«Je suis pour raser le Sacré-Cœur» : le politologue ex-LFI Thomas Guénolé soulève un tollé sur le plateau de TPMP

Sur le plateau de Touche pas à mon poste, mardi 22 octobre, le politologue Thomas Guénolé a affirmé être pour que le Sacré-Cœur soit « rasé », dénonçant un monument « construit pour expier les péchés des communards de Paris ».

Laurinda Brunet 23/10/2024 à 18:17

Le Sacré-Cœur à Paris.
Le Sacré-Cœur à Paris. © ANDBZ/ABACA

Ce lundi, les forces de l’ordre ont évacué, sur demande de la mairie, les boulistes du Clap, récalcitrants à l’idée de quitter leur terrain historique de Montmartre. Les images des CRS délogeant les membres du club, qui occupaient le site jour et nuit depuis six mois, ont été vivement relayées. Le sujet a été évoqué dans Touche pas à mon poste, mardi 22 octobre.

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Alors qu’un hôtel de luxe doit être construit à l’emplacement du club de pétanque, le politologue Thomas Guénolé a indiqué préférer que ce soit le Sacré-Cœur qui soit « rasé ». « Si on rase le Sacré-Cœur pour mettre l’hôtel à la place, moi je suis pour », a-t-il affirmé, provoquant un tollé sur le plateau. « Quelle horreur », a notamment commenté Cyril Hanouna.

Un monument « construit pour expier les péchés des communards »

« Le Sacré-Cœur a été construit pour expier les péchés des communards de Paris », a poursuivi l’ancien Insoumis. Décrivant la basilique comme « une merde meringuée géante » qu’il trouve « détestable du point de vue architectural », Thomas Guénolé a finalement expliqué qu’il serait « ravi qu’on en fasse un musée des communards ». Les communards étaient des républicains partisans de la démocratie directe. Lors de la guerre civile de 1871, ils furent écrasés militairement par l’armée régulière française fidèle au gouvernement de Versailles.

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En réaction à ces propos, Patrick Sbalchiero, journaliste et historien français, a démenti cette affirmation dans une interview accordée au Figaro, ce mercredi. « Non, la basilique de Montmartre n’a pas été érigée en expiation des victimes de la Commune ! », a-t-il soutenu. « C’est là une erreur historique répétée et diffusée par maintes personnes », a assuré l’historien.

Source : Le JDD

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