LA GUERRE DE L’INFORMATION
Les têtes à claques européennes nous agitent le spectre de la guerre contre le vilain méchant Poutine. Cette volonté belliciste est plus du registre du fantasme que de la réalité. La balance des potentiels militaires nous le prouve. L’alarme guerrière est surtout là pour nous ponctionner les 4 sous que nous avons réussi à économiser après l’avalanche fiscale et tous les prélèvements pas que sociaux qui nous ont déjà délesté l’essentiel du fruit de notre travail. Dans ce climat anxiogène, la propagande bat déjà son plein comme au bon temps de la 3ème République avant la 1er guerre mondiale. Mêmes acteurs, même méthode.
Nous avons été accoutumés à la désinformation lors de la pantalonnade Covidiste. La corruption institutionnelle n’a pas été mise en exergue. La Charte de Munich n’est qu’une vague intention dédiée aux naïfs. N’oublions pas qu’une certaine profonde mafia est aux commandes de la machine européenne. Elle se moque éperdument du droit quand il ne le sert pas.
Le matraquage médiatique joue sur la peur, séquestre la vérité et nous sort des éléments de langage qui embrouillent les esprits faibles et les béotiens. Goebbels n’avait pas fait mieux en son temps. Thierry Breton, son émule, comprend que l’information via le numérique lui échappe en partie. Les contre-mesures de son ministère de la Vérité sont dans une certaine mesure inefficaces. Il n’est plus question de fermer les imprimeries et de casser les rotatives, les supports sont dorénavant virtuels. Le flux informationnel passe par des proxys disséminés de par le monde. Il ne peut plus être contenu, mais le phagocyter reste possible avec des moyens énormes.
Toutefois, les fabricants de vérités ont pour eux une population vieillissante qui ne s’informe que par la biais de la télévision et une jeunesse qui le fait uniquement par les publications automatiques de leur téléphone. L’information est donc globalement sous contrôle. La somme des deux générations fait l’essentiel de la population. Elle est de ce fait endoctrinée.
La bataille de la propagande est ouverte. Ce n’est plus « Combat pour Berlin », mais pour Bruxelles. Toutes les institutions sont mises à contribution. L’éducation nationale est en première ligne. Elle formate les esprits. Elle va s’appeler prochainement « la rééducation nationale ». C’est un réel lavage de cerveau qui s’opère comme dans les plus belles heures bolcheviques. A quand l’ouverture des goulags pour envoyer tous les résistants et autres réfractaires qui ont l’outrecuidance d’être objectifs et cultivés ?
La rétention de la vérité et l’invisibilisation des événements gênants pour l’État profond européen vont s’accélérer. Les sondages bidons et les enquêtes frelatées vont orienter plus que jamais l’opinion publique. Les attaques numériques, les piratages et autres délicatesses numériques vont s’étoffer. Pour certains créateurs de contenu, le déplaisir policier et/ou fiscal et/ou juridique va s’abattre sur eux. Des campagnes de dénigrement envers tous les nouveaux Beaumarchais, tous les pamphlétaires et tous les acteurs incontrôlés de l’opposition vont agiter l’espace public. Les médisances bien moisies vont envahir le giron public qui prend tout au premier degré. « J’ai vu, j’ai entendu, c’est donc vrai », voilà le credo populaire.
L’IA va rentrer elle aussi en scène. L’inquisition va l’utiliser pour faire des fausses photographies , des fausses vidéos et des faux podcasts pour détruire la réputation de ses opposants. Elle va jouer à fond la carte émotionnelle qui shunte si facilement la réflexion et l’objectivité.
En un mot, il va falloir garder la tête froide dans tout ce pataquès médiatique où la manipulation transpirera très gras.
DdG

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