Gérard Collomb évoque deux projets d’attentats déjoués en France depuis le 1er janvier
Deux projets d’attentats, contre un « grand équipement sportif » et contre des militaires de l’opération « Sentinelle », ont été déjoués depuis le 1er janvier en France, a révélé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb sur Europe 1 ce dimanche 25 février.
« Depuis le 1er janvier, nous avons déjoué deux projets d’attentats, qui n’étaient pas encore totalement finalisés mais où un certain nombre de gens étaient en train de vouloir commettre des attentats. »
Gérard Collomb a précisé que ces projets avaient été empêchés « dans le Sud » et « dans l’Ouest ».
Europe 1Compte certifié @Europe1
En 2018, l’Etat a déjoué deux projets d’attentats l’un « contre un grand équipement sportif et l’autre contre les personnels de l’armée. […] L’un dans le sud et l’autre dans l’ouest de la France », précise
@gerardcollomb dans le#GrandRDV sur@Europe1@LesEchos@CNEWS
« La jeunesse était visée », a ajouté le ministre, en se référant au projet d’attaque contre le « grand équipement sportif ». Les personnes interpellées sont désormais « en prison » et étaient « suivies » : « c’est comme ça d’ailleurs qu’on a pu déjouer les projets d’attentats », a ajouté le ministre, se refusant à donner plus de précisions sur les lieux d’arrestation et la localisation précise des cibles visées.
« C’est pas des fichés S mais des fichés FSPRT [Fichier des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste, NDLR], ceux qui visent la radicalisation ».
Le ministre de l’Intérieur a également souligné que trois mosquées étaient aujourd’hui fermées en France « parce qu’il y avait apologie du terrorisme ». Ces mosquées sont situées à Aix-en-Provence, Sartrouville (Yvelines) et Marseille.
Europe 1Compte certifié @Europe1
Trois mosquées fermées ces derniers mois pour « apologie du terrorisme », à Aix-en-Provence, Sartrouville et Marseille, révèle
@gerardcollomb dans le#GrandRDV sur@Europe1@LesEchos@CNEWS
20 attentats déjoués en 2017 selon l’Intérieur
Un homme de 33 ans inconnu des services et a priori sans antécédent judiciaire, qui avait prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) dans une vidéo, avait été arrêté dans le Gard le 16 janvier, avant d’être mis en examen et écroué le 20 janvier pour un projet d’attentat.
« L’enquête a débuté par une veille de la DGSI sur les réseaux sociaux où les policiers ont détecté la volonté d’acquisition d’une arme par un homme habitant la région de Nîmes et qui tenait des propos islamistes », rapportait une source proche de l’enquête à l’AFP. Au cours des perquisitions, des « produits pouvant servir à la confection d’explosifs, un engin potentiellement explosif (un tube rempli de poudre) et un système de mise à feu ont été saisis ».
20 attentats avaient été déjoués en France en 2017, affirmait le ministre dans une interview au « Progrès » le 9 janvier.
Source : L’Obs
Laisser un commentaire