Grenades offensives : « On peut faire sans » (gendarmerie)

La grenade défensive suspendue pour les gendarmes mobiles, ici à Sivens le premier septembre © MaxPPP

Après le drame de Sivens, l’utilisation des grenades offensives par les forces de l’ordre a été suspendue sur décision du ministère de l’Intérieur. Le colonel Guichard, du Sirpa, estime que les gendarmes « peuvent faire sans ».

L’emploi des grenades offensives par la police et les gendarmes a été suspendu mardi par le ministère de l’Intérieur, alors que se précise l’enquête sur la mort de Rémi Fraisse à Sivens dans le Tarn. La thèse d’un décès dû à cette arme est privilégiée et les conditions d’utilisation de ce projectile font l’objet d’une enquête de l’inspection générale. L’arme utilisée à Sivens était-elle appropriée ? Qui a donné l’ordre de tirer ? Les réponses du colonel Philippe Guichard, adjoint au chef du Service d’information et de relations publiques des armées (Sirpa).

Les armes des gendarmes, une utilisation graduée

Les gendarmes disposent de grenades lacrymogènes, de grenades lacrymogènes mixtes qui contiennent un peu d’explosifs et de grenades offensives. Qui décide de l’emploi de cette dernière arme utilisée en dernier recours par les forces de l’ordre ? Le colonel Philippe Guichard, du Service d’information et de relations publiques des armées (Sirpa) a expliqué que « cette grenade ne pouvait être jetée qu’à la main« .

« Cette grenade n’est destinée qu’à être jetée, au plus loin à dix, quinze mètres et à la main. Elle a un effet de souffle, parce qu’elle contient de l’explosif. Elle est là pour faire du bruit et créer un effet de souffle pour dissuader l’adversaire de continuer à avancer ou de s’attaquer aux gendarmes. »

La suspension pose-t-elle un problème ?

Le colonel Guichard ne craint pas les effets de la suspension, sauf, atténue-t-il, en cas de grande violence.

« La crainte de ne plus disposer de ce moyen-là ? Non, elle n’existe pas parce qu’on a tout un ensemble de moyens à notre disposition. On peut faire sans, on peut toujours faire sans jusqu’au jour où effectivement on aura en face de nous des gens qui utiliseront des moyens beaucoup plus durs et qui seront très violents. »

Après le drame de Sivens, l’utilisation des grenades offensives par les forces de l’ordre a été suspendue sur décision du ministère de l’Intérieur. Le colonel Guichard, du Sirpa, estime que les gendarmes « peuvent faire sans ».

L’emploi des grenades offensives par la police et les gendarmes a été suspendu mardi par le ministère de l’Intérieur, alors que se précise l’enquête sur la mort de Rémi Fraisse à Sivens dans le Tarn. La thèse d’un décès dû à cette arme est privilégiée et les conditions d’utilisation de ce projectile font l’objet d’une enquête de l’inspection générale. L’arme utilisée à Sivens était-elle appropriée ? Qui a donné l’ordre de tirer ? Les réponses du colonel Philippe Guichard, adjoint au chef du Service d’information et de relations publiques des armées (Sirpa).
Les armes des gendarmes, une utilisation graduée

Les gendarmes disposent de grenades lacrymogènes, de grenades lacrymogènes mixtes qui contiennent un peu d’explosifs et de grenades offensives. Qui décide de l’emploi de cette dernière arme utilisée en dernier recours par les forces de l’ordre ? Le colonel Philippe Guichard, du Service d’information et de relations publiques des armées (Sirpa) a expliqué que « cette grenade ne pouvait être jetée qu’à la main ».

« Cette grenade n’est destinée qu’à être jetée, au plus loin à dix, quinze mètres et à la main. Elle a un effet de souffle, parce qu’elle contient de l’explosif. Elle est là pour faire du bruit et créer un effet de souffle pour dissuader l’adversaire de continuer à avancer ou de s’attaquer aux gendarmes. »

La suspension pose-t-elle un problème ?

Le colonel Guichard ne craint pas les effets de la suspension, sauf, atténue-t-il, en cas de grande violence.

« La crainte de ne plus disposer de ce moyen-là ? Non, elle n’existe pas parce qu’on a tout un ensemble de moyens à notre disposition. On peut faire sans, on peut toujours faire sans jusqu’au jour où effectivement on aura en face de nous des gens qui utiliseront des moyens beaucoup plus durs et qui seront très violents. »

« On peut faire sans la grenade défensive » (Colonel Guichard, Sirpa)

Qui a donné l’ordre de tirer, à Sivens ?

Les normes pour utiliser les grenades offensives sont précises. La loi définit les conditions de dispersion d’un attroupement.

« Il y a toute une chaîne de commandement. C’est soit l’autorité civile, présente sur les lieux qui donne  l’ordre, ou c’est l’autorité militaire qui en prend l’initiative. »

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2h du matin, lors de la manifestation des contestataires du barrage, les affrontements durent, des cocktails molotov sont jetés, qui prend la décision pour la grenade offensive ? Le colonel Guichard parle de la décision d’un « chef militaire

« La décision est prise par le chef militaire sur place, parce qu’il est dans ce cas où il subit des violences ou des voies de fait, ou alors il ne peut pas défendre le terrain qu’il occupe avec sa troupe. La décision dans ce cas est prise par le chef militaire. »

Source : France info

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