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I muvrini – Dans la main de la terre

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L’homme n’est ni grand ni petit, il a la taille de ce qu’il sait aimer et respecter

là ou s’additionnent et se reconnaissent toutes les dignités du monde

Ce soir le pain sera blanc à la table d’hôte,

Passant ! Reste ici pour le partager

Texte déclamé par I Muvrini lors de la nuit celtique III en 2004

Source : Youtube

8 Réponse(s) à "I muvrini – Dans la main de la terre"

Paulo dit :

27 août 2024 à 19 h 13 min

I muvrini ; les seuls ainsi que Michel Polnareff que je peux écouter en boucle des heures sans me lasser . Si vous le trouvez procurez vous le double album audio et DVD de leur concert 2004 à Bruxelles , une pure merveille .

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Georges-Dominique dit :

27 août 2024 à 7 h 23 min

Dommage que le Corse du quotidien ne suive pas ces magnifiques principes !

Pour ce qui est la polyphonie, la vraie et non la sur-ornementation finalement interdite par l’abbaye de Saint-Pierre de Solesmes – mais maintenue en Corse (dixit Marcel Pérès sur France Musique), je conseille vivement le coffret historique de 34 CD : « Josquin & The Franco-Flemish School » chez WARNER CLASSICS (prix très léger), soit le recueil des interprétations datant de 1965 et 2000, avec l’Ensemble Gilles Binchois, The Early Music Consort of London , Das Studio der Frühen Musik , The Hilliard Ensemble, The Taverner Consort and Choir, Capella Antiqua München, The King’s Singers , La Chorale Stéphane Caillard, The Consort of Musicke , etc . Garanti sans mal de crâne.

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1. Georges-Dominique dit :
  
  27 août 2024 à 7 h 41 min
  
  Le partage du pain blanc ? Une figure qui date de l’Ancien régime, car seuls les riches avaient accès au pain blanc.Quant à moi je ne mange que du pain noir de seigle, ou intégral au levain et biologique (de petit épeautre si possible), encore plus complet que le complet… Le blanc industriel des boulangeries étant source de diabète et participant certainement au cancer du colon, déminéralisant, etc. Il est très difficile de trouver du bon pain en Corse, contrairement à l’Auvergne, ou à la Bretagne où j’aurai trouvé les meilleurs pains (question de climat parait-il, et non de mouture).
  
  Pour ceux qui connaissent les Pyrénées, j’invite à visiter le fournil bio de Luc, à Luc-sur-Aude, près des gorges de Galamus. Malheureusement je n’ai pas pu y retourner depuis très longtemps…
  https://www.gorgesdegalamus.fr/le-fournil-bio-de-luc/.
  http://www.fournilbiodeluc.fr/notre-magasin.html
  
  Toujours est-il que l’accueil est considérablement plus agréable et amical en Bretagne qu’en Corse, ayant moi-même longtemps vécu dans ces deux régions…
  
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2. SPQR dit :
  
  27 août 2024 à 15 h 08 min
  
  Bonjour Georges Dominique .
  « Dommage que le Corse du quotidien ne suive pas ces magnifiques principes ! »
  On pourrait en débattre des heures durant. Mais pour commencer je voudrais juste resituer le groupe I Muvrini .Les belles paroles de la vidéo ne doivent pas faire oublier que dans les premiers temps les propos de leurs chants étaient beaucoup moins « inclusifs » et que la notoriété aidant ils se sont montrés plus modérés voir par moment , à l’opposé total de leur premières idées principalement par souci commercial .
  Ceci étant dit je sais que la Corse est sujette à critiques dont beaucoup sont certes justifiées , mais pour la juger il faut connaitre son histoire et comprendre d’où vient cette méfiance et parfois hostilité vers l’extérieur . Les chroniques les plus détaillées sur le moyen âge ( de Giovanni della Grossa) décrivent une ile ravagée par les luttes intestines soutenues tour à tour par les républiques de Gênes et de Pise entre autre et tous ceux qui voulaient se l’approprier martyrisant les populations . Vinrent aussi les razzias barbaresques qui dépeuplèrent des villages entiers . La guerre de 14 a terminé le travail en envoyant au front et à la mort la majeur partie des hommes valides . Les monuments aux morts des villages en témoignent . Pourtant l’ile a été un refuge pour les juifs fuyant le nazisme , les russes blancs fuyant le bolchévisme et une grande partie de ces gens ont fait souche . Puis les sardes sont venus pour fuir la misère de leur ile , eux aussi se sont intégrés sans problème . la chose la plus refusée est l’injustice , ce qui explique sans les excuser les évènements d’Aléria, quand les pieds noirs ont eu tous les avantages qui avaient été refusés aux corses . Ce passé explique pourquoi la méfiance est de mise envers ce qui vient de l’extérieur . Les esprits conquérants, les « supérieurs », ceux qui veulent s’imposer de force vont butter contre le granit . Mais ceux qui viennent l’esprit ouvert , qui cherchent à comprendre avant de juger , qui ne veulent pas à écraser leur prochain , bref des gens normaux et sains , ceux là sont dans leur plus grande majorité acceptés sans problème. Si je prend la défense de l’ile je reconnais que nous avons aussi nos irascibles , nos criminels, nos cinglés , mais ceux qui sont venus s’installer ici on trouvé un cadre de vie et une sécurité qu’ils ne regrettent pas .
  Cordialement
  
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  1. jean-pierre s 82 dit :
    
    27 août 2024 à 15 h 18 min
    
    +++
    Merci à vous 2.
    
    Cdt, jp
    
    Répondre
  2. Georges-Dominique dit :
    
    27 août 2024 à 17 h 18 min
    
    Bonne analyse.
    
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    1. Georges-Dominique dit :
      
      27 août 2024 à 17 h 30 min
      
      Il est vrai que je redoute bien moins l’agression en Corse que sur le Continent…
      
      Mais l’accueil n’est pas chaleureux quand on est plutôt pauvre, il y a juste une tolérance, aussi il y a toujours une haine latente qui ne demande qu’à sortir, alors la connaissance des raisons historiques et sociologiques – qui sont réelles et qui correspondent à celles que vous citez avec beaucoup de justesse – ne suffit pas à l’oublier.
      Les Corses accusent les étrangers d’avoir fait monter les prix à un niveau démentiel (ici une cage à poule vaut une jolie petite maison en Bretagne), mais c’est oublier un petit trop rapidement que ce sont les Corses eux-mêmes qui ont été satisfaits de vendre le plus cher possible, pour après accuser l’étranger…
      
      Ceci dit en Corse il y a les Corses qui sont plein d’oseille, puis la grande majorité qui vit dans la précarité. Ce n’est pas un milieu serein.
      
      Répondre
      1. SPQR dit :
        
        27 août 2024 à 18 h 35 min
        
        « Ceci dit en Corse il y a les Corses qui sont plein d’oseille, puis la grande majorité qui vit dans la précarité. Ce n’est pas un milieu serein. »
        Exactement. Nous vivons dans une société que l’on pourrait qualifier de post-féodal avec ses petits seigneurs ( ou saigneurs) .Une poignée de familles se partagent le territoire et la richesse et tiennent en laisse une grande partie de la population par des promesses d’emploi ou des avantages de toutes sortes, passe-droits et autres . Mais nous n’en avons pas l’exclusivité et si le clanisme se remarque ici plus qu’ailleurs c’est que nous vivons en vase clôt . L’exploitation de l’homme par l’homme est une des choses les mieux partagées sur cette terre.
        « Mais l’accueil n’est pas chaleureux quand on est plutôt pauvre » . Je suppose que vous faites allusion à une expérience malheureuse en tant que touriste . La période estivale n’est pas la meilleure pour venir ici : le tourisme étant un pilier de l’économie , les commerçants de saison n’ont que quelques semaines pour faire » le plein » . J’ai vu des gens au restaurant commander deux pizzas pour quatre personnes et une carafe d’eau . Ca ne mettrait aucun restaurateur de bonne humeur, ni ici ni ailleurs . Mais il faut savoir qu’ici la vie est chère et que les prix sont les mêmes pour tous ,sauf dans quelques villages où l’épicier local fait son beurre sur le passant occasionnel . Pour l’immobilier c’est la même chose ,il n’y a pas de « tarif insulaire » et la hausse des prix interdit l’accès à la propriété à de nombreux primo accédants . Comme c’était le cas en Charente quand les anglais avaient une livre forte et achetaient tout ce qui se vendait . Je suis désolé que vous ayez eu une mauvaise expérience de l’ile mais si vous décidez d’y revenir , faites moi signe, je vous la présenterai sous un jour que vous ne connaissez peut être pas . Mais pas en été 😉

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