Guénange : opération coup de poing de la gendarmerie
Les gendarmes ont mené une opération de contrôle renforcée à Guénange avec l’appui de plusieurs escadrons de gendarmerie mobile. Toute la circulation a été filtrée durant plusieurs heures.
Les gendarmes ont coincé un groupe de jeunes hommes pour effectuer des contrôles plus poussés avec l’aide du chien de la brigade cynophile. Photo Julio PELAEZ
Les gendarmes ont cadenassé le centre de Guénange ce mercredi après-midi. À 16 h, une trentaine de militaires issus de la compagnie de Thionville et des escadrons de gendarmerie mobile de Longeville-lès-Metz, Sarreguemines, de Baccarat et la brigade motorisée de Hayange sont venus renforcer les gendarmes de la communauté de brigades guénangeoise pour établir trois principaux points de contrôle. Le dispositif Alérion a été déclenché, permettant de rassembler des unités des différents escadrons de la région.
Le but de l’opération était de prendre possession du terrain et de filtrer toute la circulation entrante et sortante. L’état d’urgence permet aux gendarmes d’ouvrir les coffres des véhicules et les bagages, ce qu’ils ont fait en plus des vérifications habituelles d’identité et des tests d’alcoolémie ou de consommation de produits stupéfiants imposés aux conducteurs. « Les traces de cannabis sont décelables durant quatorze jours et ça les jeunes n’en ont toujours pas conscience », glisse le capitaine Christian Fichant, commandant en second de la compagnie de Thionville, qui dirigeait le dispositif.
Les gendarmes avaient clairement dans le viseur le trafic de produits stupéfiants et éventuellement le transport d’armes. D’où la présence de la brigade cynophile de Metz. Le chien a été sollicité à plusieurs reprises pour repérer d’éventuels produits illicites détenus par des individus ou transportés dans les véhicules.
Un groupe de jeunes hommes a particulièrement intéressé les gendarmes. Des individus déjà connus pour certains, rassemblés au pied des immeubles du bas de Guénange, là où se concentrent la plupart des trafics. Les gendarmes postés sur les différents points de contrôles ont convergé vers eux par différents axes pour éviter toute fuite et mener un contrôle poussé de toutes ces personnes en faisant passer le chien de l’une à l’autre.
Cette fois-ci, il n’y a pas eu de prise. « On maintient la pression pour créer un climat d’insécurité chez les délinquants », insiste le capitaine Fichant. Sur le trottoir opposé, un couple persifle. « Il y en a marre de ces jeunes, pas plus tard qu’hier il y avait des jeunes assis sur ma voiture et je me suis fait insulter ! s’indigne le monsieur. Les gendarmes viennent tous les jours mais ça continue et ça continue ! C’est vrai que là, il y en a quand même beaucoup. »
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