LA DÉMOLITION DE L’ÉGLISE SAINT-JACQUES D’ABBEVILLE N’EST PAS UNE SIMPLE DÉCISION ADMINISTRATIVE.
C’est une manifestation brutale d’une idéologie socialiste devenue destructrice, un sabotage délibéré de notre mémoire collective. Sous prétexte de modernité et de pragmatisme budgétaire, on efface des siècles d’histoire, détruisant ce qui fait le socle même de notre civilisation : nos racines culturelles et spirituelles. L’idéologie socialiste, dans sa dérive prétend œuvrer pour l’égalité, mais elle se transforme souvent en un nivellement par le bas. En érigeant la bureaucratie et la rationalité économique en dogmes absolus, elle sacrifie ce qui ne peut être comptabilisé : la mémoire, l’âme, la transcendance. C’est cette même logique froide qui a mené à la destruction de l’église Saint-Jacques, un monument qui incarnait bien plus qu’un bâtiment : un lien avec nos ancêtres, une preuve vivante de notre histoire. Cette démolition n’est pas un accident, mais le résultat d’un processus idéologique qui considère tout patrimoine comme inutile si ce n’est pas immédiatement rentable. L’héritage chrétien pilier de notre civilisation, est une cible facile pour une pensée qui cherche à déconstruire tout ce qui relie l’individu à une mémoire collective. L’église devient alors un symbole gênant, un obstacle à un projet de société où la religion, l’histoire et l’identité doivent être effacées au profit d’un homme déraciné, interchangeable, sans repères. La soviétisation rampante que nous observons est une conséquence directe de cette idéologie. Une société où l’État se substitue à l’histoire, où l’égalitarisme détruit toute verticalité, où les monuments qui incarnent nos valeurs sont remplacés par des bâtiments anonymes. La destruction de l’église Saint-Jacques, c’est cela : une énième étape vers une société sans âme, sans mémoire, sans identité. Le pire, c’est qu’en agissant ainsi, on nous dépossède de notre héritage, de ce qui nous relie aux générations passées et à celles à venir. Ils rasent des symboles pour nous rendre dociles, malléables, soumis à une pensée unique qui nie toute profondeur historique. Il est urgent de réagir. Urgent de dénoncer cette idéologie froide et dévastatrice qui sacrifie notre histoire sur l’autel d’une modernité déshumanisée. Défendre nos églises, nos monuments, notre patrimoine, ce n’est pas un acte passéiste. C’est un acte de résistance face à une idéologie qui sous couvert d’égalité, cherche à effacer ce que nous sommes pour mieux nous soumettre. Si nous cédons, si nous restons silencieux, nous serons complices de l’amnésie programmée de notre civilisation.
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