L’Afrique, test géant pour la chloroquine. Comparaisons des mortalités Covid entre l’Afrique et l’Europe

« On ne sait jamais le jour où son voisin devient fou ».

Vieux proverbe africain

Depuis le début de la crise, les gouvernants et les médias occidentaux tentent de nous faire croire que leur stratégie sanitaire « confinement — pas de traitement — tout vaccin » est la meilleure et la seule possible.

Mais certains pays africains par choix et/ou nécessité ont fait autrement et s’en sont plutôt bien trouvé. Nous analysons ici l’évolution du Covid dans différents pays africains selon leurs stratégies.

Les faits bruts : nombre de cas et mortalité

En Afrique, un peu plus de 8 millions de cas (3 % du total mondial) et 200 000 morts Covid (4 % du total mondial) ont été recensés alors qu’elle regroupe un peu plus de 17 % de la population mondiale.

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Le nombre de cas est certainement sous-estimé du fait de l’insuffisance chronique de tests, aussi nous nous concentrerons dans cette analyse sur la mortalité Covid. Rappelons d’emblée que sur les 200 000 morts africains, environ 45 % des morts déclarées l’ont été dans un seul pays, l’Afrique du Sud.

Compte tenu de la population de 1,3 milliard, la mortalité Covid africaine globale est de 153 par million (80/million en excluant l’Afrique du Sud), soit 12 à 22 fois plus faible qu’en France qui en compte près de 1800 par million.

Cette très faible mortalité africaine est d’autant plus inattendue que les systèmes hospitaliers sont bien plus médiocres que le nôtre, qu’ils manquent chroniquement de médicaments et de médecins et que très peu d’Africains (moins de 3 %) ont été vaccinés.

D’ailleurs depuis le début de la crise les médias avertissent de l’imminence d’une catastrophe Covid dans ce continent[1][2][3][4] et nos gouvernants voudraient leur imposer la thérapie génique.

Comment expliquer cette évolution inattendue ?

La population de l’Afrique dépasse 1,3 milliard d’humains, essentiellement composée de jeunes.

Le pourcentage des plus de 65 ans varie de 2,5 % (Tchad) à 8 % (Tunisie), alors qu’il atteint 20 % en Europe et 17 % aux USA.

Comme la très grande majorité des victimes du Covid se recrute parmi les plus de 65 ans, la proportion des malades à risque en Afrique est d’environ quatre fois inférieure à celle de l’Europe et peut ainsi explique une partie de la sous-mortalité constatée.

Mais après correction par l’âge, les Africains bénéficient encore de 3 (si on intègre l’Afrique du Sud) à 7 fois moins (en l’excluant) de morts Covid par million d’habitants.

Le climat, les modes de vie, les moindres contacts internationaux pourraient aussi expliquer une plus petite partie du sous-risque africain.

Mais l’explication la plus plausible est liée à l’utilisation quotidienne des antipaludéens

La comparaison des cartes de la mortalité Covid et de l’incidence de paludisme montre que les pays dont la population exposée au paludisme prend des antipaludéens chaque jour bénéficient d’une mortalité Covid beaucoup plus faible que les autres.

L’éventuel rôle protecteur du climat tropical sur la mortalité Covid parfois évoquée est rendu peu vraisemblable par la carte des mortalités mondiales qui montre que les pays tropicaux d’Amérique du Sud (où le paludisme ne sévit pas et dont les populations ne prennent pas d’antipaludéens) souffrent autant du Covid que ceux d’Amérique du Nord et d’Europe.

Comme rien ne permet d’imaginer que le paludisme puisse protéger du Covid, l’hypothèse la plus plausible est l’effet bénéfique des traitements antipaludéens au long cours sur le Covid.

Les pays dont les populations prennent des antipaludéens tous les jours bénéficient d’une mortalité 10 à 200 fois inférieure à celle de la France

comme :

  • le Nigéria (13/M soit 135 fois moins),
  • le Mali (26/M soit 68 fois moins),
  • le Congo (10/M soit 176 fois moins),
  • le Tchad (11/M soit 170 fois moins),
  • le Cameroun (58/M soit 30 fois moins que la France),
  • le Niger (8/M soit 220 fois moins),
  • la Côte d’Ivoire (24/M soit 74 fois moins),
  • la Guinée (30/M soit 61 fois moins),
  • le Sénégal (116/M soit 16 fois moins)

Les populations du Maghreb, comme celle de l’Afrique du Sud, ne prenaient pas d’antipaludéens avant l’arrivée du Covid.

En Algérie, dès mars 2020, les autorités sanitaires algériennes ont recommandé le protocole Raoult qui a été largement utilisé.

Au 10 octobre 2021, la mortalité cumulée ne dépasse pas 138/M soit 13 fois moins que la France. Le 31 mai 2121 à 19 h sur « Canal Algérie », un membre du comité scientifique algérien, a employé le terme de « curatif » concernant ce traitement.

Au Maroc, le gouvernement qui avait initialement fortement milité pour la chloroquine n’a plus conseillé ce traitement après les mises en garde infondées de l’OMS. Au 10 octobre 2021 la mortalité cumulée atteint 392/Million.

La Tunisie a suivi les recommandations de l’OMS et suspendu l’utilisation de la chloroquine en mai 2020. Cet arrêt a été suivi par la progression de la maladie et l’apparition des premiers décès. Au 10 octobre 2021 la mortalité Covid atteint 2117/M.

L’Afrique du Sud ne souffre pas de paludisme et n’utilisait pas d’antipaludéens lorsque le Covid est apparu. La stratégie utilisée a été semblable à celle de la France : confinement, refus des traitements précoces, vaccin.

Elle a banni la chloroquine et plus récemment l’Ivermectine. Elle constitue actuellement le pays africain à la plus forte mortalité Covid avec 1495 morts par million d’habitants, supérieure à la mortalité européenne moyenne.

Cet examen rapide de l’évolution du Covid en Afrique montre la parfaite corrélation entre une mortalité faible et la prise quotidienne d’antipaludéens.

Il n’y a pas de miracle africain. Il n’y a que la confirmation que les traitements par antipaludéens sont efficaces.

Notes :

[1] La catastrophe politique du Covid-19 en Afrique, selon le Quai d’Orsay
https://www.gabonreview.com/la-catastrophe-politique-du-Covid-19-en-afrique-selon-le-quay-dorsai/

[2] https://theworldnews.net/ca-news/Covid-19-catastrophe-redoutee-en-afrique

[3] https://lovebook-rencontre.routes-des-vins.com/youtube-video-Pandemie-de-Covid-19-une-catastrophe-humanitaire-qui-fait-craindre-le-pire-en-Afrique-325278.html

[4] https://m.pouvoirsafrique.com/2020/05/10/Covid-19-lafrique-face-a-la-catastrophe/ La source originale de cet article est Nouveau Monde Copyright © Dr Gérard Delépine, Nouveau Monde, 2021

Le nombre de cas est certainement sous-estimé du fait de l’insuffisance chronique de tests, aussi nous nous concentrerons dans cette analyse sur la mortalité Covid. Rappelons d’emblée que sur les 200 000 morts africains, environ 45 % des morts déclarées l’ont été dans un seul pays, l’Afrique du Sud.

Compte tenu de la population de 1,3 milliard, la mortalité Covid africaine globale est de 153 par million (80/million en excluant l’Afrique du Sud), soit 12 à 22 fois plus faible qu’en France qui en compte près de 1800 par million.

Cette très faible mortalité africaine est d’autant plus inattendue que les systèmes hospitaliers sont bien plus médiocres que le nôtre, qu’ils manquent chroniquement de médicaments et de médecins et que très peu d’Africains (moins de 3 %) ont été vaccinés.

D’ailleurs depuis le début de la crise les médias avertissent de l’imminence d’une catastrophe Covid dans ce continent[1][2][3][4] et nos gouvernants voudraient leur imposer la thérapie génique.

Comment expliquer cette évolution inattendue ?

La population de l’Afrique dépasse 1,3 milliard d’humains, essentiellement composée de jeunes.

Le pourcentage des plus de 65 ans varie de 2,5 % (Tchad) à 8 % (Tunisie), alors qu’il atteint 20 % en Europe et 17 % aux USA.

Comme la très grande majorité des victimes du Covid se recrute parmi les plus de 65 ans, la proportion des malades à risque en Afrique est d’environ quatre fois inférieure à celle de l’Europe et peut ainsi explique une partie de la sous-mortalité constatée.

Mais après correction par l’âge, les Africains bénéficient encore de 3 (si on intègre l’Afrique du Sud) à 7 fois moins (en l’excluant) de morts Covid par million d’habitants.

Le climat, les modes de vie, les moindres contacts internationaux pourraient aussi expliquer une plus petite partie du sous-risque africain.

Mais l’explication la plus plausible est liée à l’utilisation quotidienne des antipaludéens

La comparaison des cartes de la mortalité Covid et de l’incidence de paludisme montre que les pays dont la population exposée au paludisme prend des antipaludéens chaque jour bénéficient d’une mortalité Covid beaucoup plus faible que les autres.

L’éventuel rôle protecteur du climat tropical sur la mortalité Covid parfois évoquée est rendu peu vraisemblable par la carte des mortalités mondiales qui montre que les pays tropicaux d’Amérique du Sud (où le paludisme ne sévit pas et dont les populations ne prennent pas d’antipaludéens) souffrent autant du Covid que ceux d’Amérique du Nord et d’Europe.

Comme rien ne permet d’imaginer que le paludisme puisse protéger du Covid, l’hypothèse la plus plausible est l’effet bénéfique des traitements antipaludéens au long cours sur le Covid.

Les pays dont les populations prennent des antipaludéens tous les jours bénéficient d’une mortalité 10 à 200 fois inférieure à celle de la France

comme :

  • le Nigéria (13/M soit 135 fois moins),
  • le Mali (26/M soit 68 fois moins),
  • le Congo (10/M soit 176 fois moins),
  • le Tchad (11/M soit 170 fois moins),
  • le Cameroun (58/M soit 30 fois moins que la France),
  • le Niger (8/M soit 220 fois moins),
  • la Côte d’Ivoire (24/M soit 74 fois moins),
  • la Guinée (30/M soit 61 fois moins),
  • le Sénégal (116/M soit 16 fois moins)

Les populations du Maghreb, comme celle de l’Afrique du Sud, ne prenaient pas d’antipaludéens avant l’arrivée du Covid.

En Algérie, dès mars 2020, les autorités sanitaires algériennes ont recommandé le protocole Raoult qui a été largement utilisé.

Au 10 octobre 2021, la mortalité cumulée ne dépasse pas 138/M soit 13 fois moins que la France. Le 31 mai 2121 à 19 h sur « Canal Algérie », un membre du comité scientifique algérien, a employé le terme de « curatif » concernant ce traitement.

Au Maroc, le gouvernement qui avait initialement fortement milité pour la chloroquine n’a plus conseillé ce traitement après les mises en garde infondées de l’OMS. Au 10 octobre 2021 la mortalité cumulée atteint 392/Million.

La Tunisie a suivi les recommandations de l’OMS et suspendu l’utilisation de la chloroquine en mai 2020. Cet arrêt a été suivi par la progression de la maladie et l’apparition des premiers décès. Au 10 octobre 2021 la mortalité Covid atteint 2117/M.

L’Afrique du Sud ne souffre pas de paludisme et n’utilisait pas d’antipaludéens lorsque le Covid est apparu. La stratégie utilisée a été semblable à celle de la France : confinement, refus des traitements précoces, vaccin.

Elle a banni la chloroquine et plus récemment l’Ivermectine. Elle constitue actuellement le pays africain à la plus forte mortalité Covid avec 1495 morts par million d’habitants, supérieure à la mortalité européenne moyenne.

Cet examen rapide de l’évolution du Covid en Afrique montre la parfaite corrélation entre une mortalité faible et la prise quotidienne d’antipaludéens.

Il n’y a pas de miracle africain. Il n’y a que la confirmation que les traitements par antipaludéens sont efficaces.

Notes :

[1] La catastrophe politique du Covid-19 en Afrique, selon le Quai d’Orsay
https://www.gabonreview.com/la-catastrophe-politique-du-Covid-19-en-afrique-selon-le-quay-dorsai/

[2] https://theworldnews.net/ca-news/Covid-19-catastrophe-redoutee-en-afrique

[3] https://lovebook-rencontre.routes-des-vins.com/youtube-video-Pandemie-de-Covid-19-une-catastrophe-humanitaire-qui-fait-craindre-le-pire-en-Afrique-325278.html

[4] https://m.pouvoirsafrique.com/2020/05/10/Covid-19-lafrique-face-a-la-catastrophe/ La source originale de cet article est Nouveau Monde Copyright © Dr Gérard Delépine, Nouveau Monde, 2021


Source : Mondialisation.ca

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