Le 2e Régiment étranger de parachutistes célèbre ses 50 ans à Calvi
Défilé du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi
Défilé du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi
Intervenants : Francis, habitant de Calvi ; Ange Santini, maire Les Républicains de Calvi ; Colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2e régiment étranger de parachutistes. – France 3 Corse ViaStella – Reportage : Sébastien Bonifay et Tarik Khaldi. Montage : Ramsey Kinany.
Le Deuxième Régiment étranger de parachutistes est basé depuis 50 ans en Corse, à Calvi. Des noces d’or, pour les légionnaires, qui ont souhaité fêter cet anniversaire au milieu des Balanins. Les célébrations, dont le coup d’envoi a débuté ce 18 mars 2017, vont durer jusqu’en septembre.
Au son de la fanfare des Parachutistes, ils sont des centaines à défiler sur le port de Calvi. C’est à cet endroit qu’en 1967, leurs prédécesseurs débarquaient pour la première fois, en provenance de Bou Sfer, en Algérie.
L’Algérie, ils avaient dû la quitter après les accords d’Evian, à l’indépendance du pays en 1962. Le 2ème régiment n’a depuis jamais quitté la Corse. Et pour les Calvais, aujourd’hui, il fait partie du décor.
« Calvi était une petite ville de pêcheurs qui s’ouvrait petit à petit au tourisme, le légionnaire baroudeur sortait des grands espaces comme l’Algérie, rappelle l’édile. Il a fallu quelques années pour que tout cela puisse se mettre en osmose ! Comme souvent, les mariages aidant, on a vu que le 2e REP était chez lui au fil des années ».
Un régiment qui participe à l’identité de Calvi
Au point qu’aujourd’hui, les légionnaires considèrent Calvi comme leur maison : 1300 légionnaires et 250 familles y vivent. Et de vrais liens ont été tissés.
« Il n’y a pas les Calvais d’un côté et les Calvais de l’autre, mais il y a le dernier régiment en Corse qui est partie prenante de la ville, signale le colonel Jean de Monicault, chef du 2e REP. Et lorsque nous partons, nos familles restent là et les Calvais s’en occupent. C’est vraiment une fusion entre nous et la ville. »
e 18 mars, c’était une réunion de famille plus qu’une démonstration de force. Et seuls les enfants s’intéressaient aux jeeps et aux mitraillettes. À l’âge où la guerre est encore un jeu.
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