Honni soit qui « mâle » y pense : Macron rend mal à l’aise avec ses gestes qui s’apparentent à des attouchements sans consentement ?
Auteur(s) Xavier Azalbert, France-Soir
Honni soit qui « mâle » y pense : Macron rend mal à l’aise avec ses gestes qui s’apparentent à des attouchements sans consentement ? (Je suis malade partie 3). France-Soir, BFM
À la suite de la publication d’un avis de recherche visant le médecin chef de l’Élysée, le docteur Jean-Christophe Perrochon avait été retrouvé grâce à un lecteur de France-Soir. Nous voulions l’interpeller sur l’état de santé du président. En effet, ce médecin n’a pas réellement aidé le président Macron à tenir ses promesses de transparence sur son état de santé. Plus d’un observateur s’inquiétant de la non-publication de ces bulletins de santé, une requête en empêchement d’Emmanuel Macron devant le Conseil constitutionnel avait été déposée. Ce dernier s’est alors déclaré non compétent pour en juger !
L’état de santé du président inquiète à plusieurs titres, et plus particulièrement parce qu’il a déclaré à un journaliste avoir fait une dépression importante. Il est donc étonnant que le médecin chef n’ait pas pris le soin d’ausculter le président, ni d’établir un bulletin de santé. Cet élément aurait pu l’interpeller au même titre que certaines de ses déclarations sur la grenade dégoupillée qu’il a évoqué avoir lancé à la représentation nationale. Cependant, il aurait pu davantage s’inquiéter du surmenage de travail de cet été à consulter sans trouver de premiers ministres, ou alors les pressions que divers groupes politiques ont mises sur sa personne. Certes, gouverner est différent de présider, mais le président a aussi fait état qu’il effectuait tout le travail. Le Dr Perrochon ayant eu de nombreuses occasions de s’interroger sur l’état de santé du président, que l’on est en droit de se demander, s’il n’est pas lui-même absent ou sous emprise, dans une interprétation du triangle de Karpman : le médecin empêché d’agir par celui qu’il doit servir.
Serait-il donc incapable d’établir un bulletin tant le déni s’est installé par l’emprise du président qu’il doit servir, qui lui-même répliquerait un schéma issu de son enfance. De nombreuses questions se posent sur la nature de sa relation avec Brigitte Macron, qui, à 39 ans, a eu une relation avec un adolescent de 14 ans, sans que cela soit suivi d’une plainte pour atteinte aux mineurs.
Un psychanalyste à la lecture de l’édito « je suis malade ! » avait fait cette exacte réflexion : « la notion de viol du consentement s’est aussi retrouvée dans la politique du pass-sanitaire ». Et, il a raison. Par la politique sanitaire ultra-autoritaire mise en place, le Président a violé la confiance et le consentement des Français au nom de la science, comme Brigitte Macron a probablement violé le sien quand il était adolescent, en entretenant cette liaison pédophile. Plusieurs enseignants dans de telles situations ont été condamnés. »
Plusieurs évènements ces dernières années ont interpellé quant au côté très (et trop pour certains) tactile d’Emmanuel Macron, virant à la familiarité avec certaines personnes dans le cadre d’évènement retransmis à la télévision et qui font l’objet de critiques dans les médias.
Il tape dans le dos de certains politiques avec une familiarité décomplexée, claque la bise, ou bien cajole des athlètes tel Mbappé lors de la finale de la coupe du Monde. Il s’immisce au-delà de l’acceptable dans l’espace personnel d’un individu, dans des situations dans lesquelles il est difficile, pour ne pas dire impossible, pour cette personne de réagir à l’immixtion. D’autant plus que quand cet acte se passe alors qu’il est filmé et retransmis à des millions de personnes. L’étreinte prolongée de MBappé avait marqué les spectateurs, dont certains évoquèrent une forme d’agression sexuelle. La définition de l’agression sexuelle est « est une atteinte sexuelle commise sur une personne avec violence, contrainte, menace ou surprise, c’est-à-dire sans son consentement. L’atteinte sexuelle est un contact physique de nature sexuelle entre la victime et l’auteur des faits. La contrainte peut être physique ou morale. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des actes de violence pour qualifier un acte d’agression sexuelle. Il suffit que la victime n’ait pas donné son consentement, ou qu’elle n’ait pas été en état de donner une réponse claire. » En effet, Mbappé a été, en guise de réconfort (et dans une situation de faiblesse ?) « cajolé », « câliné » sans qu’il ait pu accorder préalablement son consentement, et probablement par surprise. Plutôt gêné, il ne s’est exprimé à ce sujet, qui fit couler beaucoup d’encre.
Le contact tactile dans l’espace privé et public semble être une constante chez le président. Plusieurs questions se posent. Tout d’abord, quelle est la source de ce comportement qui embarrasse les Français et dépasse même le statut de la fonction présidentielle ? Ensuite, Emmanuel Macron, répliquerait-il la familiarité qu’il a eue adolescent avec Brigitte Macron de 25 ans son ainée ?
Pas plus tard que samedi dernier, lors de la cérémonie des athlètes français médaillés aux Jeux olympiques, les Français furent témoin en direct à la télévision d’une nouvelle illustration de ce comportement. Outre les questions et les commentaires qui fusent, beaucoup rapportent qu’ils se sont sentis très mal à l’aise. Ceci a deux reprises.
Tout d’abord, il s’est immiscé dans l’espace personnel de Teddy Riner pour lui reboutonner le col de sa chemise et remettre en place sa cravate, dans une scène qui dura quelque 15 secondes, alors qu’il allait l’ordonner commandeur de l’ordre national du Mérite.
Ne sachant comment réagir, le géant de 2,04m laissa donc le président rentrer dans son espace personnel sans rien dire ou faire. Il savait qu’il était observé par de nombreux téléspectateurs. Une psychothérapeute choquée déclarait :
« il réplique son modèle familial et Teddy Riner choqué n’a rien pu faire, alors qu’un tel géant aurait pu envoyer balader, d’un revers de main, la main qui reboutonnait sa chemise ». « C’est le syndrome de Stockholm dans son entièreté, car non seulement Riner ne dit rien, mais aux yeux des autres Macron apparait comme prenant la mesure sur le géant ».
La suite parait encore plus irréelle. Alors qu’Emmanuel Macron était devant les athlètes paralympiques, il se lança dans une interprétation générale de « qui ne saute pas n’est pas… » devant des personnes en fauteuil qui ne pouvaient participer. Une déconnexion complète entre la bienséance requise pour la situation et le respect des athlètes paralympiques.
Sur internet, les critiques fusent et mènent à la mise en ligne d’une « pétition contre les papouilles présidentielles ». Adressée au ministre des Sports, à Gérard Larcher, Président du Sénat, et à Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale la pétition vise à ce « que le président de république Emmanuel Macron cesse de faire honte aux Français avec ses embrassades publiques déplacées aux sportifs et autres personnalités avec qui il entre en contact dans le cadre de ses fonctions. Ces attouchements non désirés ne peuvent-ils pas être qualifiés d’« atteintes sexuelles » ? »
Le site Altersexualité publiait un article sur cette pétition reproduit ci-après avec quelques éditions :
« Déjà, lors de la coupe du monde 2018, à défaut de mordiller l’oreille de Vladimir Poutine, Emmanuel Macron faisait titrer 20 minutes : « Emmanuel Macron en fait-il trop pour célébrer la victoire ? ».
Le dimanche 18 décembre 2022, après la finale de la coupe du monde de football suivante au Qatar, perdue face à l’Argentine, Emmanuel Macron avait longuement touché de manière déplacée le joueur Kilian Mbappé. Le lendemain, Europe 1 titrait : « Lourd », « gênant », « malaise total » : pourquoi le comportement de Macron avec Mbappé ne passe pas » : Le chef de l’État a tenté, à plusieurs reprises, de se rapprocher du joueur, en le prenant dans les bras et en lui murmurant à l’oreille des mots réconfortants. Mais, Kylian Mbappé, le regard hagard, sonné par la défaite, ne semblait même pas écouter le chef de l’État. Il n’en fallait pas plus pour que les internautes se moquent du comportement du président, jugé profondément « gênant ». « Macron qui force Mbappé à lui faire un câlin », « 57 secondes de gênance », « cette image est terrible », « pourquoi Macron nous fait-il honte à chaque fois ? », pouvait on lire sur Twitter. »
On peut supposer que le président, manifestement très impliqué dans la question de l’inclusion, de la diversité et des non-discriminations, notamment transgenre, voulait consoler la star du football de la défaite, mais potentiellement aussi de sa rupture récente avec le mannequin transgenre Ines Rau. Krees en a fait une parodie explicite :
Depuis lors, ce comportement ostensiblement tactile n’a cessé de se reproduire, particulièrement à l’occasion des Jeux olympiques. Le 14 septembre 2024, lors du défilé des athlètes ayant participé aux JO , le président s’est livré à 15 secondes « d’attouchements » sur la personne du judoka Teddy Riner. Le journal belge Le Soir a titré le lendemain : « Quand Emmanuel Macron rhabille Teddy Riner avant de le décorer » :
« Ce samedi 14 septembre, les champions des Jeux ont défilé à Paris et devant des milliers de fans, plusieurs ont été décorés. Teddy Riner, quintuple champion en judo, a été récompensé de la plus haute distinction en recevant des mains d’Emmanuel Macron la Légion d’honneur ou de l’ordre national du Mérite. Sous les yeux de 100 000 supporters présents, Emmanuel Macron a donc accueilli le judoka, mais l’a également préparé à recevoir cette distinction. Sous les caméras, le président français a été surpris en train d’ajuster la cravate de Teddy Riner et lui refermer un bouton de chemise. La scène surprenante qui circule sur les réseaux sociaux. »À l’évidence, il est anormal qu’un chef d’État referme le bouton de la chemise d’un autre homme qui ne le lui demande pas en direct à la télévision. L’on ne touche pas les personnes s’ils n’en ont pas envie !
La Chambre Criminelle de la Cour de cassation a jugé le 3 mars 2021 (n°20-82.399) que « l’atteinte sexuelle qui caractérise le délit d’agression sexuelle prévu par l’article 222-22 du Code pénal suppose un contact physique entre l’auteur et la victime ; le caractère sexuel d’une caresse peut être déduit de la manière dont elle est effectuée et du contexte dans lequel les faits se sont déroulés. »
Ainsi, les caresses et autres comportements tactiles d’Emmanuel Macron auprès des athlètes français qui ne le sollicitent pas relèvent de la définition de l’atteinte sexuelle sur autrui.
Rappelons l’analyse du psychiatre italien Adriano Segatori : « Loin de la « romance à l’eau de rose » entre une professeure et son élève, il s’agirait plutôt d’un « mariage réparateur » d’un viol, l’acte en soi ayant empêché Emmanuel Macron de grandir de façon normale et l’aurait transformé en un « enfant dans un corps d’homme ». Selon lui, la source de la psychopathie du président français est donc liée à un problème de pédophilie. Et, ce dernier ayant dépassé « les tabous » en se mariant avec sa professeure de théâtre de 24 ans son aînée, il est devenu omnipotent : plus rien ne pouvait l’arrêter. Si bien qu’il ne voit pas de problème à favoriser les personnes qui l’aiment et lui obéissent, tout en détruisant ceux qui lui résistent. « Un narcissisme qu’il n’est pas interdit de définir comme malveillant », avance le professeur. »
« Le couple s’est connu alors qu’Emmanuel Macron avait 14 ans », Emmanuelle Anizon, Libération, 16 mars 2024. © Libération
Si les faits que nous reprochons à Emmanuel Macron relèvent de l’article 222-27 du Code pénal (« Agression sexuelle commise sur une personne majeure »), l’agression qu’il a subie lorsqu’il était âgé de 14 ans par son professeur de théâtre aujourd’hui connu sous le nom de « Brigitte Macron » constitue une « atteinte sexuelle sur un mineur de quinze ans » (article 227-25 du Code pénal). Cet âge de 14 ans est précisé par Libération dans une entrevue avec Emmanuelle Anizon) : le « couple s’est connu alors qu’Emmanuel Macron avait 14 ans ». Ces faits pourraient constituer une circonstance atténuante, mais en tout cas ne sauraient pas justifier une telle attitude.
Emmanuel Macron est irresponsable, même après son mandat, des actes qu’il accomplit en qualité de Président. Pour les actes qui ne relèvent pas de l’exercice de ses fonctions présidentielles, il bénéficie d’une « inviolabilité temporaire » le temps de son mandat.
Cependant, ce n’est pas parce que Emmanuel Macron, lui, est « inviolable » qu’il faut accepter qu’il commette publiquement des atteintes sexuelles sur les autres, qui contraints d’ailleurs par son statut de président de République, ne peuvent pas s’en défendre.
Rappelons qu’en 2023, Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football, avait été suspendu par la FIFA après avoir embrassé de force Jenni Hermoso lors de la finale de la Coupe du monde féminine de football.
Pour protéger nos athlètes et faire cesser le comportement public, tactile & malaisant d’Emmanuel Macron qui fait honte internationalement aux Français : Signez la pétition ».
Auteur de la pétition : Jeanne Aymar de Pecqueron qui avait jadis lancé une pétition pour une commission d’enquête parlementaire sur Mme Brigitte Macron, visant à laver la Première dame d’ignobles rumeurs transphobes colportées à son sujet par des « vermines » et autres « cafards », selon les dires de l’immense journaliste de TF1 Alba Ventura.
À l’évidence, ce comportement dérange, mais imaginons un seul instant que Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat à la présidentielle de novembre 2024, ait eu un comportement identique ? Combien de personnes auraient crié au scandale ?
Il devient donc de plus en plus urgent que le Docteur Perrochon se saisisse de cette affaire et assiste le président dans ce qui s’apparente à une pathologie récurrente chez lui afin d’éviter que son comportement se répète. La gestuelle déplacée du président porte atteinte à l’image de la Nation à l’étranger, fait honte aux français et remet en cause la dignité des victimes qui la subissent sans pouvoir s’y opposer.
Source : France Soir
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