Le chien Saint Hubert de la gendarmerie a suivi la trace de la disparue de Tôtes, sans résultat
Contrairement aux autres chiens, le Saint Hubert piste à l’odeur, pas à pas. C’est pour cela qu’il peut intervenir plusieurs heures après une disparition. Il peut remonter jusqu’à cinq ou six kilomètres. Mais il n’est pas infaillible, reconnaît un spécialiste de cet animal (Photo d’illustration)
Toutes les recherches entreprises jusqu’à maintenant n’ont pas permis de retrouver la quinquagénaire qui souffrirait de dépression. Depuis, son téléphone portable a été géolocalisé par le rééemetteur SFR de Biville-la-Baignarde. Ce qui a conduit les gendarmes à ratisser tout le secteur entre Tôtes et Beauval-en-Caux. Un hélicoptère du Service aérien de la gendarmerie (SAG) d’Amiens, équipé d’une caméra thermique, a survolé la zone pendant deux heures samedi. Sans résultat.
La piste s’arrête sur la RN27
De nouvelles recherches ont eu lieu ce lundi 3 mars, en début d’après-midi, avec cette fois le chien de piste Saint Hubert du Groupe interrégional cynophile de la gendarmerie d’Evrecy (Calvados). Avec son maître, l’animal est parti du domicile de la disparue et a suivi sa piste sur environ 1,5 kilomètre. Le Saint Hubert s’est arrêté en bordure de la RN 27, ce qui signifie qu’il a perdu sa trace à cet endroit.
Parallèlement, les gendarmes de la compagnie de Dieppe, sous les ordres du chef d’escadron Patrice Lagadec, ont continué à chercher tout l’après-midi. Le peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) a lui aussi été mobilisé. « Nous travaillons quotidiennement, et sans relâche, à la recherche de cette femme », souligne le commandant Lagadec.
Laisser un commentaire