L’ancien médecin chef de la police du Grand Est jugé une troisième fois pour agressions sexuelles
L’ex Dr Frey, déjà condamné en première instance et en appel à Reims pour des faits similaires, est jugé ce mardi à Metz pour des agressions sexuelles sur des policiers et policières des régions Lorraine, Alsace et Champagne-Ardenne. 12 fonctionnaires de police ont porté plainte.
Dans le procès qui s’ouvre ce mardi devant le tribunal correctionnel de Metz, trois policiers et neuf policières dénoncent des attouchements sur les seins, les fesses, les parties intimes lors de visites médicales. Après les plaintes de l’école de police de Reims en 2019 pour des faits similaires, les langues se sont déliées en Lorraine, Alsace et Champagne-Ardenne, les trois régions dont le Dr Frey avait la charge.
Des plaintes de policiers et policières adressées au parquet de Metz
Beaucoup de plaintes ont atterri sur le bureau du procureur de la République de Metz. Car pendant 20 ans, l’ancien médecin chef de la police a occupé à Metz ce poste de pouvoir, il pouvait influer sur les carrières, pour valider par exemple le diplôme des jeunes policiers ou pour reprendre le travail ou non après un arrêt maladie.
Des gestes pour dépister des cancers selon l’ancien médecin
Lui nie toute agression sexuelle. Lors de ses deux premiers procès, à Reims en 2019 et 2020, il a toujours expliqué ses gestes par un souci de dépister d’éventuels cancers. Un argument non retenu par la justice car aucun de ses confrères ne faisait comme lui. Isolé par ses pairs, radié de l’ordre des médecins en mai dernier, il va devoir s’expliquer une troisième fois devant la justice aujourd’hui. À Reims, en première instance et en appel, il a écopé d’un an de prison avec sursis. Huit victimes avaient été reconnues par la justice, de jeunes policières de l’école de police de Reims.
à lire aussi Le médecin de la police du Grand Est condamné à un an de prison avec sursis pour agressions sexuelles
à lire aussi L’ancien médecin de la police du Grand Est radié après sa condamnation pour agressions sexuelles
Source : France Bleu
Lire également :
Le Parisien – Médecin de la police accusé d’agressions sexuelles : «C’est un pervers», lance un de ses patients
L’Union – L’affaire du «médecin pervers» de la police jugée en appel à Reims : décision le 8 janvier
Laisser un commentaire