La gendarmerie au terme d’une année 2016 «difficile et éprouvante»
Rendez-vous annuel de la Sainte-Geneviève
C’était l’heure du bilan pour la gendarmerie ariégeoise réunie lundi à la caserne Sarrut, à l’occasion de la traditionnelle Sainte-Geneviève.
C’est une tradition, chaque année, les gendarmes fêtent leur sainte patronne, sainte Geneviève, dévolue à leur protection par un «bref» papal de Jean XXIII. Au delà de cette tradition qui place la gendarmerie sous l’égide de celle qui jadis s’opposa à Attila depuis les créneaux de Lutèce, c’est donc une tradition pour l’arme de dresser un bilan de son action. En l’occurrence pour le groupement de gendarmerie départementale de l’Ariège de revenir sur l’année écoulée et tracer les grandes lignes de celle qui débute. Un exercice auquel s’est plié le lieutenant-colonel Wanecque, commandant le groupement, après une prise d’armes au cours de laquelle furent remis les fanions à plusieurs unités du département.
2016, donc, année «difficile et éprouvante» -selon les mots du colonel – marquée par la mort en mission d’un officier à Tarascon, une accidentologie importante, les missions de sécurité du territoire face à la montée du terrorisme, la lutte contre la délinquance «ordinaire» avec au final 4 272 interventions de l’arme sur le territoire départemental.
Autant de préoccupations qui feront le quotidien de 2017, avec la volonté exprimée par le «patron» de la gendarmerie ariégeoise d’aller largement au devant des populations, afin que ce lien soit aussi garant de prévention, sans oublier la poursuite des rapports étroits avec les forces de sécurités des pays voisins. C’est à ce titre que la Guardia Civil espagnole, les «mossos» de Catalogne et les policiers d’Andore ont pris part à cette cérémonie, comme ils le font chaque année. «Ce partenariat avec ces derniers est essentiel, face à une criminalité protéiforme, avec une délinquance qui se ressemble» d’un côté ou d’un autre des Pyrénées, expliquait le lieutenant-colonel Wanecque. Des constats et des axes de travail qui ont été repris dans leurs allocutions respectives (voir ci-dessous) par la préfète de l’Ariège, et la procureure de la République, qui toutes deux se sont félicitées des relations de travail qui existent avec la gendarmerie. Elles ont renouvelé leur soutien à cette arme, éprouvée par des disparitions en service, notamment et dernièrement en Ariège, avec la mort du chef d’escadron Rusig.
2016 : 36 792 appels reçus au centre opérationnel
Si l’on doit retenir quelques chiffres de l’année 2016, on rappelera que la gendarmerie ariégeoise a traité 36 792 appels reçus au centre opérationnel (COG) quio nt donné lieu à 4272 interventions des militaires. Sur le nombre on trouve 285 interventions au titre des secours en montagne.
Source : La Dépêche
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