Incendie de la cathédrale de Nantes : enquête ouverte pour incendie volontaire
La cathédrale gothique Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes a été victime samedi d’un incendie, rapidement circonscrit, mais qui a toutefois détruit le grand orgue, un événement qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pour « incendie volontaire » tandis que le Premier ministre Jean Castex s’est rendu sur place.
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Pas de traces d’effraction
Les premières constations réalisées dans le cadre de l’enquête pour « incendie volontaire » dans la cathédrale de Nantes n’ont pas permis de trouver de traces d’effraction, a précisé samedi le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès. « On n’a pas trouvé dans les accès extérieurs de traces d’effraction », a-t-il dit. Trois points de départ de feu ont été constatés dans la cathédrale « à une distance conséquente les uns des autres », a-t-il précisé. L’un des départs de feu était situé au niveau du grand orgue, qui a été ravagé par l’incendie.
Selon le père Hubert Champenois, recteur de la cathédrale, « tout était en ordre hier soir ». La cathédrale est habituellement ouverte au public de 8h à 19h. « Chaque soir, avant de la fermer, une inspection très précise » est effectuée, a-t-il dit.
La police judiciaire a été saisie et un expert incendie du laboratoire de police technique et scientifique de Paris devait se rendre à Nantes pour examiner les départs de feu et l’installation électrique de la cathédrale.
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Jean Castex a témoigné de « la solidarité de la Nation »
Le Premier ministre Jean Castex s’est rendu samedi après-midi à la cathédrale de Nantes avec les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et de la Culture, Roselyne Bachelot. « Je veux savoir ce qui s’est passé, je vais d’abord manifester ma solidarité avec la population nantaise », avait indiqué le chef du gouvernement à plusieurs journalistes, alors qu’il se trouvait dans son fief de Prades (Pyrénées-Orientales), le matin.
Il a tenu à rendre hommage au « grand professionnalisme » des sapeurs-pompiers, qui ont lutté contre le sinistre. Jean Castex a également témoigné de la « solidarité de la Nation », « au moment où ce drame frappe cette belle et grande ville de Nantes ». « Place désormais à l’enquête, placée sous l’autorité du procureur de la République, a poursuivi le Premier ministre. A ce stade, je ne dispose d’aucun élément précis d’information. » Il a enfin évoqué l’étape suivante, celle de la « reconstruction », en précisant qu’elle devrait être « la plus rapide possible », et que l’Etat y prendrait « toute sa part ».
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