La Roche-sur-Yon Visite. Les entrepreneurs enquêtent à la gendarmerie

Après des visites de collectivités ou d’entreprises, les Entrepreneurs du Pays yonnais ont poussé la porte de la gendarmerie, jeudi 8 octobre. Reportage.

 

 Les techniciens de l’investigation criminelle expliquent leur métier aux entrepreneurs.
Les techniciens de l’investigation criminelle expliquent leur métier aux entrepreneurs.

Un corps posé sur le sol. Des douilles. Une arme. Les techniciens de l’investigation criminelle interrogent des témoins pas comme les autres. Derrière la rubalise jaune, encadrant la zone interdite, des entrepreneurs. Les portails du 31 boulevard du Maréchal Leclerc, ils les ont poussés, jeudi 8 octobre. « Le but, c’est d’expliquer ce qu’est la gendarmerie, expose le lieutenant-colonel Christophe Alexandre. On pense souvent aux contrôles routiers, mais du plombier au pilote d’hélico, ce sont 300 métiers ». Le boulot des visiteurs, lui, c’est de diriger. « Notre association Entreprises en Pays yonnais a déjà visité des collectivités ou le site de Jacques Couturier Organisation », décline le président, Ludovic Hayes, traiteur mais également réserviste de la gendarmerie. Cette fois, c’est à la porte militaire que 70 membres ont tapé.

Pour l’occasion, l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR) a sorti sa Mégane RS. Les portières ouvertes en grand. Flashs de smartphones. « On peut monter à combien avec ça ? » interroge l’un des visiteurs. Deux motos sont posées là, à côté du cinémomètre. « Le radar, si vous préférez ». Les yeux défilent. « Vous voyez le point rouge. La vitesse s’affiche ». La star des questions, c’est le radar roulant. Ces trois véhiculent qui « attrapent » au vol. Remarque dans l’assemblée : « Faudra nous donner les plaques ! »

Le ton n’est plus à la blague quand le peloton de surveillance et d’intervention déballe ses armes. « Le bâton télescopique, ça casse un os ». Le fusil à pompe passe de main en main. Le taser impressionne, le flashball et « ses balles antistress » fait sourire. Les volontaires enfilent le gilet d’intervention. Soupèsent le casque. « Une trentaine de kilos sur le dos ». Le poids du bélier, aussi, est « testé ».

Certains sont bluffés. « Ils en font des métiers, ces gens ». Ils ouvriront les yeux un peu plus grands sur la passerelle. De là-haut, les invités du jour lorgnent une « démo » d’arrestation, avec lâcher de chien. « Ça impressionne, forcément ». Comme le matériel de l’investigation criminelle remballé dans les valises et le fourgon. « C’est comme à la télé, dans les Experts »

 

Le Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) présente ses armes.
Le Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) présente ses armes.
Source : Le Journal

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