La réintégration des non-vaccinés dans les unités de soins : un puzzle à plusieurs entrées !
Par :
Michel de Lorgeril – Docteur en Médecine, Chercheur au CNRS
Expert international en cardiologie et nutrition – Membre de la Société Européenne de Cardiologie
Nos brillantissimes députés (de droite et de gauche) – qui avaient à la quasi unanimité voté toutes les lois sanitaires des gouvernants pendant la crise au mépris des informations scientifiques déjà disponibles ; je pense à l’obligation vaccinale… – ont donc abrogé la Loi d’obligation et les gouvernants ont décidé la réintégration des nonvaccinés !
C’était un minimum ; et ils ont encore trouvé le moyen de se disputer !
Cela nous donne une idée du niveau culturel des gens qui siègent aux Parlements !
Les inévitables idiots de service – médias, académiciens, pseudo-experts, politiciens lobotomisés… j’en passe – étaient violemment contre avec comme (principaux) misérables prétextes : 1) en cas de nouvelle crise, nous serons désarmés [encore une référence voyant le vaccin comme une arme…] ; 2) c’est un mauvais message envoyé aux populations.
L’actuel Ministre de la santé nous a dit que le complotisme l’avait emporté sur la connaissance scientifique. Cela nous donne une idée du niveau culturel du Ministre. Quoique…
La formule est (peut-être) jolie et devient splendide si on l’inverse (avec nuance) : la connaissance scientifique semble l’avoir emportée sur le complotisme.
Ce qui veut dire (je pèse mes mots) que les opposant à l’abrogation sont des « parfaits » complotistes.
Pourquoi ?
Ils ont, en secret, élaboré des stratégies de communication visant à faire accepter leurs lois et décrets en l’absence de donnée scientifique solide. Il fallait (selon eux) envoyer un message qui justifie leurs décisions ; et certainement pas dire la réalité des faits !
Pas de plus belle définition d’un complot : secret, intention inavouable, mensonges…
Avouons-le, il n’est pas sûr que les votants à la Loi d’abrogation aient eu une « compréhension » scientifique de l’enjeu. Certains, peut-être…
Cela dit, je ne vois pas en quoi un vaccin (un produit de santé) serait une « arme de guerre » mais je vois très bien que ceux qui défendent ce prétexte ne savent pas vraiment le sens des mots.
Je ne vois pas non plus en quoi ce serait un « mauvais » message ; à moins que les messages précédents soient inavouables. Retour à la notion de complot !
Les seuls « bons » messagers sont ceux qui rapportent et transmettent la réalité des faits.
Tout ça pour dire que s’il y a eu un notable progrès dans les Parlements (ici et ailleurs) avec un ré-équilibrage des tensions opposées, le niveau d’idioties reste très élevé.
Certains de ceux qui ont voté l’abrogation de la Loi l’ont certainement fait pour s’opposer aux gouvernants actuels et pas par sincérité. J’ai des doutes sur leur aptitude à faire quelque chose de sensé s’ils étaient gouvernants à leur tour !
Concernant la réintégration des nonvaccinés, un point semble obscur : quid des pertes de revenus ?
Je pense que l’état présente les choses comme un cadeau fait aux résistants en insistant sur le mauvais accueil qui pourrait leur être fait dans leurs unités d’origine.
Si je vous fais le cadeau de vous réintégrer, ne demandez pas, en plus, une compensation financière !
C’est cyniquement mensonger ! C’est presque du sadisme : les gouvernants me donnent la nausée !
On peut penser que certains « chefs » ou sous-chefs qui avaient défendu l’obligation sur la base d’arguments supposés scientifiques « feront la gueule » en voyant revenir les sceptiques-résistants quelque peu triomphants.
Car ils doivent être triomphants et pas honteux. Ils ont eu raison avant les petits-chefs et les pseudo scientifiques !
On peut penser que quelques collègues vaccinés aussi leur « feront la gueule ».
Mais je suis sûr que beaucoup de vaccinés « par force » sauront se taire ou leur feront (très) bon accueil.
Dans chaque unité de soin, meilleur sera l’accueil et plus élevée sera la suspicion que beaucoup des vaccinés l’auront été « de force ».
Source : Michel de Lorgeril
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