Le Covid-19 est maintenant entre les mains de l’armée chinoise
Le père Bernardo Cervellera, journaliste et missionnaire à l’Institut pontifical pour les missions étrangères (PIME) et actuel directeur de l’agence de presse AsiaNews a lu le livre « Cina Covid 19. La Chimera che ha cambiato il mondo » (cf. Covid-19, la chimère venue de Chine), qui sort aujourd’hui en Italie. Glaçant.
Le Covid-19 a été créé dans le laboratoire de Wuhan. Il est maintenant entre les mains de l’armée chinoise
Père Bernardo Cervellera
Asia News (via AMV)
3 août 2020
Ma traduction
Le Covid-19, qui dissémine victimes et contamination partout dans le monde, n’est pas un virus naturel, mais a été créé par un laboratoire de Wuhan et précisément dans le laboratoire de biosécurité 4. Non seulement des scientifiques chinois, mais aussi des scientifiques français et américains ont contribué à la construction de cette « chimère » – comme on appelle la création d’un organisme en laboratoire -.
Il y a quelques mois encore, cette thèse était qualifiée de « complotiste » et était critiquée avec mépris par ceux qui défendaient l’ »innocence » de la Chine ; elle était jugée absurde par plusieurs universitaires qui défendaient l’ »innocence » de la Chine. Cette thèse est présentée dès aujourd’hui avec une documentation complète, des dates, des faits, des noms par un scientifique de renommée internationale, le professeur Joseph Tritto.
Le professeur Tritto, 68 ans, est l’auteur du livre publié aujourd’hui par l’éditeur Cantagalli : « Cina Covid 19. La Chimera che ha cambiato il mondo« . Dans les 272 pages du livre, qu’on peut lire avec passion, commeun thriller, le professeur Tritto explique avec précision et fermeté scientifique les origines du virus, en partant de la tentative chinoise d’étudier les vaccins contre le SARS ; en insérant dans les organismes des génomes prélevés sur le VIH (ce qui les rend plus agressifs); en ajoutant des éléments de coronavirus découverts chez les chauves-souris « en fer à cheval », selon une méthode appelée “reverse genetics system 2”.
La première responsable de ces expériences de génie génétique est la professeur Shi Zheng Li, directrice du laboratoire de Wuhan. Mais ce centre a bénéficié de l’aide du gouvernement français et de l’Institut Pasteur, dont les Chinois ont appris l’utilisation des génomes du VIH. Il y a aussi l’aide de certains scientifiques américains, dont le professeur Ralph S. Baric, de l’université de Caroline du Nord, et des fonds de l’aide au développement américaine (Usaid). Les scientifiques américains s’intéressaient aux études sur les coronavirus, mais jusqu’en 2017, elles étaient interdites dans leur pays en raison de leur dangerosité.
Le professeur Tritto a un CV des plus respectable : il est docteur spécialisé en urologie, andrologie, microchirurgie de l’infertilité, professeur de microtechnologie et de nanotechnologie (Royaume-Uni et Inde). Professeur invité et directeur de la nano-médecine, à l’université Amity de New Delhi (Inde). Et c’est précisément à ce titre qu’il peut creuser le sens des recherches faites à Wuhan. Selon le professeur Tritto, ces recherches sont nées pour combattre les maladies, mais peu à peu elles se sont transformées en études de bio-ingénierie pour construire des armes biologiques mortelles.
Ce n’est pas une coïncidence si, au cours des cinq dernières années, le laboratoire de Wuhan a reçu les fonds les plus importants pour la recherche virologique en Chine, devenant ainsi un laboratoire de recherche très avancé, que l’Académie des sciences et le gouvernement chinois lui-même ont placé sous leur contrôle direct.
Selon le professeur Tritto, le professeur Shi Zheng-Li « n’avait probablement aucun intérêt à travailler à des fins militaires ou autres, sauf si elle y était contrainte. Personne ne doute de sa bonne foi ». Mais le fait est qu’après l’énorme publicité sur le laboratoire, à cause de la pandémie, aujourd’hui, c’est le Général de Division de l’Armée Populaire de Chine Chen Wei qui a été nommé à la tête de l’Institut de Virologie de Wuhan; elle a été rejointe par une équipe où se distingue le nom de Zhong Nanshang, un célèbre pneumologue avec une longue expérience dans les maladies pulmonaires infectieuses. Le général Chen Wei est également un expert en armes biochimiques et en bioterrorisme.
L’Institut de virologie de Wuhan a donc pratiquement été placé sous le contrôle des forces armées. On n’a aucune nouvelle de la professeur Shi Zheng-Li. Elle semble avoir disparu.
Dans ce livre, les scientifiques font piètre figure: poussés par le désir de connaissance, ils deviennent alors avides de pouvoir, de carriérisme, et d’argent. Une partie du livre est consacrée à la question de la recherche sur les vaccins, où chaque institut et laboratoire est en concurrence avec l’autre, non par amour de la médecine et pour sauver les millions de patients atteints de coronavirus, mais seulement pour être le premier à vendre les vaccins au monde entier.
En cela, la Chine est maître : selon le professeur Tritto, Pékin n’a pas mis à disposition la structure génétique originelle du coronavirus (virus mère), mais n’a publié que des données partielles. Et pourquoi? Parce que seule la structure originelle du virus permet de produire un vaccin véritablement universel, efficace en tout point du globe. Avec le temps, en effet, les virus mutent et un vaccin produit par un virus muté n’est efficace que pendant une certaine période et dans une certaine zone.
Bref: au lieu de l’amour pour la science, il n’y a que le commerce borné.
Mais nous ne devons pas oublier – et le professeur Tritto non plus – les nombreux héros de cette pandémie. Outre les médecins et les infirmières qui ont donné leur vie pour soigner les patients qui submergeaient les services d’urgence, on se souvient des premiers médecins qui ont signalé la présence d’une épidémie à Wuhan, puis qui ont été condamnés au silence par la police et menacés de licenciement. Nous parlons du professeur Ai Fen, la première à parler en novembre d’une « étrange grippe », réduite au silence par les autorités hospitalières elles-mêmes ; du professeur Li Wenliang, un ophtalmologiste, qui a également été réduit au silence et qui est ensuite mort du Covid-19, infecté par un de ses patients. De la professeur Ai Fen, on n’a plus de nouvelles non plus, elle semble introuvable.
Le livre du professeur Tritto passe également au crible l’Organisation mondiale de la santé, qui est devenue – selon beaucoup – « une marionnette » aux mains des dirigeants de Pékin, ayant couvert ses silences sur l’épidémie.
Mais le livre ne se contente pas de revenir sur le passé : le professeur Tritto préconise des règles pour la recherche sur les chimères, sur le fonctionnement des laboratoires de sécurité P4, sur les relations entre laboratoires militaires et civils, obligeant la Chine et d’autres pays à signer la Convention sur les armes biologiques et toxiques.
Source : Benoit et moi
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