L’association médicale sud-africaine affirme que la variante Omicron provoque une « maladie bénigne ». (Autres articles et vidéo sur le sujet)
JOHANNESBURG (Sputnik) – La nouvelle variante Omicron du coronavirus entraîne une maladie légère, sans symptômes marquants, a déclaré samedi à Sputnik Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale sud-africaine.
« Il s’agit d’une maladie bénigne dont les symptômes sont des muscles endoloris et la fatigue pendant un jour ou deux sans se sentir bien. Jusqu’à présent, nous avons constaté que les personnes infectées ne souffrent pas de perte de goût ou d’odorat. Elles peuvent avoir une légère toux. Il n’y a pas de symptômes proéminents. Parmi les personnes infectées, certaines sont actuellement traitées à domicile », a déclaré M. Coetzee.
Le fonctionnaire a noté que les hôpitaux n’ont pas été surchargés par les patients atteints de l’Omicron et que la nouvelle souche n’a pas été détectée chez les personnes vaccinées. En même temps, la situation pourrait être différente pour les personnes non vaccinées.
« Nous ne le saurons qu’après deux semaines. Oui, la maladie est transmissible, mais pour l’instant, en tant que médecins, nous ne savons pas pourquoi il y a un tel battage médiatique, car nous sommes toujours en train d’étudier la question. Nous ne le saurons qu’après deux ou trois semaines, car certains patients ont été admis et il s’agit de jeunes gens âgés de 40 ans ou moins », a ajouté M. Coetzee.
La présidente a également critiqué la décision de certains pays d’interdire les vols en provenance d’Afrique du Sud, qu’elle juge prématurée, car il n’y a pas assez d’informations sur le degré de dangerosité de ce pays.
À la suite des rapports sur la nouvelle souche, les États-Unis, l’Union européenne, le Canada, Israël, l’Australie et d’autres pays ont restreint les voyages en provenance de plusieurs pays d’Afrique australe pour des raisons de santé.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié vendredi la nouvelle souche sud-africaine comme préoccupante, car elle serait porteuse d’un nombre élevé de mutations – 32 – qui la rendraient plus transmissible et plus dangereuse. L’OMS l’a baptisée Omicron, la 15e lettre de l’alphabet grec.
Source : Sputnik International
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Variant Omicron : isolement pour les cas contact, même vaccinés
Europe 1 avec AFP 18h59, le 27 novembre 2021, modifié à 19h02, le 27 novembre 2021
Samedi, le ministère de la Santé a indiqué que toute personne cas contact d’une autre positive au variant Omicron devra être placée en quarantaine, même si elle est vaccinée.
Toute personne « contact » d’une autre, testée positive au nouveau variant du coronavirus, Omicron, devra être isolée même si elle est vaccinée, a indiqué samedi le ministère de la Santé.
« Toute personne contact à risque d’un cas possible ou d’un cas confirmé du variant B1.1.529, indépendamment de son statut vaccinal, doit être considérée comme ‘contact à risque élevé’ et doit ainsi être placée en quarantaine », selon le texte envoyé aux établissements et professionnels de santé et dont l’AFP a obtenu copie.
Actuellement en France, où aucun cas confirmé de ce variant n’a encore été annoncé, si une personne est cas contact d’une personne infectée au coronavirus, elle ne doit s’isoler sept jours que si elle n’est pas vaccinée ou que son schéma vaccinal est incomplet et/ou qu’elle est immunodéprimée, selon l’Assurance Maladie.
Le variant inquiète l’Europe
L’inquiétude croissait samedi en Europe face à ce nouveau variant du coronavirus, avec l’annonce vendredi d’un cas confirmé en Belgique, suivi de deux cas rendus publics samedi au Royaume-Uni. En Allemagne un cas suspect a été répertorié chez une personne récemment rentrée d’Afrique du Sud tandis qu’aux Pays-Bas 61 passagers arrivés vendredi à bord de deux vols en provenance d’Afrique du Sud ont été testés positifs au Covid-19.
Source : Europe1
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RT France – Selon l’Association des médecins sud-africains, le variant Omicron cause une «maladie bénigne»
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Source : Youtube
Un kitesurfeur français en Afrique du Sud : « Personne n’a parlé du variant ici ces derniers jours »
En compétition pour le Red Bull « King of the Air », Valentin Garat, l’un des meilleurs kitesurfeurs français témoigne depuis Capetown, en Afrique du Sud, où un nouveau variant très inquiétant a été détecté. Le sportif de haut-niveau espère pouvoir rentrer dans l’Hexagone malgré la suspension annoncé des vols.
Par Xavier FRERE – 26 nov. 2021 à 13:22 | mis à jour le 26 nov. 2021 à 16:39 – Temps de lecture : 3 min
« On ne perçoit pas ici d’inquiétude particulière alors qu’on voit bien que ça s’excite en Europe ». Au bout du fil depuis les environs du Cap, Valentin Garat, l’un des tout meilleurs spécialistes du kitesurf en France, s’affiche plutôt serein sur la situation sanitaire qui semble s’accélérer autour de « B.1.1.529 ». C’est le nom de ce nouveau variant dit « sud-africain » qui semble beaucoup plus contagieux que le variant Delta.
Pourtant, après trois premiers pays européens (Royaume-Uni, Italie, Allemagne) et avant une possible décision ce vendredi après-midi de l’Union européenne, la France vient elle aussi de décider de suspendre les vols en provenance de sept pays d’Afrique australe, dont l’Afrique du sud.
Le ministère sud-africain de la santé a indiqué que « plus de 80 % des 1200 nouvelles infections quotidiennes enregistrées le 23 novembre proviennent de la région de Gauteng », il s’agit de la partie la plus peuplée du pays, avec notamment les villes de Pretoria et de Johannesburg. Et que les jeunes étaient particulièrement touchés.
Le kitesurfeur, âgé de 27 ans et originaire de Montpellier, est arrivé il y a une quinzaine de jours pour la compétition « King of the air », organisé et sponsorisée par Red Bull qui se tient encore jusqu’au 3 décembre. La compétition réunit des riders du monde entier et suit, selon Valentin, « un protocole très précis en raison du Covid, avec un accès limité sur les plages et aux endroits de compétition, sans soirées officielles ». Sans compter qu’en Afrique du sud, un couvre-feu est instauré. Ce qui restreint forcément les sorties, même pour des jeunes sportifs dans la fleur de l’âge.
Un message de l’organisation, et quelques riders positifs
Dans ce contexte, le sujet du nouveau variant n’a pas été abordé. « Personne n’en a parlé ici depuis quinze jours autour de nous, l’organisation nous a juste adressé un message ce vendredi matin pour nous dire que ce serait peut-être compliqué de rentrer chez nous », souligne le kitesurfeur, qui se trouve à Table View, spot de kite, au nord du Cap.
Au Cap, dans les rues et dans les commerces, « les gens portent le masque, on remplit un formulaire pour s’identifier et il y a une prise de température ». Mais pas de pass sanitaire obligatoire
Apparemment, quelques cas ont été détectés après les premiers jours de compétition. Cinq, six riders pro sont tombés malades, et ont été testés positifs. « On espère que ce n’est pas le nouveau variant », dit au téléphone Valentin Garat, dont le retour en France était initialement programmé le 2 décembre, et une partie de sa famille le 8. « On espère qu’on va pouvoir rentrer plus tôt, même s’il faut passer par des mesures de quarantaine », dit-il.
Il n’en est pas à sa première mésaventure, ses premiers aléas avec le Covid, lors de ses déplacements de kitesurfeur pro. Au printemps 2020, le même Valentin Garat, avec plusieurs autres kitesurfeurs français de haut-niveau, s’était retrouvé bloqué sur une île au large du Venezuela, quand les frontières avaient été fermées.
Depuis le Cap, le sportif de haut-niveau cherche à positiver : « Cette fois, pour l’instant, ça ne me paraît pas être une situation aussi bloquée que l’an dernier ».
Source : Le Dauphiné
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