Houdan : ces deux gendarmes ont sauvé quatorze personnes des flammes
Neuf adultes et cinq enfants ont été évacués des logements qui se trouvaient au-dessus d’un bar en feu.
Dans la petite caserne de Houdan-Maulette, ils sont désormais considérés comme des héros. Le courage et la rapidité d’intervention de deux gendarmes ont permis de sauver quatorze vies, durant la nuit de lundi à mardi.
À 2 h 45, les deux gendarmes sont à leur bureau. Ils sont en train de rédiger le rapport de leur patrouille de nuit, un dispositif récemment mis en place par leur commandement, quand ils sont avertis d’un début d’incendie dans le centre-ville de Houdan.
« À la fin de l’intervention, nos tenues polaires commençaient à fondre »
Ils arrivent sur place en un peu plus de deux minutes. Dans l’avenue principale, ils remarquent des feux de poubelles dont certaines ont été délibérément placées contre des sorties de gaz. En remontant la rue, ils découvrent des flammes lécher la façade d’un immeuble d’habitation. « Elles montaient à quatre ou cinq mètres de haut, c’était impressionnant », se souvient Geoffrey, 28 ans, l’un des deux militaires.
La façade de l’immeuble touché par les flammes
LP/Mehdi Gherdane
Il y a danger : l’immeuble est une vieille bâtisse à colombages et le feu se propage très vite. Les deux hommes ne se posent aucune question. Geoffrey fracasse la porte d’entrée principale à coups de pied et tous deux s’engouffrent dans un couloir rempli de fumée. « Je ne sais même plus si on est entrés en apnée ou non. On ne réfléchit pas trop dans ce genre de situation », enchaîne Joann, 33 ans. Ils montent aux étages, tambourinent aux portes et réveillent les occupants. « On ne leur a pas laissé le choix ! C’était assez directif », continue ce dernier.
Les gendarmes se chargent eux-mêmes des cinq enfants qu’ils déposent au pied de l’immeuble, multipliant les allers-retours et frôlant chaque fois les flammes qui grossissent au fil des minutes. « À la fin de l’intervention, nos tenues polaires commençaient à fondre », se souvient encore Geoffrey.
« C’est ma (…)
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Source : News Yahoo
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