Gendarmerie : le capitaine Gorletti promu

À la tête de la communauté de brigades d’Audun-le-Roman depuis août 2012, l’officier Jean-Michel Gorletti est en partance pour la compagnie de gendarmerie de Boulay, en Moselle, où il secondera le commandant. Une promotion méritée pour un militaire très apprécié.

Le capitaine Gorletti a redit sa « fierté d’avoir dirigé ces hommes et ces femmes pendant trois ans » dans le Pays-Haut.  Photo Samuel MOREAU

Le capitaine Gorletti a redit sa « fierté d’avoir dirigé ces hommes et ces femmes pendant trois ans » dans le Pays-Haut. Photo Samuel MOREAU

Collègues, amis, parents, élus, représentants du monde associatif : ils étaient nombreux, lundi soir, à applaudir Jean-Michel Gorletti, lors du pot de départ organisé à la salle Georges-Brassens de Trieux.  Photo Samuel MOREAU

Collègues, amis, parents, élus, représentants du monde associatif : ils étaient nombreux, lundi soir, à applaudir Jean-Michel Gorletti, lors du pot de départ organisé à la salle Georges-Brassens de Trieux. Photo Samuel MOREAU

D’Audun-le-Roman, il ne connaissait pas grand-chose il y a encore trois ans. « J’y étais allé une fois avec le GIGN (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale) pour l’interpellation d’un dangereux malfrat d’Uckange », avoue Jean-Michel Gorletti, passé par la vallée de la Fensch avant de prendre le commandement de la communauté de brigades audunoise en août 2012. Lui qui devait être muté à Vigy y a découvert « un territoire étendu » et « la gestion sportive de quatre unités ». Une expérience de plus en trente-deux ans de carrière.

« Souple sur tes pattes arrière »

« Entré à l’école de gendarmerie en août 1983, tu as gravi les échelons en étant en permanence sur le terrain », rappelle le commandant Niggemann, devant l’auditoire venu dire au revoir au capitaine Gorletti, lundi soir à la salle Georges-Brassens de Trieux. « En dix-huit mois de collaboration, j’ai pu constater à quel point tu es disponible, de bon conseil, toujours de bonne humeur et « souple sur tes pattes arrière », comme tu le dis quand il s’agit de gérer la crise », note celui qui dirige la compagnie de Briey. Un supérieur qui ne tarit pas d’éloges à l’égard du militaire en partance : « En empathie, tu as toujours fait attention à ce que tes personnels ressentent. Sans jamais faire passer tes intérêts avant tes hommes ». Et Pascal Niggemann de parler d’expérience – « À chaque fois qu’on quitte un poste, on y laisse une part de soi » – avant de féliciter le capitaine pour sa promotion : commandant en second de la compagnie de Boulay, en Moselle.

« Cette fois, ce n’est pas un canular », remarque, tout sourire, ému aussi, Jean-Michel Gorletti. Le militaire, l’homme du Pays-Haut qu’il est devenu, tient à saluer toutes les personnes qu’il a été amené à rencontrer ces trois dernières années et Aline, son épouse, qui l’épaule fidèlement. Convaincu que les forces de l’ordre ne peuvent « t ravailler seules » pour remplir leur mission au quotidien ! Jean-Michel Gorletti, « le Capitaine », terminera son discours en citant Jean Jaurès : « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir ».

Le commandant Niggemann au capitaine Gorletti : « Tes hommes te regrettent déjà. Ils avaient une telle confiance en leur patron. Presque de l’affection »

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