La SPILF et l’INSERM complices de désinformation sur les vaccins ?

Le pays de Pasteur… FranceSoir/Dreamstime/PngTree

Auteur(s): FranceSoir A+A

La SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française) est une association regroupant des professionnels de la santé qui compte plus de 500 adhérents pour la plupart médecins. À la tête de cette association, Le professeur Pierre Tattevin, accompagné de deux vice-présidents : France Roblot et Serge Alfandari. Au quotidien, la SPILF publie les travaux de ses membres notamment sur la Covid – et elle aurait attaqué le Pr Raoult sur ses travaux.

Une société savante loin d’être irréprochableclosevolume_off

Cependant cette société savante n’est pas si transparente que cela puisque son président M. Tattevin était à une honorable 9ème place au le classement des personnes ayant reçu le plus de revenus des labos avec 80 000 euros donc 15 000 euros de Gilead. Elle s’est aussi illustrée par quelques arrangements en ayant été épinglée par le Collectif citoyen sur les méthodes et liens d’intérêts notamment des plus anciens infectiologues ou sur le fait que la SPILF n’était pas irréprochable sur ses publications qui avait entrainé une plainte du Collectif Citoyen à HON (Health on the Net) pour manquements graves aux règles déontologique de la part de la SPILF et des gestionnaires du site Infectiologie.com.

L’Inserm de son côté s’est illustrée par ses nombreuses prises de positions opposées à celle de l’IHU du Pr Raoult et surtout par son absence de contribution sur la Covid-19 – résultats des études tardifs, possible interférence de Dominique Costagliola directrice de recherche dans la méta analyse du Dr Hill qui a contribué à mettre le traitement précoce Ivermectine sur la touche

La SPILF et l’INSERM coupables de désinformation

L’objet d’une société savante ou d’un institut de recherche publique est bien de faire des publications sur des sujets spécialisés et de faire avancer la science, en partageant la connaissance avec les autres chercheurs, les plus anciens et les plus jeunes, et de façon à ce que cette connaissance puisse guider la société en général et les autorités de santé publique. Un sujet qui attire notre attention est l’affirmation faite dans le rapport de la SPILF sur les vaccins Covid-19 « questions & réponses » du 24 décembre 2020. Ce texte était à destination principale des soignants qui vont soigner et par là même délivrer l’information nécessaire au consentement. On devrait donc considérer que c’est l’état de la science à l’instant de sa publication dans un rapport de 17 pages et 4 chapitres.

Les thérapies géniques nouvelles que les experts se sont évertués à appeler « vaccins » sont à l’honneur dans ce rapport – étant donné la nouveauté des ces technologie, il parait normal que la société savante délivre un point de vue scientifique – on peut donc lire dans ce document la position de la SPILF sur une deux questions essentielles :

Les vaccins à ARN peuvent-ils modifier nos gènes ?

Non. Lors de la synthèse protéique, l’information circule dans le sens ADN→ARN→protéine. Il n’y pas dans notre organisme d’enzyme permettant d’inverser ce sens. Ainsi, les vaccins ARNm ne peuvent pas modifier nos gènes (qui eux sont sous forme d’ADN).

L’ARN viral peut-il être transcrit par des rétrovirus endogènes ? Cette information circule sur internet mais elle est fausse. Les rétrovirus sont des virus à ARN capables de « transcrire à l’envers » leur ARN en ADN grâce à une enzyme très particulière qu’ils possèdent, la transcriptase inverse. (…) Ces séquences sont souvent considérées comme des fossiles : elles ne peuvent pas donner naissance à une transcriptase inverse ni à une intégrase. Il n’y a donc pas de possibilité que l’ARN des vaccins donne naissance à de séquences d’ADN et soit intégré dans le génome de la cellule hôte.

La position de la SPILF est donc simple et d’autorité – il n’y a pas de possibilité que l’ARN des vaccins donne naissance à des séquences d’ADN et soit intégré dans le génome de la cellule.

Le 14 décembre l’INSERM écrivait à propos des vaccins dans le cadre de leur service de vérification d’information Canal Detox dans un texte rédigé par l’expert Bruno Pitard: « pas de risque pour notre matériel génétique »

« Même après l’injection du vaccin, lors de la division cellulaire, les noyaux continuent à ne contenir que notre ADN humain naturel. »

Cela est tout à fait faux et de nombreuses voix dissonantes se sont élevées

Il y a eu beaucoup d’échanges d’experts au sujet de la transcriptase inverse de l’ARN – certains généticiens comme Alexandra Henrion-Caude mettant en garde sur ces éléments – il ne faudrait pas jouer aux apprentis sorciers. Elle n’est pas la seule à avoir mis en garde – mais bien vite ces scientifiques qui opposaient des arguments de science (le doute et pour d’autres l’expérience) furent étiquetés d’antivax ou de complotistes.

Le professeur Perronne dans son appel solennel du 3 décembre l’expliquait :

« Ces rétrovirus peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l’envers, de l’ARN vers l’ADN. Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l’ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s’intégrer dans nos chromosomes. Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants. Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde, pour des cobayes. »
 

Une publication récente montre que la SPILF avait tort mais aussi avait les moyens de savoir

En date du 25 mai 2021 mais déjà disponible, une publication de 6 auteurs (Zhang, Richards, Barrasa, Hughes, Young et Jaenisch) dans la prestigieuse revue PNASE (Journal de l’Académie des Sciences des Etats-Unis) titre :

L’ARN du SRAS-CoV-2 transcrit à l’inverse peut s’intégrer dans le génome des cellules humaines cultivées et peut être exprimé dans les tissus dérivés du patient

Les auteurs expliquent « qu’un problème non résolu de la maladie du SRAS-CoV-2 est que les patients restent souvent positifs pour l’ARN viral détecté par PCR plusieurs semaines après l’infection initiale en l’absence de preuves de réplication virale. Nous montrons ici que l’ARN du SRAS-CoV-2 peut être transcrit en sens inverse et intégré dans le génome de la cellule infectée et être exprimé sous forme de transcrits chimériques fusionnant le virus avec des séquences cellulaires. De manière importante, de tels transcrits chimériques sont détectés dans les tissus dérivés du patient. Nos données suggèrent que, dans certains tissus de patients, la majorité de tous les transcrits viraux sont dérivés de séquences intégrées. Nos données fournissent un aperçu des conséquences des infections par le SRAS-CoV-2 qui peuvent aider à expliquer pourquoi les patients peuvent continuer à produire de l’ARN viral après la guérison. »

La société savante SPILF et l’INSERM avaient les moyens de savoir en consultant des experts généticiens ou des savants comme la généticienne Alexandra Henrion-Caude ou l’équipe du MIT qui travaille sur ces problèmes depuis de nombreuses années. Et pourtant ils ont préféré agir comme caution pour les laboratoires pharmaceutiques qui sont leurs principaux baileurs de fonds avec le gouvernement, et à l’inverse de l’intérêt des citoyens français. 

Ces « fausses informations » provenant d’institutions affectent durablement la réputation de la « maladie » de la science française – « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise » s’interrogeait le Pr Perronne dans son livre. Le « ils » représente entre autre l’Inserm et la SPILF.

La faute est de biaiser le consentement éclairé des Français pour les inciter à se faire vacciner. Le sang contaminé fut une affaire d’État au périmètre restreint – la vaccination de masse est non seulement le « casse du siècle » pour les labos avec des profits qui se comptent en dizaines de milliards mais aussi, et surtout, un risque sanitaire avéré aux conséquences dramatiques plus vastes à l’échelle d’une population entière. Anti-Science sans conscience peut engendrer un problème largement supérieur à la maladie.

Auteur(s): FranceSoir

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