LA STATUE SAINT-MICHEL RESTERA DANS SON QUARTIER

LA STATUE SAINT-MICHEL RESTERA DANS SON QUARTIER

Vive Saint-Michel ! Vivent les Saint Michel de Vendée et de France !

Jusqu’au bout la Ville aura défendu sa statue Saint-Michel. Le Conseil d’État s’en lave les mains. Wokistes et laïcistes radicaux auront leur déboulonnage, mais la volonté des Sablais sera respectée, Saint-Michel restera dans son quartier.

Le maire Yannick Moreau s’exprime dans un communiqué.

 » C’est d’abord l’incrédulité quand en 2019 une poignée de laïcistes radicaux traîne notre Ville devant les tribunaux, exigeant que l’on déboulonne la statue Saint-Michel, emblème du quartier Saint-Michel.

Puis vient la détermination à défendre cette oeuvre si discrète, ce patrimoine historique inoffensif auquel les Sablais sont attachés.

Ils étaient 94% lors de la votation 2022 à vouloir que cette statue demeure devant l’église Saint Michel.

Aujourd’hui c’est l’incompréhension, le Conseil d’État s’en lave les mains, pressé d’en finir, il n’admet pas notre pourvoi en cassation et condamne définitivement notre statue.

Heureux doivent-être les quelques ayatollahs qui ont remporté ce procès absurde. Tant pis pour les victimes.

Victime, la Ville des Sables d’Olonne, sommée demain d’écarter et de cacher la figure emblématique de l’un de ses quartiers.

Victimes, les Parachutistes, privés demain de leur figure tutélaire, symbole du combat pour la paix.

Victimes, les enfants du quartier Saint Michel, qui ne pourront plus comme leurs aînés, de génération en génération, lever un œil complice vers la figure familière qui veillait sur la vie du quartier.

En tant que maire, je ne contesterai pas la décision de justice rendue en dernier ressort par la plus haute juridiction administrative de notre pays. Notre statue est appelée à être déboulonnée, mais la volonté et la votation des Sablais seront respectées : nous trouverons une solution pour qu’elle reste devant l’église Saint-Michel.

Mais en tant qu’élu engagé, je suis sidéré, révolté. Cela me paraissait impossible, lointain, aberrant. Et pourtant, la tempête « Woke » s’est abattue sur les Sables d’Olonne.

Nous y sommes, la France de 2023 déboulonne ses statues. Pauvre France. Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est le grand effacement qui partout menace.

Et pourtant nul ne peut sérieusement le contester : si la République est laïque, la France est bel et bien chrétienne.

Nous ne plierons pas devant ce vandalisme d’État, cette inquisition wokiste, ces casseurs laïcards.

La France qu’ils nous préparent, c’est une France où le lundi de Pâques ne sera plus férié, où les fêtes de fin d’année remplaceront la fête de Noël, où l’écriture inclusive sera enseignée, où le blason de la Ville des Sables d’Olonne avec sa Vierge, protectrice de nos marins, devra être effacé de nos frontispices et de nos lieux publics.

Face à ceux qui détruisent, nous continuerons à bâtir sans relâche, à maintenir vivants les liens qui nous unissent et à célébrer fièrement la culture et la liberté qu’il nous reste.

Alors, certes, aujourd’hui, ils auront fait reculer une statue, mais ils auront fait avancer notre amour pour la civilisation française.

Ils auront fragilisé un socle, mais consolidé notre volonté de célébrer nos héros et notre histoire.

Ils auront leur déboulonnage mais n’auront jamais nos coeurs !

Nos coeurs vendéens entrelaçant dans un même élan le progrès et la tradition, les racines et les ailes d’un peuple qui bien qu’écrasé sous les sabots de Westermann a su trouver en lui la force de se relever et de faire naître les plus belles aventures humaines du XXème siècle, tout à la fois enracinées et lancées à la conquête des océans et du monde.

Nos coeurs vendéens battant à l’unisson pour le Puy du Fou et le Vendée Globe.

Vive Saint-Michel ! Vivent les Saint Michel de Vendée et de France ! Vive la Vendée ! Et Vive la France ! « 

Yannick Moreau

Maire des Sables d’Olonne

Source : Les Sables d’Olonne

Aux Sables-d’Olonne, la statue de Saint-Michel sera déplacée… de 13 mètres

Par Laurène Trillard

La statue, située devant le grand magnolia, sera déplacée de quelques mètres. Elle sera quasiment collée à l’église. LT/Le Figaro

Un déplacement de quelques mètres qui va tout changer. En 2019, aux Sables-d’Olonne, la Fédération de Vendée de la Libre-Pensée avait demandé le démontage de la statue Saint-Michel érigée devant l’église du même nom quelques mois plus tôt. L’association de défenseurs de la laïcité invoquait la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. L’affaire avait été portée en justice et, en avril dernier, la municipalité avait été priée par le Conseil d’État de déboulonner l’archange.

Lundi, le curé-doyen et le maire des Sables-d’Olonne ont dévoilé leur solution pour mettre définitivement fin à la polémique. La statue sera ainsi déplacée de… 13 mètres. Elle restera sur le parvis de l’église mais rejoindra une parcelle privée. Le 5 juin, après un vote à l’unanimité du conseil municipal, «la Ville a vendu au diocèse de Luçon une bande de terre longeant l’église afin de permettre la mise aux normes d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite», explique Yannick Moreau, l’édile divers droite des Sables-d’Olonne. 53 mètres carrés ont ainsi été cédés pour environ 3000€. Une fois propriétaire, la paroisse a proposé «d’accueillir sur l’emplacement non utilisé par la rampe, le socle qui pourrait accueillir la statue Saint-Michel», détaille l’abbé Antoine Nouwavi. La statue quittera donc bientôt le domaine public pour le privé tout en restant visible de tous. Les porteurs du projet espèrent que les travaux seront finis le 29 septembre, pour la fête des saints archanges, avant une nouvelle bénédiction. La paroisse a également lancé un appel aux dons pour aider au financement de valorisation de la statue.

Actuellement, la statue reste discrète, cachée par un magnolia. LT/Le Figaro

Le futur emplacement de la statue, tout près de l’église. LT/Le Figaro

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Une décision de «bon sens»

«La Libre-Pensée a mis la lumière et un coup de projecteur sur la statue. Je pense que grâce ou à cause d’elle, cette statue sera d’autant plus visible demain qu’elle ne l’est aujourd’hui», a commenté en conférence de presse Yannick Moreau. Ce dernier évoque finalement un «mal pour un bien» mais se défend de tout bras d’honneur envers la Justice. «Je me dois de respecter et la loi et les décisions de la justice. Simplement, la loi de laïcité a été dévoyée». Il s’étonne que cette législation permette «à la fois à des crèches de siéger dans des halls de mairie ou de conseils départementaux et interdise à une statue Saint-Michel de siéger sur une place Saint-Michel, devant une église Saint-Michel, dans un quartier Saint-Michel. […] Avec monsieur le curé, nous réintroduisons un peu de bon sens pour trouver une solution d’apaisement qui satisfasse et la haute juridiction administrative française, et la volonté des Sablais qui à 94,5%, voulaient que cette statue reste».

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Je ne vois pas de signe religieux derrière cette statue, j’y vois un aspect culturel Une habitante des Sables-d’Olonne

En mars 2022, Edwige, une riveraine, faisait justement partie des 3916 Sablais à avoir plébiscité le maintien. «Je ne vois pas de signe religieux derrière cette statue, j’y vois un aspect culturel, témoigne auprès du Figaro la quadragénaire non pratiquante. «Je la trouve belle, elle fait partie du quartier», poursuit-elle en fixant avec perplexité la sculpture.

C’est en 1935 que l’archange est arrivé dans une école privée du secteur. En 2018, après la vente de l’établissement à un promoteur, la commune a récupéré l’œuvre. L’ancien édile Didier Gallot a alors installé le patron des parachutistes devant l’église Saint-Michel, sans arrière-pensée. En 2021, le tribunal administratif de Nantes a donné raison à l’association de la Libre-Pensée qui avait demandé son déboulonnage. Une décision confirmée par la cour administrative d’appel en septembre 2022 puis par le conseil d’État en avril 2023.

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Respect de la loi

«La loi est respectée. Ce n’est pas une question de visibilité mais d’emplacement. La place Saint-Michel est un emplacement public», a réagi avec satisfaction Jean Regourd, président de la fédération de la Libre-Pensée de Vendée. Joint par téléphone, celui-ci s’interroge néanmoins sur la question de la propriété de la statue recueillie par la ville. «Cela fait partie des ambiguïtés. Le diocèse ou la paroisse devrait payer pour récupérer ce bien», suggère-t-il. Même s’il n’envisage pas d’autres actions.

Le maire des Sables-d’Olonne espère aussi qu’il s’agit d’un «épilogue». «Je suis sidéré qu’en 2023, en France, on déboulonne des statues. Je pensais que c’était réservé à certains pays du Moyen-Orient qui voulaient faire table rase du passé», dénonce-t-il. «Certes, les ayatollahs de la laïcité auront fait reculer notre statue de quelques mètres, mais ils auront fait avancer notre volonté de défendre notre culture et notre art de vivre», écrit-il encore dans un communiqué, en se disant «fier d’avoir mené ce combat, au nom des Sablais, au nom des Vendéens et au nom de la majorité silencieuse qui n’en peut plus de voir son pays se résigner ou s’autoflageller».

LT/Le Figaro Le maire des Sables-d’Olonne et le curé-doyen de la ville ont organisé une conférence de presse lundi 28 août pour présenter une solution trouvée pour que la statue de Saint-Michel reste exposée sur la place.

Source : Le Figaro

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