La direction de la gendarmerie a couvert un général auteur de harcèlement
Depuis 2017, la direction générale de la gendarmerie et le ministère de l’intérieur sont alertés sur les pratiques brutales du colonel Touron. Pourtant, il a été promu général, à la tête du Pôle judiciaire de l’institution. Ce n’est qu’après son départ à la retraite, en octobre 2022, que la hiérarchie a signalé à la justice les faits commis sur au moins neuf personnes.
22 février 2023 à 08h28
« Monsieur le Ministre, c’est une mère, une mère scandalisée par le sort fait à sa fille qui vous écrit, une mère prête à tout pour rétablir sa fille dans son honneur et sa dignité. Elle a subi une constante persécution de la part du colonel Touron, directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. […] Elle a été victime d’un burn-out. Un seul constat : M. Touron passe général et ma fille doit aller voir ailleurs. Peut-on tout faire en toute impunité ? Peut-on détruire moralement et physiquement mon enfant ? J’ai honte de voir cela. »
Lire la suite : Médiapart
Lire également :
- FranceTV Info – Harcèlement moral : une enquête ouverte contre l’ancien commandant du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale
Rappelons également un article que nous avions publié au mois de Mai 2019 : Le général Christian Rodriguez, n°2 de la gendarmerie et candidat au poste de directeur général est un vétéran de la guerre psychologique menée en 2010 contre le forum « gendarmes et citoyens ».
Rappelons aussi que depuis les arrêts de la CEDH du 24 octobre 2014, la France a été mise dans l’obligation d’autoriser la « Liberté d’Expression » à tous les militaires et à voté la Loi du 28 Juillet 2015 autorisant l’ensemble des militaires Français à se constituer en Association Professionnelle : Deux gendarmes de Haute-Vienne contraints de démissionner d’une association de défense de l’État de droit dans l’armée
L’un de nos lecteurs nous adresse l’article complet, soit neuf pages au format.pdf :
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