Gendarmes, policiers et douaniers travaillent ensemble

Hier matin, une vaste opération de contrôle s’est déroulée sur la RN 20, notamment sur le rond-point de «Sabart», à Tarascon-sur-Ariège. Gendarmes et douaniers ont travaillé de concert avec une équipe de la police aux frontières (PAF).

Pour la quatrième fois depuis le mois de septembre, vingt gendarmes du groupement départemental, des agents de la brigade de surveillance intérieure (BSI) de la douane d’Ax-les-Thermes, et sept membres de l’unité judiciaire interdépartementale (UJD) de la police aux frontières (PAF) de Toulouse se sont retrouvés une grosse partie de la matinée d’hier au rond-point de «Sabart», à Tarascon-sur-Ariège. Un dispositif similaire était également déployé à Bourg-Madame (66) et en Andorre.

Objectif de cette vaste opération coordonnée : contrôler les «flux» transitant par la RN 20. En clair, les forces de l’ordre contrôlaient tous les véhicules, et leurs passagers, circulant sur l’axe, dans les deux sens de circulation. «Il s’agit de rechercher aussi bien les éventuels auteurs de cambriolages, les trafiquants de biens et de marchandises, ou les étrangers en situation irrégulière, que de lutter contre l’insécurité routière», a indiqué la préfète Chantal Mauchet.

«Nous agissons sur réquisition du procureur de la République, ce qui nous permet de regarder l’état des véhicules, mais aussi de les fouiller et de vérifier les identités de toutes les personnes qui se trouvent à bord», a précisé le colonel Wanecque, commandant du groupement de gendarmerie de l’Ariège. Au final, deux infractions pour des pneumatiques très usés ont été relevées. Et le chien antistupéfiants a également «marqué» à deux reprises dans un véhicule, mais la fouille n’a rien révélé. Les douaniers, eux aussi, n’ont rien trouvé.

La PAF, de son côté, a interpellé un ressortissant étranger qui détenait un faux permis de conduire de son pays. «Il y aura donc une procédure judiciaire pour le faux document, et une vérification de sa situation administrative en France», a précisé le major Nicolas Ruiz. Avec ses hommes, il était également présent pour «fournir un appui aux unités de terrain pour la rédaction des procédures concernant les personnes en situation irrégulière».

Le bilan est donc «maigre» mais cela n’empêchera pas que l’opération soit renouvelée régulièrement à l’avenir.

Le chiffre : 8

Morts > Sur les routes. C’est le nombre de décès enregistrés sur les routes ariégeoises entre le 1er janvier et ce jeudi 18 octobre. C’est nettement mieux que sur la même période de 2017 (13 tués). Le nombre d’accidents et de blessés est lui aussi en baisse.

Source : La Dépêche