La semaine dernière, jeudi 8 avril 2021, un garçon de 12 ans a été retrouvé pendu dans sa chambre à Nîmes (30). Il se serait suicidé par asphyxie. (Enquête en cours.)

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La semaine dernière, jeudi 8 avril 2021, un garçon de 12 ans a été retrouvé pendu dans sa chambre à Nîmes (30). Il se serait suicidé par asphyxie. (Enquête en cours.)

Et si ce « suicide » était un jeu qui avait mal tourné ?
Le seul point commun entre le suicide et un « jeu d’hypoxie », c’est la mort.

 

Le 25 février 2021, à La Chapelle-Saint-Luc (10), la victime du jeu du foulard avait 9 ans.

 

Ce jeu, appelé selon les variantes « jeu du foulard »,« baleine bleue », « jeu de la tomate », « rêve bleu » ou « rêve indien », consiste à se priver d’oxygène quelques secondes par semi-strangulation jusqu’à l’évanouissement, pour se procurer des sensations fortes aux pouvoirs potentiellement addictogènes.

Les conséquences de ces « jeux d’évanouissement » peuvent être, pour ceux qui les pratiquent, dramatiques et irrémédiables, provoquant des dommages neurologiques et cardiaques causant de graves blessures : paralysies des membres, surdité, baisse de la vue, perte de mémoire. La répétition de ces jeux, aggrave le risque de séquelles, mais il ne suffit que d’une fois pour être handicapé, dans le coma ou en mourir. L’augmentation des accidents depuis ces derniers mois, est alarmante. L’accélération est sans commune mesure avec les chiffres des années passées.


Ces conduites à risque se développent chez des adolescents de
6 à 20 ans (âge moyen 12 ans), garçon et fille, par inconscience et curiosité, par mimétisme, par besoin d’affranchissement, de reconnaissance, d’acceptation, de prises de risques, de défis, de jeux de rôles ou encore pour une recherche de plaisir et de bien-être.

Trop de parents ignorent l’existence de ces « jeux » mortels dans la cour de récréation de leurs enfants ou partagés sur les réseaux sociaux. Ils doivent être alertés. Cela n’arrive pas qu’aux autres.
Le profil des victimes ressemble trait pour trait à celui de nos enfants : dégourdi, vif, intelligent, bien dans leur peau, souvent à haut potentiel.

Les symptômes sont mal connus et les signaux sont faibles : maux de tête récidivants, douleurs auriculaires, rougeur sur le visage et dans les yeux, manque de concentration, grosse fatigue, trouble du sommeil, vertiges, traces suspectes sur le cou (parfois camouflées). Des questions posées sur les effets, les sensations, les dangers du manque d’oxygène ainsi que la présence – sans raison – de lien, corde, foulard, écharpe, ceinture, traînant auprès de l’enfant, devraient alerter les parents.

Françoise Cochet, maman de Nicolas décédé à 14 1/2 ans en 2000 est présidente de l’association APEAS créée en 2002, dans le but d’alerter et de soutenir les familles qui traversent cette épreuve. L’association met librement à disposition sur son site, des outils pédagogiques (plaquettes, flyers, vidéos) pour permettre aux parents d’informer leurs enfants, et d’autres, en accès privé (sur demande) pour les professionnels de l’éducation et de la santé :
https://jeudufoulard.com/nouvelles-plaquettes-apeas/

Support audiovisuel de l’association. Documentaire de Gilles Corre réalisé en 2007. Durée : 9’18’’
« Jeu du foulard : ceci n’est pas un jeu » : https://youtu.be/bfAl3rGm_VI


Avec d’autres parents endeuillés, membres de l’association, Françoise Cochet intervient dans des écoles, des collèges, des lycées, des mairies, des centres de loisirs pour faire de la prévention et de la formation.

  • Mardi 23 mars dernier, une maman, membres de l’association était dans une école à Chamalières (63) oùun enfant de 9 ans est décédé du jeu du foulard enjanvier 2021.

 

  • Le16 février 2021, un enfant de 13 ans est décédé du jeu du foulardà Saint-Benoît-du Sault (36). Son collège a invité Françoise Cochet à intervenir prochainement dans les classes.

Photo ClipDeNosEnfantsPhoto libre de droits ©APEAS
https://jeudufoulard.com/video-clip-de-nos-enfants/

Soutenue financièrement par la Fondation Air France – partenaire depuis 2007 – L’APEAS propose à partir du 14 avril 2021, un nouvel outil éducatif destiné aux professionnels de l’éducation et de la santé. Il s’agit de 5 dessins animés de 30 secondes chacun pour lutter contre les jeux dangereux et le harcèlement en milieu scolaire pour les enfants de 5 à 9 ans, dans le but de susciter la parole et les échanges avec et entre eux, afin de les sensibiliser et leur apprendre à identifier les situations potentiellement dangereuses et d’en prévenir les risques. Ce nouvel outil pédagogique complétera l’ouvrage « Jeux dangereux, Méthodologie de prévention » sorti en 2012 chez l’Harmattan et le jeu « Game Over » créé en 2011 pour les enfants de 8 à 13 ans, actuellement en reconstruction.

D’autre part, « Un jeu », thème du Nikon Film Festival 2021, inspira l’auteur et réalisateur Michaël Marie, qui connaissait le jeu du foulard à travers certains de ses amis adeptes. Produit par Anka films en mars 2021 pour cette occasion, ce court-métrage d’une durée de 5’ sera présenté aux autres festivals.

« Rêve bleu » : https://vimeo.com/522872492Mot de passe : RB2021


Françoise Cochet reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous transmettre ce dont vous auriez besoin.

Contact Françoise Cochet :

fr**************@je**********.com











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– Tel : 0621454186

 

Source :  APEAS-Faitdivers-Avril2021.docx

 

 

 

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