La découverte a de quoi faire frissonner : c’est pourtant ce qui est arrivé à un habitant de Craon, dans le sud-Mayenne, il y a 10 jours alors qu’il faisait des travaux de terrassement.
Le 28 novembre, le propriétaire de ce terrain proche du centre-ville est affairé à creuser un trou dans son jardin pour enterrer des souches. Mais à la fin de l’opération, il aperçoit quelque chose de blanc… qui s’avère être un os. Pas plus inquiet que ça, il ne met de côté. Mais c’est en ratissant son carré de terre deux jours plus tard qu’il tombe sur d’autres ossements. Sa fille, qui a fait des études de médecine pendant deux ans, est présente à ce moment-là. Et pour elle, il pourrait s’agir d’os humains.
Terrain « gelé », ossements placés sous scellés
Le propriétaire prévient donc la gendarmerie qui arrive de suite sur place et qui « gèle » les lieux. La pelleteuse est neutralisée, le terrain est balisé avec du ruban pour interdire à qui que ce soit de s’en approcher. Les gendarmes continuent les fouilles à la demande du Procureur de la République et trouvent de nouveaux ossements. Ils sont tous placés sous scellés et immédiatement envoyés à l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie à Cergy-Pontoise en région parisienne. Ces ossements vont pouvoir être datés. Les analyses permettront de dire s’ils appartenaient à un homme, à une femme ou à un enfant. S’ils ne sont pas trop dégradés, on pourra aussi en extraire un ADN. Et voir si cet ADN correspond à une identité enregistrée dans le Fichier National des Empreintes Génétiques (FNAEG).
Une découverte assez rare en Mayenne
Selon les constats visuels des gendarmes mayennais, il s’agirait plutôt d’ossements anciens. Ce type de découverte est assez inhabituel dans le département. C’est beaucoup plus fréquent dans des secteurs qui ont été sur les lignes de front des Première et Seconde Guerres Mondiales comme la Meuse ou la Normandie. S’il s’agit finalement d’ossements plus récents, la gendarmerie de la Mayenne pourrait se lancer dans d’autres investigations, même s’il n’y a- priori- pas d’affaire de meurtre ou de disparition non-résolue qui aurait pu mettre la puce à l’oreille des gendarmes. Les analyses de ces ossements devraient prendre plusieurs mois.
Source : France Bleu
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