KERIZINEN, conférence le 26 octobre 2024
Lieu de paix, de prière, source de miséricorde
FINISTÈRE
Grâce à une lectrice de Morzhed hoc’h, nous avons découvert Kerizinen, ce haut lieu de prière directement connecté avec Notre-Dame du Très Saint Rosaire.
C’est à partir des apparitions de Jésus et Marie qu’eut Jeanne-Louise Ramonet dès 1938 dans un champ aux abords de sa maison, que sa renommée modeste et locale au départ, fut de plus en plus grandissante au fil des années. Elle consigna humblement dans un cahier ordinaire les révélations qui lui ont été faites par ces voix impénétrables. Elle avait diffusé ces consignes et autres souhaits divins à son entourage, puis chemin faisant de la quête spirituelle, sa parole sortit de sa périphérie locale. Le message délivré fut colporté au-delà des frontières de son canton. Il arriva jusqu’à l’évêché de Quimper qui n’empêcha pas qu’on prie la Vierge Marie ni que « des fidèles s’associent dans ce but louable ». Encore heureux qu’il ne s’y opposa pas à ce relent de ferveur religieuse et acte de foi. Il est vrai que depuis Vatican II tout est possible.
Comme il est dit in situ et sur le site, « Les écrits de Jeanne-Louise insistent sur la compassion de Marie et son union avec le Christ, ils appellent à prier et à se tourner vers leurs deux Cœurs unis dans l’Esprit Saint. Ils soulignent également les conséquences graves de l’oubli de Dieu, et encouragent à la conversion car Jésus est le Chemin, la Vérité, la Vie. Ces écrits sont aussi une invitation aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, à la prière, en particulier le Rosaire et à l’exigence de l’amour du prochain ».
Les grands mécréants que nous sommes à la rédaction, nous restons dubitatif sur ce que « Le 13 juillet 1952, des pèlerins ont vu couler de l’eau en contrebas du champ des apparitions. Depuis, cette eau n’a jamais tari et, d’après beaucoup de témoignages, de nombreuses grâces ont été obtenues par l’intermédiaire de cette eau ». Nous voyons là une tardive récupération très certainement inconsciente d’un ancien culte dédié à une déesse de l’époque mégalithique, devenue depuis l’ère chrétienne une vierge noire locale disparue. Son eau est miraculeuse comme il se doit. Nous aimerions connaître l’ancien nom de cette source car il nous donnerait des éléments majeurs pour identifier la divinité ondine, source de vie qui délivre ses bienfaits.
Il faut en convenir, les lieux où errent tangiblement des caresses mystérieuses autour de l’oratoire sont calmes et reposants. La ferveur des croyants impriment certainement dans l’air des flux métaphysiques apaisants et régénérateurs. Il est indéniable que la résonance chthonienne est forte dans ce périmètre. La source n’est pas étrangère à cette infiltration spirituelle dans nos âmes.
Cette eau doit avoir de réelles propriétés autres que celles de galvaniser la dévotion car nous avons vu plusieurs personnes faire le plein de ce précieux liquide dans des grosses bonbonnes. Pour le coup, nous avons nous aussi rempli nos gourdes. Sait-on jamais.
Croyants ou pas, il faut venir visiter et s’imprégner de l’ambiance quasi ésotérique de Kerizinen. Un peu de liaison religieuse ne nous a pas fait de mal, nous les grands impies de la rédaction. Nous avons été écrasés par ce silence de plomb qui remplit cet espace profond.
Merci à notre lectrice qui nous a permis de nous reconnecter avec des mystères qui nous échappent. Nous avons eu un grand moment de quiétude et de félicité, ce qui devient rare de nos jours.
Source : Morzhed-Hoch
Témoignage de Ronald Guillaumont :
Je ne veux rien affirmer ici ni tenter de convaincre qui que ce soit, néanmoins après de très nombreuses années passées, il est de mon devoir de porter témoignage. A chacun d’en tirer les conclusions qu’il ou elle veut suivant ses convictions. En ce qui me concerne je dirais simplement « Je sais…. » :
En ce qui concerne Kérizinen qui est proche de chez moi, je connais depuis très longtemps, depuis mon enfance. J’ai eu l’occasion de rencontrer et de parler avec Jeanne-Louise Ramonet à l’époque.
Sans vouloir en faire la promotion, je voudrais vous apporter mon témoignage et vous raconter un événement particulier que j’ai vécu en ce lieu. Cela s’est passé alors que j’étais encore en activité de service.
J’avais contracté un zona situé dans mon oreille interne du coté droit. Cela a eu pour conséquence une paralysie complète de mon visage côté droit, depuis le sommet du crâne jusqu’à la base du cou. Mon œil droit ne s’ouvrait ni ne se fermait plus et pire encore il ne produisait plus de larme, ce qui entrainait une sécheresse du globe oculaire très douloureuse.
Ayant consulté un neurologue celui-ci m’annonça, après divers tests électriques, qu’il ne pouvait rien pour moi et que cet handicap serait définitif. J’étais condamné a mettre régulièrement des gouttes dans mon œil pour éviter la sécheresse oculaire. Le soir pour dormir je scotchais la paupière de mon œil pour le garder fermé la nuit et je le scotchais de façon inverse le jour pour le garder ouvert. Si j’oubliais mes gouttes (larmes artificielles) la douleur me rappelait vite à l’ordre et bien sur m’interdisait de conduire mon véhicule. Cela faisait plusieurs mois que je souffrais ainsi.
C’est dans ces circonstances qu’un après midi je me suis rendu en famille et avec des amis à Kérizinen. Mais au cours de la visite je me suis rendu compte que j’avais oublié les gouttes pour mon œil et celui-ci commençait à sécher. La douleur commençait à se faire sentir. J’ai donc demandé à l’un de mes amis de prendre le volant de mon véhicule pour le retour à la maison. Rassuré sur ce point la je continuais la visite des lieux pour mes amis….
C’est au cours de cette visite qu’à un certain moment j’ai réalisé que mon œil ne me faisait plus souffrir. La douleur avait complètement disparue, à tel point que j’ai dit à mon ami que je serai capable de conduire pour le retour.
Nous sommes rentrés chez moi et depuis cet instant passé à l’intérieur de l’oratoire de Kérizinen, je n’ai jamais plus eu mal à mon œil droit. Je n’avais plus besoin des larmes artificielles.
A chacun de penser ce qu’il veut de mon histoire. Hasard ou pas, cet événement restera marqué en moi et en tant que croyant, je ne peux m’empêcher de penser que cette visite à Kérizinen aura été bénéfique pour moi.
Pour conclure cette histoire je dois ajouter, malgré la condamnation du neurologue, qu’à ce jour j’ai récupéré l’usage de mon visage à plus de 95%.
Ronald
PS. Je dois ajouter que je possède en ce moment chez moi un flacon en plastique transparent contenant de l’eau de source de Kerizinen recueillie au moment des faits relatés ci-dessus. Cela fait plus de 20 ans que ce flacon est dans mon bureau exposé à la lumière. Néanmoins cette eau, vieille de 20 ans, est toujours aussi claire, transparente et buvable alors que normalement elle aurait du verdir…
Laisser un commentaire