Guerre au sommet.
Introduction :
Les dirigeants des principaux pays « occidentaux » gouvernent par la peur et la manipulation des peuples. C’est un fait. Cette entreprise de démolition est parfaitement planifiée et organisée. Il revient à chacun de s’informer et se réinformer, afin de comprendre ce qui se passe réellement.
Seules l’observation et la compréhension de l’évolution de la géopolitique mondiale, permet d’anticiper notre devenir, y compris son aspect économique et in fine, notre patrimoine, spirituel et matériel.
La crise majeure, qui se développe sous nos yeux, va engendrer de nombreux et irrémédiables dégâts (ruines personnelles, professionnelles, faillites d’états …). Elle est également porteuse d’opportunités .
Faut-il encore les percevoir, les comprendre et les exploiter. Grâce aux « Rendez-vous d’Hubert », bénéficiez de l’accès exclusif à des solutions pratiques, qui peuvent changer le cours de votre vie. Rejoignez, dès maintenant, les personnes qui en profitent déjà.
« Mieux vaut prendre le changement par la main, avant qu’il ne nous prenne par la gorge »
(Winston Churchill)
Les règles ou le droit? Là est la question :
La 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s’est tenue du 18 au 26 septembre dernier à New York. Dans le cadre de la « semaine de haut niveau 2023 », l’ONU a voulu « marquer une étape décisive sur la voie de la réalisation de l’Agenda 2030 et de la nécessité urgente de replacer les 17 Objectifs de développement durable, au cœur du débat ».
Depuis l’élargissement des BRICS, acté le 24 aout dernier à Johannesburg, la montée en puissance politique du sud global, inquiète l’état profond américain au plus haut point. En effet c’est la menace de sa disparition en tant qu’hégémon. Le fait que des pays passent de la catégorie d’états régionaux, à celle d’acteurs mondiaux, n’est pas concevable pour les USA.
Ils ont donc profité des discussions en marge de l’assemblée générale de l’ONU, pour pousser leurs pions. Leur stratégie, simple autant qu’efficace, tient en deux points :
- La transformation du Conseil de sécurité de l’ONU, avec une augmentation du nombre de membres permanents et de membres non permanents. Il implique l’Inde et le Brésil, que les Anglo-Saxons ont attirés dans le Groupe des quatre, avec l’Allemagne et le Japon.
- La modification de la Charte des Nations unies, afin de créer une procédure permettant de supprimer le droit de veto des membres permanents du Conseil de sécurité. Cette position a été testée, sans succès, lors de l’Assemblée générale.
Les Occidentaux vont essayer de promouvoir le thème de la disparition du droit de veto, lorsque sera abordé le thème de l’élargissement du conseil de sécurité et de l’inclusion du Brésil, de l’Inde, et peut-être de l’Union africaine.
C’est le piège tendu par Washington au Sud global. En jouant subtilement sur leur ego, les États-Unis tenteront de rallier à leur cause, le plus grand nombre possible d’acteurs majeurs d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique, en leur promettant de rehausser leur statut en matière de politique étrangère.
Si les Américains parviennent à abolir le droit de veto d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, c’est toute l’architecture de cette institution qui sera remise en cause.
Comme j’en ai informé les abonnés aux « Rendez-vous d’Hubert », dès le 7 mai 2023, les déclarations du ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergeï Viktorovitch LAVROV, montrent qu’il ne se laissera plus berner par les Américains.
J’anticipe que les Russes, aidés par les Chinois, sauront raisonner leurs alliés du Sud global, pour refuser ces modifications de la charte de l’ONU. Les Russes et les Chinois continueront de combattre « le droit fondé sur des règles », appliqué par les États-Unis d’Amérique, en lieu et place du droit international, régi par l’ONU.
J’en profite pour confirmer mon anticipation du 27 avril 2023 :
- « Le monde multilatéral, qui se met en place sous nos yeux, laissera-t-il une place à l’ONU ? Je le pense, mais elle sera profondément remaniée et «purgée » de l’hégémon américain ».
« La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque »
(Albert Einstein)
Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.
Source : Sérénité Patrimoniale
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