Le bâton merdeux
Notre ami WD partage avec nous l’une de ses réflexions. A méditer…
D’un côté nous avons une élite politique qui nous veut du mal, de l’autre une population de moutons incroyablement crédules. Par quel bout prendre le bâton ? Ce n’est pas dans ces lignes que nous allons faire la démonstration que nos dirigeants manipulent le peuple avec son ingénierie sociale. Nous l’avons moult fois évoquée et nous avons décortiqué ses techniques (1). Le but des propos qui vont suivre est de rechercher comment se préserver de notre périphérie humaine qui nous juge dangereux pour la collectivité. L’impact cognitif que subissent ces hordes de décérébrés est trop profond pour être corrigé en quelques pertinentes démonstrations. Le mal sciemment induit dans leur fondement instinctif et émotionnel est trop sévère pour faire appel au seul raisonnement pour le combattre. Privés de moyens médiatiques à échelle globale pour contrecarrer la propagande délétère, nous n’atteindrons jamais le niveau requis pour contredire la prédication officielle. Il faut donc faire avec cette réalité consternante.
On ne peut donc pas s’appuyer sur cette population endoctrinée pour combattre le système qui tous les jours nous tyrannise. Bien au contraire, elle est son auxiliaire sinon son chantre. Il faut donc devenir des électrons tournant autour d’atomes rebelles. Nous connaissons tous leurs noms et leur efficience. Pour autant, ils ne sont pas majoritaires et leur champ d’expression est bien marginalisé. Coûte que coûte, il faut rester dans leur champ de force sinon nous deviendrons des électrons libres peu efficaces et fragiles.
Discuter avec les gens, tenter de les convaincre, de leur ouvrir les yeux, de les réveiller est peine perdue. Mieux vaut les éviter et dans le cadre familial et amical il faut botter en touche. Se fâcher, se déchirer, ouvrir la porte de la haine ne sert à rien sinon souffrir. Ce comportement d’anguille ne durera pas éternellement. A un moment donné nous seront confrontés à sortir du bois avec le gourdin pour nous défendre.
Nous sommes convaincus que nous aurons la guerre dans le trimestre prochain (2). Ce sera l’occasion rêvée pour les dictateurs de mettre sur le crédit « Poutine » tous nos malheurs. C’est déjà le cas à propos de l’énergie, des approvisionnements matériels et de l’agricole. Ils mettront sur son compte tous les effets de la crise économique non résolue de 2008. Toutes les errances de Bruno Le Maire, notoirement incompétent mais reconduit à son poste seront enfouies sous la propagande. Toutes les manœuvres débiles de Christine Lagarde et de son sérail seront enterrées dans les archives juridiquement protégées. Ce sera la grande noyade du poisson.
Il est fort à parier que nos 270 000 militaires ne suffiront pas à grossir les rangs des GI et des troupes hétéroclites Européennes. Une conscription sera imposée. Elle sera, du fait de la non préparation de nos jeunes à l’acte militaire, un véritable carnage tant humain que psychologique. Dans ce contexte, votre voix contre cette folie sera jugée « ennemie de la nation » et le cahier des charges du temps martial nous promet le peloton d’exécution. La voie de la raison est très mal barrée.
A notre échelle, nous ne pourrons pas faire grand-chose sinon de nous regrouper et faire cohésion. Il nous faudra faire des centres de ravitaillement et d’aide à la population. Dans ce chaos, notre discours sera entendu, plus par nécessité matérielle que par conviction. Cependant, nous aurons un écho voire des adhésions pratiques. La peur de mourir, la peur de manquer du fruit de la survie seront plus probants que notre dialectique. La pratique sera plus forte que les théories. La faim n’a pas d’oreilles. Celui qui fournit la demande sera le roi du pétrole et la voix de la vérité. En fin de compte, la guerre prochaine sera une aubaine pour nous, même si le climat sera chaud et dangereux. Ce sera le temps opportun pour nous d’imposer le sens du bien commun et d’annihiler la vision libérale qui nous tue. Il faut être aussi conscient que la fin de notre système est proche. En finir avec la ploutocratie esclavagiste est une chose, retrouver son indépendance une autre. Il est fort à parier que l’issue de ce conflit mondial donnera un gagnant non occidental. D’un point de vue sociétal, ce ne sera pas un mal. En effet, la dérive dégénérative (dite Wokiste dont le sous-jacent MeToo tend à déglinguer les non-alignés) doit disparaître. Il n’est pas évident que le prochain gagnant de ce choc, en fin de compte civilisationnel, nous accorde de quoi recouvrer notre liberté et de rebondir sociétalement. Il est peu sûr que nous retrouverons l’expression de nos traditions qui font ce que nous sommes. Quel que soit le gagnant, notre idée de souverainisme va à l’encontre de l’Imperium américain, Russe ou Chinois. La lutte n’est pas finie, elle ne fait que commencer.
W.D
1)- Voir les articles « Les 8 critères de la torture psychologique », « Base de la manipulation », « Propagande, manipulation & business », « Manipulation (Forum économique mondial (WEF) », « Les dix stratégies de manipulation des masses », « Le neuromarketing ».
2)- Voir les articles « USA/Russie », « L’effet Kiss cool de la guerre », « L’OTAN ».
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