LA MAGISTRATURE, ARME POLITIQUE

Théoriquement, la magistrature fait partie de la séparation des pouvoirs articulée en trois corps que Montesquieu avait échafaudé. Cette triade est très théoriquement: le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Dans l’esprit de ce personnage historique, il y a une ambiguïté majeure puisqu’il affirmait que « ces trois pouvoirs doivent aller de concert ». Au final, au lieu de travailler indépendamment et surveiller les débordements à ferment dictatorial des autres, il y a la collusion la plus complète.

Sans remonter à l’affaire des « pétroleuses », on sait au moins depuis l’affaire du « mur des cons » que ce corps n’est plus neutre politiquement comme il devrait l’être (comme tout fonctionnaire d’ailleurs). Il interprète les lois suivant ses dogmes qui sont loin de l’esprit de la Loi et de la justice. Il a inversé les valeurs qui font qu’actuellement la victime devient le coupable et vice versa. Il tient lieu aussi d’inquisiteur comme par exemple la 17ème chambre correctionnelle. C’est aussi un corps qui a vendu son âme, son intelligence et son équité au diable comme l’affaire « Laguiole » le prouve.

En un mot, la magistrature n’est plus qu’au service de certains idéaux politiques dont une palanquée de justiciables en ont fait les frais. Avec le garde des sceaux actuel, la chancellerie est de retour pour le plus grand bien du Prince à l’Élysée.

L’association ANTICOR peut témoigner sans supercherie qu’elle est victime d’une certaine coercition dommageable pour la cohérence sociétale de notre pays. Ce garde-fou n’est plus, les malandrins dansent. Du coup, certains blancs-seings peu recommandables sont de retour. Dans certains cas, la lettre de cachet ressurgit aussi.

C’est également un corps qui détruit l’œuvre de la police. Ce corps régalien imprégné du devoir sacré d’assurer la paix publique se plaint bien trop souvent que le fruit de son travail est anéanti par la magistrature. La population honnête s’en offusque et n’a plus confiance dans la judicature qui n’est plus vénale, mais idéologique.

Nous avons tous individuellement des exemples dans notre périphérie existentielle qui mettent en exergue le combat idéologique que mène la magistrature. Nous ne sommes plus dans un temps de justice conforme à l’esprit de la Loi, mais bien dans celui où ce corps doctrinal bafoue la probité et l’équité. Il mène un combat politique délétère.

Nous savons tous que la « Justice » roule à plusieurs vitesses en fonction de la qualité hiérarchique du justiciable dans la pyramide sociale. Elle est arrivée même à délivrer un hallucinant « Coupable, mais pas condamnable » qui fleure bon l’ambiance bananière de notre régime.

Suivant les cas et les affaires où la pensée unique l’exige, la propagande officielle l’impose, tous les segments qui détruisent l’harmonie de notre société l’astreignent au détriment du simple bon sens et de l’équité, la dichotomie des jugements est reine. Ceci laisse un goût amer cher certains, d’Alexandra chez d’autres.

Il est temps de remettre de l’ordre dans ce corps devenu lamentable en évinçant les brebis galeuses qui roulent pour une idéologie destructrice. Reste à savoir qui peut, qui veut défaire ce sac de nœuds. C’est un travail herculéen qui ne sera évidemment pas entamé par la coterie politique. Une fois encore, le peuple est seul face à ses malheurs.

DdG

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