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Un point de vue sur la situation internationale et les perspectives de Pepe Escobar(1) que les lecteurs experts de P.G. pourront confirmer ou commenter pour l’édification de l’ensemble de la communauté. A noter, sous l’article après les commentaires et les notes un article sur les raisons de l’assassinat de Khadafi qui s’apprêtait à créer un Dinar-or pour libérer l’Afrique du franc CFA. On peut soupçonner la même motivation pour l’élimination de Sadam Hussein. (1) même si je sais que l’intéressé ne recueille pas, en général, l’approbation de certains spécialistes auto-proclamés.
L’inévitable va se produire? aujourd’hui les intentions de la Russie sont de plus en plus claires et l’opinion américaine commence à trembler : En effet, la guerre en Ukraine est pire que ce qu’on pensait : c’est bien évidement la troisième guerre mondiale et chaque pays devrait en tenir compte . La Russie pendant l’invasion de l’Ukraine a balayé d’un revers de la main toutes les sanctions de l’OTAN , Parce qu’elle est capable de garantir sur un minimum de deux ans son auto suffisance alimentaire et son pouvoir d’achat interne : c’est dire qu’il est impossible en moins de deux ans de voir surgir en Russie un soulèvement populaire de grande envergure contre le pouvoir et ce quel que soit l’issue de la guerre en Ukraine et ça , le président Poutine l’a bien compris depuis longtemps . Les réserves des banques russes en dollars s’élevaient avant la guerre à plus de 350 milliards de dollars USA : cette somme a bien évidement été gelée par l’OTAN avec Pour conséquence la chute drastique du rouble Russe ! Mais à la grande surprise de tous , Mr Poutine a déclaré que désormais l’achat de son pétrole et son gaz à destination des pays hostiles se feront en roubles russes et plus en dollars! et en moins de 48heures, le rouble Russe a repris une remontée en flèche sur les marchés internationaux et pire les chinois depuis quelque temps commencent à diminuer leurs réserves en dollars car ils disposent d’un peu plus de 900 milliards de dollars de réserve dans les banques américaines . L’Inde, le Pakistan et de nombreux pays effectuent déjà des transactions avec la Chine et la Russie en contournant le dollar et récemment , l’Inde a acheté du pétrole et du gaz en Russie en transitant par un échange direct entre le rouble et le roupie . La Chine depuis un an essaye de positionner le yuang chinois comme la monnaie de référence après le dollar et la guerre en Ukraine est une bonne option pour elle. Xi Jinping (à gauche) a nommé Zhao Lijian (photo de droite) à la tête de l’un de ses plus importants ministères politique,l’an passé. Le président Biden vient en fait de se rendre compte du vrai problème: la guerre est monétaire ! La troisième guerre mondiale de la Russie a pour but de détruire l’Amérique par l’anéantissement du pouvoir de monnaie de référence du dollar. La Russie veut descendre le dollar et par là la toute puissance américaine et ce quelque soit le prix à payer . Les États Unis vivent grâce au dollars et Biden le sait très bien , bien qu’étant le pays le plus endetté du monde , ils restent économiquement tous puissants grâce à la plate forme incontournable (?) qui est le dollar et son système swift . Aujourd’hui, Poutine et ses allliés veulent découdre le dollar et inciter tous les pays qui auraient une devise à valoriser leur monnaie locale pour ne plus dépendre du dollar qui recevra une chute drastique si cette guerre ne prend pas fin rapidement . La récente visite de Biden en Pologne en dit long : la situation est très grave ! Si l’Europe se sent obligée elle aussi de tout acheter à la Russie en rouble , le monde aura deux monnaies de référence très fortes : il s’agira du rouble pour l’Europe et le yuan chinois Pour le reste du monde , le dollar américain s’effondrera complètement et ce sera la fin des USA comme puissance économique. Les protestations violentes contre la mort de George Floyd, l’Afro-américain tué à Minneapolis par un policier, durent maintenant depuis trop longtemps. Les USA n’admettront jamais cette situation . Biden en Pologne prépare donc la guerre : il veut utiliser la Pologne et ce qui restera de l’Ukraine après la séparation évidente qu’il y’aurait après le référendum annoncé dans les milieux de séparatistes pro russes , comme bases arrières de repli pour l’armée de terre qui fera son assaut sur la Russie . La Russie en profitera pour détruire totalement la Pologne et ce qui restera de l’OTAN disloqué en Europe . La guerre nucléaire aura bien lieu . Cette guerre se précise de plus en plus et son ampleur est presque inévitable. Ces jours-ci , le congrès américain voterait pour une entrée effective des USA en guerre car il est inadmissible que le dollar perde sa place de référence mondiale . La confrontation tant évitée entre les deux super-puissances mondiales aura bien lieu et le monde en pâtira en dehors du continent asiatique qui fera très vite allégeance à la super puissance chinoise qui la protégera. L’Afrique qui importe presque tout de l’Occident subira de plein fouet cette guerre et multipliera les coups d’état militaires qui augmenteront la pauvreté et sa ruine . Le ton commence à baisser en Europe avec de plus en plus des voix qui s’élèvent contre les USA à l’instar des candidats Melanchon et Zemour qui trouvent que la France devrait cesser de suivre les USA comme un chien au détriment des français qui souffrent déjà beaucoup . Les USA mèneront seuls leur guerre pour leur monnaie, puisque nous assisterons bientôt à la dislocation de l’OTAN avec de nombreux pays qui quitteront le bateau avec la France en premier , suivie de l’Allemagne et ensuite de l’Italie et de l’Espagne . Nous pouvons déjà affirmer sans risque de nous tromper que les USA se sont faits piégés par la Russie qui n’a jamais avalé la pilule amère de la dislocation de l’URSS et de la chute du mur de Berlin et surtout , du non respect des accords qui s’en sont suivis . Aujourd’hui est il tard ? Eh bah oui ! Il est tard . La Russie ne quitera pas l’Ukraine sans la diviser . L’Europe ne se passera pas du gaz et du pétrole russe sauf si les USA ruinent leurs économies en voulant vendre au continent européen un gaz plus cher parce qu’il sera liquéfié . Le yuang chinois prendra le dessus des échanges parmi les pays du BRICS et se positionnera devant un dollar plus affaibli que jamais . La guerre entre les USA et la Russie détruira totalement l’Ukraine et la Pologne; Une Russie affaiblie ainsi que les USA totalement ruinés avec tout le continent européen et même l’Afrique verront le jour d’après . La première puissance économique mondiale sera la Chine suivie de l’Inde , etc . La puissance des USA tient au Dollar : s’ils entrent en guerre contre la Russie avec d’un côté le yuang chinois qui veut devenir la monnaie de référence, ils n’auront jamais le temps de concilier les deux : la guerre fera rapidement chuter le dollar , et le yuang montera en flèche rendant caduque l’économie américaine. Que faire : le président Biden n’est peut être pas le bon interlocuteur qu’il faut face à Poutine: l’Amérique devrait trouver le meilleur moyen de rétablir un dialogue franc entre les USA et la Russie . L’Amérique n’a pas besoin d’entrer directement ou indirectement en guerre . L’Europe devrait sacrifier absolument l’Ukraine et se désolidariser de l’alliance atlantique pour sauver le continent si c’est encore possible . La dislocation de l’OTAN devrait s’accélérer après les prochaines élections en France et très vite si Macron vient à perdre le pouvoir . Les américains doivent tout faire pour garder les bonnes relations avec le continent européen y compris la Russie et tous ceux qui sortiront de l’OTAN , pour garantir leur stabilité , plus comme première puissance économique du monde , mais comme deuxième derrière la Chine sinon ce sera la fin de leurs unions avec une possible division des USA . La troisième guerre mondiale se précise de plus en plus devant nous et elle se fait contre le dollar . S‘il y‘a une guerre entre la russie Et les usa ça sera problablement une guerre nucléaire Et problablement la fin de l‘humanité pour les personnes resident dans ces régions. Une nouvelle réalité est en train de se former Une nouvelle réalité est en train de se former : le monde unipolaire est en train de devenir irrévocablement une chose du passé, un monde multipolaire est en train de prendre forme. Il fallait voir ça. Dmitri Medvedev, ancien président russe, atlantiste impénitent, actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, a décidé de se lâcher totalement dans un déchaînement à la hauteur de la prestation de sieur Khinzal [Khinzal=une des nouvelles armes russes – NdT], qui a provoqué « choc et effroi » palpable à travers tout l’OTAN. Medvedev a déclaré que les sanctions occidentales « infernales » non seulement n’ont pas réussi à paralyser la Russie, mais qu’au contraire, elles » retournent à l’Ouest comme un boomerang « . La confiance dans les monnaies de réserve « s’estompe comme la brume du matin », et abandonner le dollar américain et l’euro n’est plus irréaliste : « L’ère des monnaies régionales arrive ». Après tout, a-t-il ajouté, « qu’ils le veuillent ou non, ils devront négocier un nouvel ordre financier (…) Et la voix décisive sera alors celle des pays qui ont une économie forte et avancée, des finances publiques saines et un système monétaire fiable. » Medvedev a relayé son analyse succincte avant même le jour J ; la date limite fixée par le président Poutine après laquelle les paiements du gaz russe par les « nations inamicales » ne seront acceptés qu’en roubles. Le G7, comme on pouvait s’y attendre, avait pris une position (collective) : nous ne paierons pas. « Nous » signifie les 4 qui ne sont pas de grands importateurs de gaz russe. « Nous », en outre, c’est l’Empire du Mensonge qui dicte les règles. Quant aux 3 qui seront en grande difficulté, non seulement ils sont de grands importateurs mais ils se trouvent être des vaincus de la Seconde Guerre mondiale – l’Allemagne, l’Italie et le Japon, toujours territoires occupés de facto. L’histoire a l’habitude de jouer des tours pervers. Le déni n’a pas duré longtemps. L’Allemagne a été la première à rompre, avant même que les industriels de la Ruhr à la Bavière ne se révoltent en masse. Scholz, le chétif chancelier, a appelé Poutine, qui a dû expliquer l’évidence : les paiements sont convertis en roubles parce que l’UE a gelé les réserves de change de la Russie, en violation flagrante du droit international. Avec une patience taoïste, Poutine a également exprimé l’espoir que cela ne représente pas une détérioration des conditions contractuelles pour les importateurs européens. Les experts russes et allemands devraient s’asseoir ensemble et discuter des nouvelles conditions. Moscou travaille sur une série de documents définissant le nouvel accord. Essentiellement, cela signifie : pas de roubles, pas de gaz. Les contrats deviennent nuls et non avenus dès lors que vous violez la confiance. Les États-Unis et l’Union européenne ont rompu des accords légaux en imposant des sanctions unilatérales et, de surcroît, ont confisqué les réserves de change d’un pays – nucléaire – du G20. Les sanctions unilatérales ont rendu les dollars et les euros sans valeur pour la Russie. L’hystérie ne suffit pas : le problème sera résolu, mais aux conditions de la Russie. Un point c’est tout. Le ministère des affaires étrangères avait déjà prévenu que le refus de payer le gaz en roubles entraînerait une grave crise mondiale de non-paiements et de faillites en série au niveau mondial, une réaction en chaîne infernale de transactions bloquées, de gel des actifs collatéraux et de fermetures de lignes de crédit. La suite des événements est partiellement prévisible. Les entreprises de l’UE recevront le nouvel ensemble de règles. Elles auront le temps d’examiner les documents et de prendre une décision. Celles qui diront « non » seront automatiquement exclues des livraisons directes de gaz russe, avec toutes les conséquences politico-économiques que cela implique. Il y aura bien sûr des compromis. Par exemple, un certain nombre de nations de l’UE accepteront d’utiliser des roubles et d’augmenter leurs acquisitions de gaz afin de pouvoir revendre le surplus à leurs voisins et réaliser un bénéfice. Et certains pourraient également décider d’acheter du gaz sur le tas sur les bourses de l’énergie. La Russie n’impose donc un ultimatum à personne. Tout cela prendra du temps – un processus graduel. Avec quelques actions latérales également. La Douma envisage d’étendre le paiement en roubles à d’autres produits essentiels – comme le pétrole, les métaux, le bois, le blé. Cela dépendra de la voracité collective des chihuahuas de l’UE. Tout le monde sait que leur hystérie non-stop peut se traduire par une rupture colossale des chaînes d’approvisionnement à travers l’Occident. Bye bye les oligarques Alors que les classes dirigeantes atlantistes sont devenues complètement folles mais restent concentrées sur la lutte jusqu’au dernier Européen pour extraire toute richesse palpable qui subsiste de l’UE, la Russie joue la carte du sang froid. Moscou a été plutôt indulgente en fait, brandissant le spectre d’une absence de gaz au printemps plutôt qu’en hiver. La Banque centrale russe a nationalisé les recettes en devises de tous les grands exportateurs. Il n’y a pas eu de défaut de paiement. Le rouble continue de monter – et il est maintenant revenu à peu près au même niveau qu’avant l’Opération Z. La Russie reste autosuffisante sur le plan alimentaire. L’hystérie américaine concernant la Russie « isolée » est risible. Tous les acteurs qui comptent en Eurasie – sans parler des quatre autres BRICS et de la quasi-totalité des pays du Sud – n’ont pas diabolisé et/ou sanctionné la Russie. En prime, le dernier oligarque capable d’exercer une influence à Moscou, Anatoly Chubais, a disparu. Une autre superbe ruse historique : L’hystérie des sanctions occidentales a démembré de facto l’oligarchie russe – le projet favori de Poutine depuis 2000 [1]. Ce que cela implique, c’est le renforcement de l’État russe et la consolidation de la société russe. Nous ne disposons pas encore de tous les faits, mais on peut affirmer qu’après des années d’évaluation minutieuse, Poutine a choisi d’aller jusqu’au bout et de briser le dos de l’Occident, en utilisant comme casus belli ce tiercé : attaque éclair imminente du Donbass, laboratoires américains de fabrication d’armes biologiques, Ukraine travaillant sur des armes nucléaires. Le gel des réserves de change devait être prévu, d’autant plus que la Banque centrale russe avait augmenté ses réserves de bons du Trésor américain depuis novembre dernier. Il y a ensuite la possibilité sérieuse que Moscou puisse accéder à des réserves étrangères offshore « secrètes » – une matrice complexe construite avec l’aide d’initiés chinois. Le passage soudain du dollar et de l’euro au rouble est un acte de judo géoéconomique pur et dur, de niveau olympique. Poutine a incité l’Occident collectif à libérer son hystérie démente pour sanctionner l’attaque – et l’a retournée contre l’adversaire en un seul geste rapide. Et nous voilà tous en train d’essayer d’absorber tant de développements simultanés qui changent la donne suite à l’armement des actifs en dollars : le roupie-rouble avec l’Inde, le petroyuan saoudien, les cartes Mir-UnionPay co-badgées émises par les banques russes, l’alternative SWIFT Russie-Iran, le projet EAEU-Chine d’un système monétaire/financier indépendant. Sans parler du coup de maître de la Banque centrale russe, qui a fixé le prix d’un gramme d’or à 5000 roubles – qui avoisinent déjà 60 dollars et ne cessent de grimper. Si l’on ajoute à cela le programme « Pas de roubles, pas de gaz », nous avons là une énergie de facto liée à l’or. Les chihuahuas de l’UE et la colonie japonaise devront acheter beaucoup de roubles en or ou acheter beaucoup d’or pour avoir leur gaz. Et il y a mieux. La Russie pourrait ré-arrimer le rouble à l’or dans un futur proche. On pourrait passer à 2 000 roubles, 1 000 roubles, voire 500 roubles pour un gramme d’or. Le temps de la souveraineté Depuis les sommets des BRICS dans les années 2000, auxquels ont participé Poutine, Hu Jintao et Lula, le Saint Graal des discussions sur un monde multipolaire a toujours été de savoir comment contourner l’hégémonie du dollar. Cette solution se trouve maintenant sous les yeux de l’ensemble du Sud, sous la forme d’une apparition bénigne arborant un sourire de chat du Cheshire : le Rouble-or, ou Rouble adossé au pétrole, au gaz, aux minéraux, aux exportations de matières premières.[2] La Banque centrale russe, contrairement à la Fed, ne pratique pas l’assouplissement quantitatif (1) et n’exporte pas d’inflation toxique vers le reste de la planète. Non seulement la marine russe sécurise toutes les lignes maritimes russes, mais les sous-marins russes à propulsion nucléaire sont capables de surgir partout sur la planète à l’improviste. La Russie est loin, très loin en avance, mettant déjà en œuvre le concept de « puissance navale continentale ». Décembre 2015, sur le théâtre syrien, a changé la donne stratégique. La 4e division de sous-marins basée en mer Noire est la vedette du spectacle. Les flottes navales russes peuvent désormais employer des missiles Kalibr dans un espace comprenant l’Europe de l’Est, l’Asie occidentale et l’Asie centrale. La mer Caspienne et la mer Noire, reliées par le canal Don-Volga, offrent un espace de manœuvre comparable à celui de la Méditerranée orientale et du golfe Persique réunis. 6000 km de long. Et il n’est même pas nécessaire d’accéder aux eaux chaudes. Cela couvre environ 30 nations : la sphère d’influence traditionnelle de la Russie, les frontières historiques de l’empire russe et les sphères de rivalité politique/énergétique actuelles. Pas étonnant que Washington soit furieux. La Russie garantit le transport maritime à travers l’Asie, l’Arctique et l’Europe, en tandem avec le réseau ferroviaire « Belt and Road Initiative » à l’échelle de l’Eurasie. Et enfin, mais pas des moindres, on ne badine pas avec un ours nucléaire. Voilà en substance ce qu’est la politique de puissance pure et dure. Medvedev ne s’est pas vanté lorsqu’il a déclaré que l’ère d’une monnaie de réserve unique était révolue. L’avènement d’une monnaie de réserve mondiale basée sur les ressources signifie, en résumé, que 13 % de la planète ne domineront plus les 87 % restants. C’est le NATOstan contre l’Eurasia à nouveau. Guerre froide 2.0, 3.0, 4.0 et même 5.0. Cela n’a pas d’importance. Toutes les anciennes nations du Mouvement des non-alignés (MNA) savent de quel côté soufflent les vents géopolitiques et géoéconomiques : le moment est venu d’affirmer leur véritable souveraineté alors que l’ »ordre international fondé sur des règles » mord la poussière. Bienvenue à la naissance du nouveau système mondial. Le ministre des affaires étrangères Sergei Lavrov, en Chine, après avoir rencontré plusieurs homologues de toute l’Eurasie, n’aurait pas pu mieux le décrire : « Une nouvelle réalité est en train de se former : le monde unipolaire est en train de devenir irrévocablement une chose du passé, un monde multipolaire est en train de prendre forme. C’est un processus objectif. Il est irréversible. Dans cette réalité, plus d’une puissance « gouvernera » – il sera nécessaire de négocier entre tous les États clés qui ont aujourd’hui une influence décisive sur l’économie et la politique mondiales. En même temps, conscients de leur situation particulière, ces pays veilleront à respecter les principes de base de la Charte des Nations unies, y compris le principe fondamental – l’égalité souveraine des États. Personne sur cette Terre ne doit être considéré comme un acteur mineur. Tout le monde doit être égal et souverain . »Pepe Escobar
Source : Michel Duchaine
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