La section de recherches de la gendarmerie est dissoute

Sécurité – Forces de l’ordre

Les gendarmes de la section de recherches d'Agen dans le cadre d'une interpellation de trafiquants de drogue à Agen, quartier du Pin./Photo Morad Cherchari
Les gendarmes de la section de recherches d’Agen dans le cadre d’une interpellation de trafiquants de drogue à Agen, quartier du Pin./Photo Morad Cherchari

Dans le cadre d’une redistribution des missions de la Gendarmerie nationale et pour diminuer le coût de fonctionnement général, la section de recherche de la Gendarmerie d’Agen-Lot-et-Garonne, vient d’être dissoute par la Garde des Sceaux. Un décret l’annonçant est paru au Journal officiel du 21 août.

Le texte entre en vigueur au 1er septembre. Ce décret «dissout la section de recherches d’Agen, dont la compétence territoriale s’exerçait sur le ressort de la cour d’appel d’Agen. les missions de police judiciaire de cette unité de gendarmerie seront désormais assurées par la section de recherche de Bordeaux-Bouliac, dont al compétence judiciaire s’exerce sur l’ensemble du ressort de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, incluant la zone de compétence du ressort de la cour d’appel d’Agen. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une démarche globale de rationalisation des moyens de la gendarmerie nationale.»

Dans l’attente d’un nouveau redéploiement

Concrètement, une antenne de police judiciaire reste présente physiquement sur Agen, elle dépendra de la section de recherche de Bordeaux. Les effectifs, actuellement une quinzaine de gendarmes, devraient diminuer autour de dix.

«Les unités de recherches renforcent ou assistent les unités territoriales dans le cadre d’enquêtes judiciaires présentant une sensibilité particulière ou exigeant une qualification dans certains domaines. La section de recherches est chargée de la lutte contre la grande délinquance, la criminalité organisée et itinérante. Elle intervient au niveau interdépartemental, national voire international» explique la gendarmerie.

Un autre redéploiement est attendu ces prochains mois pour la gendarmerie du Lot-et-Garonne, qui devrait voir des compagnies «fusionner», celle d’Agen et de Nérac par exemple.

Source : La Dépêche du Midi

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