La gendarmerie et l’Office de la chasse main dans la main
Hier en fin d’après-midi à Onzain : un agent de l’ONCFS constate que l’arme de ce chasseur est transportée correctement, sous le regard d’un gendarme. – (Photo NR, Jérôme Dutac)
Une trentaine de militaires et six agents de l’ONCFS ont mené une vaste opération de contrôle, hier soir, sur quatre sites du département.
La gendarmerie et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont uni leurs forces, hier soir, en Loir-et-Cher, à l’occasion d’une vaste opération de contrôle qui s’est étalée sur plusieurs sites pendant trois heures, sur réquisition du procureur de la République de Blois. Trente militaires placés sous les ordres du capitaine Joël Pilorget, commandant en second de la compagnie de Blois, ont été associés à six agents de l’ONCFS encadrés par l’inspecteur de l’environnement Christophe Flon. Les véhicules des chasseurs étaient ciblés, afin de contrôler le respect de la réglementation sur le transport de la venaison et aussi celle qui concerne les armes.
Une première cette saison
L’opération a débuté à 17 h 30, à Onzain, sur le giratoire de la RD 952, à l’intersection avec le pont qui franchit la Loire. Les contrôles se sont déroulés en deux actes : après les vérifications effectuées par les hommes de l’ONCFS, les gendarmes procédaient à des contrôles d’alcoolémie. « C’est la première fois que nous procédons de cette manière au cours de cette saison de chasse », explique le capitaine Pilorget.
A la même heure, une autre équipe mixte gendarmerie-police de l’environnement était à l’œuvre à Muides. Plus tard dans la soirée, les contrôles se sont déplacés à Mont-près-Chambord et à Saint-Laurent-Nouan. Avec, à chaque fois, le renfort d’un binôme de l’escadron départemental de la sécurité routière.
Ce week-end, l’actualité est venue tragiquement rappeler l’importance de bien respecter les règles de sécurité en matière de transport des armes de chasse. Samedi, vers 13 h, aux Montils, au retour d’une partie de chasse, un jeune homme de 16 ans a entrepris de nettoyer son fusil alors qu’il était toujours chargé. Le coup est parti accidentellement, blessant grièvement l’infortuné chasseur à un bras. Si son pronostic vital n’a pas été engagé, il a dû subir une longue intervention chirurgicale. Pour mémoire, la législation impose de transporter les armes déchargées et rangées dans un étui.
Source : La Nouvelle République
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