La bêtise comme seule boussole
Difficile de rester concentré, face aux décisions absurdes et cumulées d’un gouvernement devenu bateau ivre. Dans cette situation extraordinaire d’une pandémie qui n’en fini plus, ils trouvent encore le moyen de nous surprendre, sans pour autant nous amuser. Mais jusqu’où iront-ils ?
Le confinement serait finalement un bon révélateur de l’état de notre société et surtout de l’imagination débordante de nos gouvernants. Que se passe t’il là-haut, dans les brumes obscures de l’esprit sombre et déshumanisé des membres de ce gouvernement ? La décision de fermer les commerces « non-essentiels » et son application absurde qui oblige les librairies à garder portes closes, a provoqué, à raison, une forte contestation dans le pays. En regard de cette colère, au lieu de revenir sur cette décision et donc d’avouer une erreur, les brillants cerveaux du pouvoir ont finalement opté pour l’interdiction de vendre des livres dans les grandes surfaces.
C’est à se demander s’ils ont encore une raison ou s’ils ne sont que de simples robots humanoïdes dont la connerie serait le seul logiciel de fonctionnement. La bêtise n’a donc plus de limite ? Le seul ressort de ces petits esprits serait donc la concurrence commerciale ? Car quelle autre raison peut pousser à une telle logique ? Après nous avoir affirmé qu’il vaut mieux éviter de tomber malade, plutôt que d’augmenter les capacités hospitalières, alors que nous sommes en pleine pandémie et face à un virus que personne n’arrive à comprendre, ni à maitriser, voilà maintenant les Pieds Nickelés de l’Etat qui interdisent la vente de livre.
Passons les épisodes sur les masques qui ne servent à rien et qui deviennent obligatoires, mais payant.
Passons, sur la suppression des lits en pleine pandémie dans les hôpitaux.
Passons sur le refus d’augmenter les postes d’enseignants sous prétexte qu’ils ne servent pas à relancer l’économie.
Passons l’obligation de travailler, en prenant les transports en commun bondés, alors qu’il est interdit de sortir de chez soi pour autre chose.
Passons sur l’obligation de porter un masque dans la rue, mais pas sur une terrasse de café.
Passons sur les fermetures de cinémas, de théâtres, de bibliothèques ou de médiathèques, mais pas pour les hyper-marchés et les galeries marchandes avec dérogations pour certaines le dimanche.
Passons les propos débiles sur les rayons « communautaires » dans les supermarchés.
Passons sur toutes ces absurdités, passons sur ce manque de vision, sur l’amateurisme politique… Mais enfin… interdire la vente de livres en France. Dans ce pays ? Au moment en plus, où s’ouvre la saison littéraire. Ils sont fous ! Il n’y a plus de sens commun ! Il n’y a plus de raison ! On pourrait comprendre tellement d’interdictions, même en étant en désaccord, mais interdire la vente de livres ? Et ensuite quoi interdire ? La musique, la peinture, la photographie ? Nous ne pouvons plus aller au cinéma, au théâtre au concert, au musée, que veulent-il à la fin ces dingues ? Devant tant de bêtise et d’ignominie, une seule question. Vont-ils tomber plus bas ? Une chose est sûre, même s’ils revenaient sur cette décision, le mal est fait. Ce gouvernement pour l’histoire sera celui qui a interdit la vente généralisée des livres même si cela s’est fait dans un contexte particulier. Il n’y aura aucune excuse valable, aucune explication plausible. Le mal est fait, le symbole est destructeur et cette histoire est à pleurer. Passons…. et puis non, ne passons pas.
Source : Médiapart
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