Gendarmes : les réponses chocs des élus
Enquête. Dans le cadre d’un dossier spécial municipales, l’Essor de la gendarmerie nationale, à paraître mi-mars, a interrogé les représentants des principaux partis.
Seuls François Bayrou (MoDem) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) n’ont pas répondu. Hostile à la loi de 2009 rattachant la gendarmerie à l’Intérieur, Marine Le Pen (FN), jugeant qu’il s’agit d’une « fusion déguisée » avec la police, prône « une réintégration de la gendarmerie dans le ministère de la Défense ». Elle se prononce en outre pour un rétablissement des effectifs « à leur niveau de 2005 ». Clotilde Valter (PS) estime en revanche « indispensable de redéfinir constamment la place de la police et de la gendarmerie » au niveau de leurs compétences territoriales. Jean- Vincent Placé (EE-LV) propose « une fusion [du] Raid et [du] GIGN », mais aussi que « les militaires obtiennent la possibilité d’une expression collective » (syndicats). Pique à l’intention de Manuel Valls : il dénonce le « déficit d’investissement » de la gendarmerie d’Évry, la ville du ministre de l’Intérieur. Pierre Laurent(PC) s’« inquiète de voir les gendarmeries […] rejoindre les disparus de nos campagnes comme la poste, l’école ou l’hôpital ». Afin de pallier les manques de moyens, Jean-François Copé(UMP) veut utiliser « tous les crédits disponibles », alors qu’« en 2013, environ 10 % du budget de la gendarmerie [ont été] bloqués ». Une situation qui « retarde les travaux de rénovation ».
Source : Valeurs actuelles
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