Il est devenu officier de gendarmerie après un master 2
Le concours d’officiers de la gendarmerie est ouvert aux titulaires de master 2 (bac + 5). Témoignage du chef d’escadron Frédéric Brachet.
Titulaire d’un DESS (master 2, bac + 5), en droit européen et d’un DESS en droit anglo-saxon, Frédéric Brachet aurait pu être juriste dans une entreprise privée et être très bien payé. Il a choisi d’opter pour le concours d’officier de gendarmerie et d’être bien payé. « J’avais envie de servir pour l’ordre public, pour les contacts humains, par goût de commander, au sein de la gendarmerie qui offre toute une palette de métiers très divers », témoigne cet homme déterminé de 39 ans, natif des Hauts-de-Seine, marié, père de deux enfants.
En 2008, reçu au concours, Frédéric Brachet entre à l’école des officiers de gendarmerie de Melun. Deux ans après, le voici lieutenant au sein d’une unité d’intervention de gendarmerie mobile à Arras (2004-2008). Son salaire : 2 790 € (net), auquel il faut ajouter le logement aux frais de l’État.
Frédéric Brachet dirige ensuite l’escadron départemental de sécurité routière, à Chambéry (2008-2012). Depuis trois ans, il est à la tête du Cacir (centre automatisé de constatation des infractions routières), à Rennes.
En 2016, il entrera à l’école de guerre à Paris, pour un an. Si tout va bien, Frédéric Brachet devrait ensuite commander un groupement départemental de gendarmerie.
Pour le centre d’information et de recrutement breton de la gendarmerie, basé boulevard Clemenceau, à Rennes, le cas de Frédéric Brachet est exemplaire. Si la gendarmerie trouve son encadrement de haut niveau par la voie interne et par la voie militaire, elle n’oublie pas la filière universitaire pour laquelle un poste sur cinq est réservé au concours (garçons et filles). Tous les masters peuvent être concernés, pas seulement les juristes.
Le concours d’officier conduit à l’opérationnel (c’est le cas de Frédéric Brachet), mais aussi au secteur technique et administratif.
Aux étudiant(e)s tentés, mais encore hésitant(e)s, Frédéric Brachet n’hésite à pas à dire qu’il « s’agit d’un engagement dans un métier passionnant, diversifié et exigeant, mais qu’on ne regrette pas. Car aucun jour ne ressemble à un autre ».
Vendredi 18 décembre, les inscriptions au concours seront closes . Les dossiers d’inscription sont à retirer, dès lundi, au Centre d’information et de recrutement de la gendarmerie, 85, boulevard Clemenceau, à Rennes. Pour en savoir plus : www.lagendarmerierecrute.fr
Source : Ouest-France
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