous le verrez, dans le ciel, l’hélicoptère bleu de la gendarmerie. Ce n’est évidemment pas l’essentiel des missions de ces gendarmes peu connus.
Basés à Meyenheim depuis 2006 pour couvrir tout le grand Est, ils sont directement rattachés au commandement des forces aériennes à Villacoublay avec pour mission des interventions ultra spécialisées.
Avec un EC 135 d’Eurocoptère dont il n’existe qu’une dizaine d’exemplaires en France, spécialement affrété à ces gendarmes du ciel, qui file à 230 km heure au dessus des zones escarpées jusqu’à 50 mètres du sol : des super pouvoirs qu’utilisent, ce jour là, les gendarmes de montagne pour un entraînement de haute voltige
237 victimes secourues l’an dernier à lui tout seul. C’est aussi l’unique engin à survoler la « zone interdite » de Fessenheim : avec l’unité ultra spécialisée de protection de la centrale : dernier exemple en date, le coup de force de Green Peace
Moins spectaculaires et moins connues aussi, ce sont les heures de vol au profit des enquêtes judiciaires : l’hélicoptère de la gendarmerie peut devenir un véritable bureau d’investigation mobile et invisible grâce à une caméra thermique.
L’oiseau de Meyenheim a 1900 heures de vol dans tout le grand Est en 4 ans. Les places sont de plus en plus chères : Un seul pilote formé cette année dans toute la France sur des machines de 8 à 10 millions d’euros.
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