Info Caradisiac – Gendarmerie : trop coûteuses, les Mégane RS ne seraient pas remplacées
Si vous êtes un gros rouleur, vous croisez régulièrement les Mégane RS de la Gendarmerie. Mais ce pourrait bientôt ne plus être le cas. Pour des raisons budgétaires, la flotte de véhicules rapides d’intervention ne serait pas renouvelée.
La Mégane RS est utilisée par la Gendarmerie Nationale depuis 2011. La compacte française avait alors pris la relève de la Subaru Impreza STI. Les premiers exemplaires ayant plus de cinq ans au compteur, la question de leur renouvellement commençait à se poser. Les hommes en bleu allaient-ils se laisser tenter par la prochaine génération, attendue en fin d’année ? Changer de crémerie et opter pour la Peugeot 308 GTi ?
Apparemment, ces scénarios sont à oublier. Une source proche du dossier a confié à Caradisiac que les actuelles Mégane RS ne seraient pas remplacées lorsque les autos auront atteint l’âge de la retraite. En cause : les coûts d’entretien et d’utilisation de la flotte, trop élevés, surtout en rapport avec le retour sur investissement.
Pour rappel, les Mégane RS sont utilisées par les ERI (équipes rapides d’intervention), le nouveau nom des BRI (brigades rapides d’intervention) dissoutes en 2015 et dont les unités ont été rattachées aux Pelotons Motorisés et Pelotons d’Autoroute. Ce sont aussi des têtes de gondole, visibles sur les affiches de recrutement et dans les salons étudiants.
Les biens confisqués à la place
Mais alors, les gendarmes vont-ils devoir rester sur le bord de la route avec leur break diesel et regarder filer les chauffards ? Pas vraiment, car les ERI pourraient utiliser les bolides saisis au titre des avoirs criminels. Le journal Le Figaro révélait d’ailleurs il y a quelques jours que 800 véhicules ont été confisqués en 2016.
La justice confisque obligatoirement les autos des personnes en récidive de grand excès de vitesse (+ de 50 km/h, si le contrevenant est propriétaire de l’auto), une procédure mise en place avec la loi Loppsi2. Si le juge prononce la peine de confiscation, le véhicule est détruit, vendu (l’argent étant alors reversé à l’État) ou peut être utilisé par l’État.
Nous avons tenté de joindre les services concernés afin d’en savoir plus, mais pour l’instant sans succès.
Source : Info Caradisiac
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