Ils ont choisi de devenir réservistes dans la gendarmerie

De gauche à droite, Emmanuel Da Costa, Coralie Leblanc, Martin Lamberdière.

De gauche à droite, Emmanuel Da Costa, Coralie Leblanc, Martin Lamberdière. |

Emmanuel Da Costa, Coralie Leblanc, Martin Lamberdière sont salariés ou étudiants et respectivement sergent-chef, caporal-chef et 2e classe dans la gendarmerie. Ils ont suivi une formation pour intégrer la « réserve opérationnelle » de la gendarmerie nationale de la Mayenne et vivent une passion commune : être gendarme sur leurs temps libres ou leurs vacances. Vingt à trente journées par an, ils revêtent la tenue et l’équipement réglementaires et viennent renforcer les gendarmes d’active dans leurs missions : présence, prévention et répression. Evronnais tous les trois, ils sont appelés à renforcer le plus souvent les effectifs de la communauté de brigades Evron-Montsûrs. « Leur engagement est un atout supplémentaire et indispensable pour intensifier notre activité et améliorer la qualité de notre travail au profit des citoyens », explique le capitaine Jaquier.

Emmanuel Da Costa, 46 ans

« Je travaille sur un site industriel, c’est mon métier mais quand je suis appelé sur mes disponibilités pour renforcer les effectifs, je suis gendarme. Pour des raisons familiales, je ne me suis pas orienté vers la gendarmerie d’active mais vers la réserve opérationnelle comme certains choisissent d’être pompiers volontaires. Je suis réserviste depuis huit ans et je compte continuer. J’adhère complètement au métier. »

Coralie Leblanc, 22 ans

« Je voulais devenir gendarme. Pour des raisons personnelles, j’ai opté en 2010 pour une autre voie, en voulant devenir réserviste. Tout en étant intérimaire à la fromagerie Bel, j’ai un pied dans la gendarmerie. J’ai une vision sur l’institution, ses missions, son fonctionnement… la gendarmerie vue de l’intérieur en quelque sorte. »

Martin Lamberdière, 20 ans

« Étudiant en prépa pharmacie à Laval, je suis réserviste depuis deux ans. Au départ, mon choix était dicté par la curiosité. Maintenant, je ressens plutôt de la fierté. Travailler dans la gendarmerie m’apporte beaucoup de sensations que je ne retrouve pas dans le civil. Mon engagement a été bien perçu par mes amis et ma famille. Sauf impossibilité avec mon projet professionnel, je compte bien continuer. Même si cela n’a été que sur 25 journées en 2014, être gendarme me plaît. »

Source : Ouest-France

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