Landerneau. La gendarmerie se dévoile au jeune public
La démonstration de l’équipe cynophile reste toujours un moment privilégié des collégiens | Ouest-France.
Vendredi matin, dans le cadre des rencontres de la sécurité, elle a ouvert ses portes aux collégiens de Mescoat, Saint-Sébastien et de l’Institut médico-éducatif de Dirinon. 150 collégiens ont répondu présent et ont découvert à travers plusieurs ateliers, le véritable travail des gendarmes landernéens.
A l’atelier police de la route, les jeunes ont imaginé les méfaits de l’alcool grâce à des lunettes déformantes qui les faisaient tituber et ainsi déclencher l’hilarité de leurs camarades. Les trois chiens de l’équipe cynophile du groupe d’intervention de Châteaulin les ont impressionnés par leur obéissance et leur flair. Même le petit Jack Russell a prouvé aux enfants ébahis que sa petite taille n’était pas forcément un handicap pour retrouver un objet caché.
Le peloton de surveillance et d’intervention a présenté son matériel et a permis aux jeunes visiteurs de s’essayer au tir, fictif bien entendu. Les gendarmes techniciens en investigation criminelle ont démontré qu’il n’y avait pas qu’à la télévision qu’il était possible de retrouver des empreintes ou de l’ADN et que même à Landerneau ces techniques scientifiques étaient couramment employées. Sans compter le gendarme spécialiste en faux documents qui leur a montré que rien n’échappait à son microscope.
Consolider des liens
Cet événement organisé par la brigade de Landerneau avec l’appui du peloton d’intervention et du groupe cynophile de Châteaulin a rencontré beaucoup de succès auprès des collégiens. « C’est l’occasion pour nous d’aller à la rencontre des jeunes pour mener une action pédagogique et préventive, d’expliquer et de présenter les diverses facettes du métier de gendarme et enfin de consolider les liens avec la jeunesse »,
explique le commandant de brigade, le lieutenant Lannuzel. C’est la deuxième édition de cette journée portes ouvertes à la brigade de Landerneau, importante unité à l’effectif de 26 militaires, qui assure en moyenne 1 200 interventions annuelles et constate environ 900 crimes et délits par an. L’apport de personnel cette année a permis d’optimiser certaines missions et d’assurer une présence accrue sur le terrain avec le concours des réservistes.
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