Ille-et-Vilaine. Sans permis et positif au cannabis, il se fait passer pour son frère
« J’ai été pris de panique, raconte le jeune homme, à la barre du tribunal correctionnel de Rennes. J’ai pris la voiture de mon frère pour aller voir ma compagne.© Archives Ouest-France
Le 18 août, à Pipriac (Ille-et-Vilaine), un automobiliste, qui n’a pas le permis, est contrôlé par les gendarmes. Positif aux stupéfiants, il a tenté de se faire passer pour son frère auprès des gendarmes. Il a été condamné ce lundi 19 août à de la prison ferme.
Le 18 août, vers 1 h 30, les gendarmes de Pipriac patrouillent. La météo est catastrophique : la pluie, qui ne cesse de tomber, rend la chaussée glissante. Soudain, un véhicule surgit à vive allure. Les gendarmes décident de procéder à un contrôle.
Une fois arrêté, l’automobiliste semble coopératif : bien qu’il n’ait pas son permis sous la main, le jeune homme décline son identité. Après vérification des gendarmes, il apparaît qu’il est bien titulaire du permis de conduire.
Le prénom n’était pas le bon
Le subterfuge aurait été parfait si les gendarmes n’avaient pas décidé d’effectuer un test salivaire. Ils font alors appel à une seconde patrouille, qui apporte le matériel. Mais voilà : parmi les nouveaux arrivants, un gendarme reconnaît le jeune homme. Et si le nom de famille donné est bien le sien, le prénom, en revanche, n’est pas le bon. L’automobiliste, qui roule sans permis, a donné celui de son frère. Et les tests révèlent qu’il est positif au cannabis.
« J’ai été pris de panique, raconte le jeune homme, à la barre du tribunal correctionnel de Rennes. J’ai pris la voiture de mon frère pour aller voir ma compagne, qui était à l’hôpital. »
En récidive
La procureure rappelle que le jeune homme, qui n’a jamais passé le permis, se trouve en situation de récidive. « C’est un danger au volant, de par sa conduite et sa consommation », déclare-t-elle. Quatorze mois de prison, dont six avec sursis et mise à l’épreuve, ainsi qu’un mandat de dépôt sont requis.
L’avocate de la défense demande « la clémence des juges », afin d’éviter le mandat de dépôt.
Le tribunal a condamné cet homme en suivant les réquisitions du ministère public.
Source : Ouest-France
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