Ivre, il menace, insulte et crache sur des gendarmes
Rodez (12) – Tribunal correctionnel
D. P. comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Rodez dans le cadre d’une comparution immédiate. Samedi soir, les gendarmes sont appelés par les vigiles de la fête qui avait lieu à Capdenac. Le prévenu, ivre, ennuyait un jeune qui jouait avec un punching-ball. Lorsque les vigiles sont intervenus, D. P. a mis un coup de poing à l’un d’eux, et c’est à ce moment que les gendarmes sont arrivés. D. P. s’est avéré très difficile à maîtriser. Il a proféré des menaces à l’encontre des forces de l’ordre, de leurs familles, et a également craché dans la bouche et les yeux de l’un des gendarmes après avoir dit qu’il était porteur du VIH. Même s’il a par ailleurs révélé que c’était faux, le gendarme a été très éprouvé et s’est constitué partie civile.
Pour le procureur, ces faits sont intolérables. Si les militaires sont habitués à des conditions de travail difficile, «ces attaques et menaces ignobles ne sont pas acceptables».
Par conséquent, il a requis «une peine sévère», à savoir 18 mois d’emprisonnement, dont 12 assortis du sursis, avec une obligation de se faire soigner pour ses problèmes d’alcool, de travailler, et d’indemniser les victimes. Pour l’avocate de la défense, D. P. a besoin d’aide, et la prison n’est pas le choix judicieux, le prévenu étant actuellement en CDD. Cependant, le tribunal s’est rangé à l’avis du procureur, et D. P. a été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 12 assortis du sursis et de mise à l’épreuve.
Conduite sans permis et refus d’obtempérer
M. L. âgé de 19 ans, a été arrêté dans la nuit du 5 au 6 septembre 2014 à Millau. Il comparaissait hier pour conduite sans permis, défaut d’assurance, conduite sous l’empire d’un état alcoolique, refus d’obtempérer, résistance aux policiers, ainsi que violence envers eux, notamment en tentant de les percuter avec son véhicule.
Il est environ 2 heures 30 du matin lorsque la BAC prend M. L., connu des
de police, en flagrant délit de conduite sans permis. Il est alors pris en chasse lors d’une course-poursuite qui dure «environ 5 minutes».Finalement, il stoppe son véhicule. Selon lui, il est «braqué avec une arme» et se rend immédiatement. Selon les policiers, il se débat, est difficile à maîtriser, et il refuse les tests sanguins.
Trois des fonctionnaires de police ont porté plainte à son encontre. Pour le procureur, il s’agit d’une «litanie d’infraction». En effet, le casier du prévenu fait déjà mention de 6 condamnations, et il doit également comparaître encore à deux reprises devant le tribunal.
Le procureur a donc demandé une peine «sévère», à savoir 9 mois d’emprisonnement.
C’est à cette peine que M. L. a été condamné. Il doit également indemniser chaque policier qui a porté plainte à hauteur de 300 € ainsi que 150 € au titre de l’article 475-1.
Source : La Dépêche
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