Le 26 Mai, Rendez-nous nos frontières !
A l’approche de l’échéance électorale européenne du dimanche 26 mai 2019, il nous est apparu intéressant de rappeler quelques fondamentaux…
Les frontières ne sont pas synonymes de « repli sur soi » ou de « rejet des autres » comme les tenants du politiquement correct, politiciens, journalistes et idéologues progressistes sectaires le répètent à longueur de temps.
La frontière est avant tout une limite protectrice. Elle est l’obstacle que l’on peut laisser franchir ou au contraire la marque physique d’une volonté de cloisonnement.
Ces notions ne sont pas intangibles et ne s’appliquent pas forcément de la même manière dans tous les domaines et à tout le monde.
La frontière est l’expression de la volonté du peuple souverain, la possibilité de choisir ce que l’on accepte et ce que l’on refuse. Ainsi, les Français, seuls maîtres chez eux devraient pouvoir user de ce droit fondamental à gérer qui entre ou sort de leur pays, qui paye ou ne paye pas de taxe douanière…
La remise en place de nos frontières ne signifie pas la construction d’un mur infranchissable, muraille désuète dans un siècle de globalisation tous azimuts mais simplement la possibilité de savoir, de contrôler, de surveiller les mouvements humains, matériels, financiers, avec pour objectif la conservation du bien commun et l’application réelle des choix du peuple.
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L’espace Schengen
Il désigne un espace de libre circulation des personnes entre les États signataires de l’accord de Schengen, nom de la localité luxembourgeoise où il fut signé le 14 juin 1985, et de la convention d’application de l’accord du 19 juin 1990, entrée en vigueur le 26 mars 1995.
Depuis le 1er juillet 2013, l’espace Schengen regroupe 26 États :
- vingt-deux des vingt-huit membres de l’Union européenne. La Bulgarie, la Roumanie, Chypre et la Croatie n’y participent pas encore. L’Irlande et la Grande-Bretagne, quant à elles, peuvent participer à tout ou partie de l’acquis Schengen ;
- quatre États associés, non membres de l’UE : Norvège, Islande, Suisse et Liechtenstein.
Le principe de la liberté de circulation des personnes (art. 3 TUE) implique que tout individu (ressortissant de l’UE ou d’un pays tiers), une fois entré sur le territoire de l’un des pays membres, peut franchir les frontières des autres pays sans subir de contrôles. Pour se déplacer, il n’a plus besoin de passeport. Les vols aériens entre villes de l’espace Schengen sont considérés comme des vols intérieurs.
Dans le cadre des accords de l’espace Schengen, Un État peut rétablir les contrôles en cas d’atteinte à l’ordre public ou à la sécurité nationale (pour 6 mois maximum ou deux ans en cas de circonstances exceptionnelles), et après consultation des autres États du groupe Schengen.
Cette possibilité a été utilisée, par exemple, par la France face à des menaces terroristes en 1995 et après le 11 septembre 2001, ou en Allemagne, lors de la coupe du monde de football en 2006. Des propositions de modifications ont été présentées par la Commission en septembre 2011, à la suite du « printemps arabe » et de l’afflux d’immigrants qui s’ensuivit.
Elles ont été adoptées en 2013. Elles élargissent la possibilité de réintroduire des contrôles temporaires en cas de manquement grave d’un État membre à ses obligations de contrôle aux frontières extérieures.
Bon vote…
Source : Volontaires Pour la France
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