Ils s’attaquent au commissariat pour faire libérer un copain, ils écopent… d’un rappel à la loi !
Dimanche soir, sept jeunes s’en sont pris au commissariat de police d’Arras pour tenter de faire libérer un de leurs copains, interpellé dans l’après-midi pour avoir jeté des projectiles sur la police, tour Saint-Jean.
La police indique que le commissariat d’Arras a été « attaqué », hier dimanche soir. – VDNPQR
Après le doigt cassé du policier, après les jets de cailloux sur les forces de l’ordre la semaine dernière au parc du palais Saint-Vaast, voici désormais qu’on jette des boules de terre sur les policiers d’Arras. Cela s’est passé hier dimanche, tour Saint-Jean à Arras.
Tout commence dans l’après-midi, quand la police est sollicitée pour des perturbateurs qui boient et occupent les parties communes. Sur place, les forces de l’ordre constatent qu’il s’agit d’une poignée de jeunes des foyers Benoît-Labre et des Hochettes, précise le commissariat. Au moment d’intervenir, les policiers essuient des jets de boules de terre. Un des lanceurs, âgé de 18 ans, est identifié, puis contrôlé et interpellé. Une arrestation lors de laquelle le suspect se rebelle et se montre outrageant.
Incompréhension au commissariat
L’affaire aurait pu s’arrêter là. Sauf que le soir-même, vers 22 heures, en pleine nuit, sept copains du gardé à vue débarquent au commissariat et s’attaquent aux portes, tapant dans les vitres. Puis ils font le tour et essaient d’escalader la grille à l’arrière du bâtiment pour délivrer leur camarade. Les jeunes sont finalement mis en fuite, poursuivis et interpellés à leur tour par des patrouilles et les effectifs des brigades anticriminalité. Ils sont âgés de 15 et 16 ans… et ne sont pas d’Arras.
À l’issue des gardes à vue, le lanceur de boules de terre a écopé d’une composition pénale. Ses « sauveteurs » s’en sortent quant à eux avec… un simple rappel à la loi, puisqu’aucune dégradation ou violence n’a été commise, d’un point de vue purement juridique. Une orientation judiciaire prise par le parquet de Béthune (les jeunes en dépendent) qui provoque une certaine incompréhension boulevard de la Liberté. Des policiers estiment que s’attaquer à un commissariat aurait mérité une réponse pénale plus ferme.
Source : La Voix du Nord
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