Général Dominique Delawarde : Nouvelles du 27 février 2024
1 – Covid-19 : Et si une épidémie revenait. Avons nous appris quelque chose de la pandémie Covid?
La réponse en 4 minutes de Didier Raoult :
https://reseauinternational.net/didier-raoult-un-retour-du-covid-sa-reponse-tres-inquietante/
2 – Ukraine: Surprenante interview du ministre de la défense russe Shoïgou qui revient sur l’échec de
la contre offensive ukrainienne et sur l’organisation de l’économie de guerre par la Russie. Traduction
simultanée en français.
https://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2024/02/Linterview-de-Serguei-Choigou-par-Mikhail-Petrov-%E2%80%94-RT-en-fr.mp4
Là encore, on imagine, le ministre français Le Cornu répondre au même type de questions . ..
Avec Shoïgou on voit un homme compétent qui connaît ses dossiers sur le bout des doigts, qui
connaît le terrain, qui connaît ses unités, qui connaît ses subordonnés, qui connaît l’art de la guerre. Un
homme calme qui ne la ramène pas, qui ne crie pas victoire à tout propos.
On voit un homme qui a parfaitement compris le fonctionnement de ses adversaires, un homme
serein, sûr de lui et de l’outil militaire qu’il dirige.
A ceux qui prévoyaient l’effondrement économique et militaire de la Russie, on peut faire
observer que la Russie s’est considérablement renforcée au cours de ces deux dernières années
tant sur le plan militaire qu’économique. Elle dispose désormais de Forces Armées quatre à cinq
fois plus nombreuses qu’en février 2022, entraînées par deux ans de guerre réelle de haute
intensité, et d’une économie plus résiliente que jamais. L’occident otanien est très loin du compte
A cet égard, encore une excellente émission de TV Liberté qui reçoit Jacques Sapir dans un
entretien sous le titre: «Russie – Ukraine: L’Occident creuse sa tombe »
Sur le front du Donbass, a Russie poursuit son avancée à l’Ouest d’Avdiivka sans presser
l’allure. Les Forces Armées ukrainiennes déclarent préparer une nouvelle contre-offensive.
Le premier char US Abrams mis en ligne par le régime de Kiev vient d’être détruit sur le front
Est.
3 – Palestine occupée : L’ancien premier ministre israélien Ehud Olmert déclare: « Le but ultime de
ce gang (celui de Netanyahu) est de purger la Cisjordanie de ses habitants palestiniens ».
Chacun peut mesurer la différence sémantique entre le mot «Purge» et le mot «Génocide».
https://www.aa.com.tr/fr/monde/ehud-olmert-accuse-netanyahu-de-purger-la-cisjordanie-des-
palestiniens/3146147
Mais pas de panique pour les soutiens inconditionnels français et européens de la «Purge».
Israël n’est pas la Russie. Elle devrait donc pouvoir participer au concours de l’Eurovision au milieu de
ses amis et soutiens Européens.
L’Union européenne de radio-télévision (UER/EBU), qui organise ce concours, a répondu la
même chose à toutes les demandes d’exclusion d’Israël: «L’Eurovision n’est pas un concours entre
gouvernements, mais entre artistes. Elle ne fait pas de politique». C’est au nom de cet argument
qu’elle a exclu la Russie en 2022, quelques jours après le déclenchement de l’invasion (ou de
l’opération militaire spéciale, selon les sensibilités) de l’Ukraine. Commentant cette décision,
Martin Österdahl, superviseur exécutif de l’Eurovision, avait déclaré : «Lorsque nous disons que nous
ne sommes pas politiques, ce que nous devrions toujours défendre, ce sont les valeurs fondamentales et suprêmes de la démocratie».
L’Eurovision devrait donc se faire, cette année, avec Israël , porteur des valeurs fondamentales et suprêmes de la démocratie. On croit rêver …..
A moins que les artistes ne se réveillent, comme semblent le faire les scandinaves….
https://reseauinternational.net/de-gaza-a-malmo-la-bataille-de-leurovision-horror-show/
Sinon, on peut aussi avoir droit à un peu de discrimination positive comme en 2018 à Lisbonne ,
concours durant lequel la chanteuse israélienne l’avait emporté avec la prestation suivante:
On peut regretter, bien sûr, que la Palestine, 195ème membre de l’UNESCO depuis 2011, ne soit pas autorisée à concourir par les organisateurs.
S’agissant des Jeux Olympiques, le président du pays organisateur des JO 2024 de Paris n’a
guère d’autre choix que d’inviter Israël et de refuser la Russie. Comme son collègue US Biden l’est aux
USA, il est «tenu» depuis le premier jour de son mandat présidentiel, par ceux qui font la pluie et le
beau temps dans les élections et la politique étrangère et intérieure française.
Il devrait toutefois se méfier de l’humeur de la foule lors de la cérémonie d’ouverture des JO
Paris 2024. Ses deux dernières apparitions pour des cérémonies d’ouverture ( Championnat du monde
de rugby et Salon de l’agriculture) n’ont pas été très convaincantes et ont été commentées dans le
monde entier au détriment de l’image de notre pays qui donne, chaque jour un peu plus, l’image d’une
république bananière.
A chacun de se forger son opinion, bien sûr.
Général Dominique Delawarde
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