Injections anti-Covid : Bill Gates et 16 autres accusé.es vont devoir rendre des comptes devant un tribunal néerlandais.

Le 16 octobre 2024, un juge du tribunal de Leeuwarden aux Pays-Bas s’est déclaré compétent pour examiner si Bill Gates, comme 16 autres personnes physiques et morales, est coupable d’avoir induit en erreur le public sur la sécurité et l’efficacité des prétendus  »vaccins » contre le Covid19 et d’avoir mis en danger la santé des citoyen.nes.

Ce jugement intervient dans une procédure civile initiée le 10 juillet 2023 par une association néerlandaise nommée « RechtopRecht » (Droit au Droit) contre 17 personnes physiques et personnes morales pour avoir trompé le public à propos de la sécurité et de l’efficacité des prétendus  »vaccins » anti-Covid19 et pour avoir mis en danger la santé et la vie de sept personnes.

L’association et son avocat principal Me Arno van Kessel représentent en effet sept citoyen.nes néerlandais.es ordinaires qui étaient en bonne santé avant 2020, qui avaient confiance dans les vaccins et qui sont tombé.es malades après avoir reçu les injections anti-Covid19. Sur les 7 plaignant.es du début, un est décédé des suites de sa maladie.

Cette plainte a été déposée devant le tribunal de district de Leeuwarden, dans le nord des Pays-Bas. Elle se présente comme une assignation à comparaître délivrée aux 17 accusé.es (qu’on appelle aussi défendeurs et défenderesses) : l’assignation (qui fait plus de 80 pages en format PDF et qui est rédigée en néerlandais) est mise en ligne sur le site de l’association : https://rechtoprecht.online/

Elle est fondée essentiellement sur le code pénal et le code de procédure pénale néerlandais, avec avec des incriminations pénales comme les atteintes à la santé des plaignant.es ou « attentat pris dans l’intention de placer tout ou partie du royaume sous domination étrangère ». Des griefs précis sont avancés contre chacun des défendeurs : il est remarquable que toutes les pièces (PDF, vidéos, captures d’écran, photographies) étayant les accusations sont téléchargeables à partir de liens hypertexte dans la plainte en ligne.

L’assignation vise d’abord l’état néerlandais lui-même, ainsi que différentes personnalités de la vie politique, médiatique et industrielle des Pays-Bas, dont beaucoup ont fait partie de la Cellule de gestion des épidémies (OMT = Outbreak Management Team) :

  • Ernst Kuipers, médecin, président du National Acute Care Network (LNAZ) qui joua un grand rôle dans la pseudo-pandémie de Covid19 et ministre de la Santé en 2022-2024 ;
  • Mark Rutte, ancien Premier ministre des Pays-Bas et actuel Secrétaire général de l’OTAN ;
  • Hugo de Jonge, ancien ministre de la Santé en 2020-2022 et responsable de la gestion de la pseudo-crise sanitaire ;
  • Sigrid Kaag, ancienne vice-Première ministre et ministre des Finances des Pays-Bas ;
  • Jaap van Dissel, directeur de l’Institut national de Santé publique, l’équivalent néerlandais de Anthony Fauci aux USA ou de Jérôme Salomon en France ;
  • Agnes Kant, directrice générale du Lareb, le centre national de pharmacovigilance, équivalent de l’ANSM en France ;
  • Wopke Hoekstra, ancien ministre des affaires étrangères et actuel commissaire européen à l’action climatique, qui a travaillé pour la société Shell et le cabinet McKinsey.

Mais il y a aussi des personnalités étrangères très connues :

  • Albert Bourla, directeur général de la firme pharmaceutique Pfizer depuis le 1er janvier 2019,
  • William Henry Gates III, dit Bill Gates, créateur de Microsoft et actuel directeur de la fondation Bill-et-Melinda-Gates, fondation humaniste philanthropique créée en janvier 2000.

Lorsque Bill Gates a reçu l’assignation l’an dernier, il a choisi le très connu cabinet d’avocats Pels Rijcken, basé à La Haye, pour le défendre : il n’a pas rejeté la plainte mais a affirmé que le tribunal néerlandais était incompétent pour l’examiner puisque lui-même ne résidait pas aux Pays-Bas mais aux États-Unis. Le tribunal devait donc trancher sur ce point et une audience publique s’est tenue le 18 septembre 2024 : le jugement du 16 octobre affirme que le tribunal néerlandais est compétent pour juger Bill Gates au même titre que les autres 16 accusé.es.

J’expliquerai l’importance de ce jugement dans un second article mais d’abord je vais présenter l’argumentation des 7 plaignant.es contre 4 accusé.es, en reprenant l’analyse de Me X dans deux vidéos Youtube en 2023 et 2024.

I. Mark Rutte

Mark Rutte, 57 ans, a travaillé comme cadre des ressources humaines dans la multinationale anglo-néerlandaise Unilever. Passé en politique, il entre dans un gouvernement de droite en 2003 puis se fait élire député. Devenu chef du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), il est Premier ministre des Pays-Bas du 14 octobre 2010 au 2 juillet 2024. depuis le 1er octobre 2024, il a succédé à Jens Stoltenberg comme secrétaire général de l’OTAN : et bien sûr il n’a aucune envie de laisser la Russie s’imposer facilement en Ukraine de l’Est…

Rutte était un poulain du Forum économique mondial, fondé par Klaus Schawb en 1971 avec cet définition : « des dirigeants économiques, de chefs d’entreprises et de dirigeants gouvernementaux réunis dans une communauté globale et s’engageant à améliorer l’état du monde ». Cette proximité de Rutte avec le FEM ressort notamment de diverses lettres de Schwab adressées à Rutte, par exemple une lettre datée du 20 octobre 2020. Cette lettre montre que des idées et des plans sont forgés à partir du FEM pour réformer le monde post-Covid19 et l’ensemble de ces réformes est la Grande Réinitialisation ou Great Reset, du nom du livre co-écrit par Schwab et Thierry Malleret et publié à Genève en juin 2020 : Covid-19, la Grande réinitialisation.

Dans cette lettre du 20 octobre 2020, Klaus Schwab charge Mark Rutte de veiller que les Pays-Bas mènent ces réformes en Europe ; et pour cela, les injections des prétendus  »vaccins anti-Covid19 » sont cruciales. Mark Rutte a accepté cette mission pour le compte du FEM et il a donc conseillé les injections à la population néerlandaise. La plainte allègue que Rutte savait que le récit de la soi-disant pandémie de Covid-19 n’était pas vraie et que les injections du vaccin anti-Covid19, en particulier certains lots, pouvaient causer de graves dommages physiques. Les espoirs portés par Mark Rutte n’étaient rien d’autre qu’un moyen d’induire en erreur les Néerlandais.es afin de faire aboutir le projet de réformes post-Covid19. La tromperie de Rutte, selon les plaignant.es, était d’une nature sans précédent, d’autant plus qu’au moment des déclarations citées, il savait déjà que dans un procès Pfizer initié par d’autres citoyens, plus de 11.000 personnes avaient subi de graves blessures physiques permanentes après avoir reçu les injections du prétendu vaccin anti-Covid19.

La plainte rappelle que, le 10 octobre 2022, lors d’une série d’auditions devant la commission spéciale du Parlement sur le COVID-19 avec cinq représentants de l’industrie pharmaceutique, Janine Small, présidente des marchés internationaux développés de la société Pfizer et représentante de Albert Bourla (qui avait refusé de se déplacer), a formellement reconnu que Pfizer n’avait jamais testé le vaccin Covid-19 relativement à la transmission du coronavirus. Mark Rutte ne pouvait pas ignorer cela. En conséquence, il savait également que la doctrine « Vaccinez-vous pour les autres » était un mensonge et une tromperie psychologique, et ne visait qu’à persuader les gens de se faire injecter le  »vaccin anti-Covid19 ». La responsabilité de Mark Rutte est aggravée du fait qu’il a martelé que le refus de se faire vacciner était « anti-social ».

II. L’état néerlandais du Royaume des Pays-Bas.

Selon les plaignant.es, l’état aurait méconnu son obligation d’enquêter dès qu’il a eu connaissance du crime que pouvait constituer la campagne de vaccination contre le Covid-19, alors que « de nombreux citoyens néerlandais, bienveillants et bien informés, ont exprimé leurs sérieuses objections et préoccupations aux autorités néerlandaises, mais que rien n’a été fait par la suite à ce sujet. »

En outre, les plaignant.es accusent leur état d’avoir « publiquement menacé de mort, à la télévision nationale, les personnes qui ne voulaient pas se faire injecter le vaccin anti-Covid19. À cette fin, l’état avait commandé deux messages vidéo horribles par l’intermédiaire de ces radiodiffuseurs publics, et les a diffusés via la chaîne de télévision Postbus51 du gouvernement central. Dans ces clips vidéo, le message clair est donné que les personnes qui ne se sont pas fait vacciner contre le Covid19 doivent être assassinées sans pitié. Un tel message de l’état est abject et infâme. »

Une preuve de ces clips est apportée par des captures d’écran datant d’octobre 2021. L’avocate Me X (auteure des 2 capsules juridiques sur Youtube) a regardé ces vidéos et confirme que le message est brutal, dans la même veine que la répression policière aux Pays-Bas depuis 2020…

III. Albert Bourla

Albert Bourla (de son vrai nom Alvértos Bourlá puisqu’il est né à Thessalonique en Grèce en 1961) a suivi une formation de docteur vétérinaire puis est entré dans la société pharmaceutique Pfizer : directeur en 1993, il est devenu directeur général le 1er janvier 2019 et a ensuite pris toutes les décisions importantes.

La plainte constate que Bourla est lui aussi en lien avec le FEM de Klaus SCHWAB : il en est membre et Pfizer est un contributeur. Bourla défendait le FEM et le projet post-Covid19 de la Grande réinitialisation. Au moment de la fabrication des pseudo  »vaccins » anti-Covid19, Bourla a fait plusieurs communications et promesses officielles à propos de ces produits expérimentaux.

Selon l’avocat des plaignant.es, Bourla savait cependant que Pfizer et d’autres fabricants de  »vaccins » anti-Covid19 n’avaient prêté aucune attention à la prévention de la transmission du supposé nouveau coronavirus lors du développement des  »vaccins ». Bourla savait que l’information du public mondial (et donc aussi des 7 plaignant.es néerlandais.es) reposait sur un grand malentendu en grande partie créé par lui. En effet, toute la politique de lutte contre le Covid19 dans le monde était basée sur l’idée que, grâce à la vaccination, la transmission du prétendu virus pouvait être évitée, faisant de la vaccination un moyen efficace de lutter contre la prétendue pandémie.

La plainte rappelle encore que, le 10 octobre 2022, la suppléante de Albert Bourla devant la commission spéciale du Parlement européen dû répondre à une question de l’eurodéputé néerlandais Rob Roos : «Le vaccin Pfizer contre le Covid a-t-il été testé quant à sa capacité à prévenir la transmission du virus avant son arrivée sur le marché ?». Mme Small a répondu «Non», expliquant que les équipes de Pfizer devaient alors « avancer à la vitesse de la science pour vraiment comprendre ce qui se passait sur le marché» et que, « de ce point de vue, Pfizer devait prendre des risques sur tout. » Cette référence à la rapidité de la science a été faite à maintes reprises par Bourla et les autres accusé.es mais elle est fausse et mensongère, selon l’avocat Me Arno van Kessel, car en réalité les injections anti-Covid19 avaient été développées avant la prétendue pandémie : cette affirmation est étayée par des documents plus loin dans la plainte.

La plainte détaille ensuite le raisonnement par lequel les demandeurs estiment que d’autres substances comme l’oxyde de graphène sont bien présentes dans les injections : « Le modus operandi extrêmement vicieux de Bourla pour ne pas diffuser des informations cruciales sur le contenu et la fonction de son vaccin à ARNm COMIRNATY BNT162b2 s’applique également à la présence d’oxyde de graphène dans chacune des injections d’ARN messager, que ce soit de Pfizer ou de Moderna. » En renvoyant à des documents téléchargeables,Me Arno van Kessel conclut : « Au vu de ce qui précède, l’oxyde de graphène peut être qualifié de composant principal du vaccin Pfizer anti-Covid19. Il va sans dire que l’oxyde de graphène, qui est hautement toxique pour les humains, n’aurait pas dû faire partie du vaccin et, l’aurait-on su, personne n’aurait été prêt à se faire injecter ce poison. »

IV. William Henry Gates III, dit Bill Gates.

La plainte retrace le parcours de ce milliardaire philanthrope, depuis la création de Microsoft jusqu’à sa fondation et ses autres sociétés, la manière dont il a pénétré des instances internationales comme l’Organisation mondiale de la Santé et GAVI, l’Alliance des Vaccins, ses prédictions sur de futures épidémies, des brevets déjà déposés en 2015. Surtout, la plainte rappelle que la Fondation Gates a co-organisé le 18 octobre 2019 à New York, avec le Forum de Davos et le Centre John John Hopkins de sécurité sanitaire, l’exercice de simulation Event 201 : il s’agissait explicitement de planifier la réaction de sociétés transnationales et de gouvernements à une épidémie de coronavirus.

La plainte rappelle les liens de Bill Gates avec l’entreprise Moderna et avec le NIAID (Institut national des allergies et maladies infectieuses, un centre de recherche du département de la Santé des USA) de Anthony Fauci, mais aussi les investissements de Gates dans la société Heineken, elle aussi partenaire du FEM : Heineken a participé à la campagne de promotion des injections notamment par le slogan publicitaire « La nuit appartient aux vacciné.es », sous-entendant que les non-injecté.es ne pourraient plus mener une vie normale en sortant le soir et en faisant la fête.

Ainsi, l’avocat Me van Kessel insiste sur l’importance que les déclarations de Gates ont pu avoir sur la population alors qu’il clamait haut et fort que les injections seraient sûres et efficaces avant même qu’elles ne soient disponibles.

« Il est impossible que Gates, qui avait tout l’intérêt et toutes les ressources, n’ait pas su que, lors des essais cliniques de Pfizer de novembre-décembre 2020, des sujets étaient décédés et d’autres avaient subi des blessures physiques irréversibles. De plus, il est établi que Gates savait qu’un élément important des vaccins anti-Covid19 à ARN messager était l’utilisation du très dangereux oxyde de graphène tel que décrit par Bourla. Il ne fait aucun doute que Gates a délibérément violé le respect de la santé [des plaignant.es]. » (§224)

Un exemple très connu des déclarations de Bill Gates est cette capsule vidéo publiée sur la chaîne Youtube de Gates le 30 avril 2020 et intitulée : « Je vous explique la course au vaccin Covid-19 » :

Selon Me X, qui a consacré deux vidéos à cette plainte en juillet 2023 et octobre 2024, cette plainte est un travail remarquable, semblable aux documents d’une autre avocate ayant résisté à la tyrannie covidiste, Me Virginie de Araujo Recchia. Cette procédure civile est une première judiciaire dans la mesure où la Fondation RechtopRecht, les 7 plaignant.es et leurs avocats affirment que la  »crise » du Covid-19 n’a pas seulement été une prétendue pandémie mais faisait partie d’un agenda beaucoup plus vaste connu comme la Grande réinitialisation ou le Great Reset, créé et promu par le Forum de Davos et son patron Klaus Schwab. Les victimes des injections accusent les 17 personnes physiques et morales d’avoir agi à la fois individuellement et collectivement pour mettre en danger leur santé, leur causant effectivement de très graves dommages.

Dans le prochain article, j’expliquerai le raisonnement du juge néerlandais pour affirmer sa compétence à juger le citoyen étatsunien Bill Gates avec et sur le même plan que les autres accusé.es de nationalité néerlandaise, et pourquoi ce jugement est important.

Jocelyne Chassard

Sources :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *