Gendarmerie : deux arrivées à l’état-major

Le lieutenant-colonel Christophe Heurtebise (à droite) et le chef d'escadron Philippe Bart. - Le lieutenant-colonel Christophe Heurtebise (à droite) et le chef d'escadron Philippe Bart.

Le lieutenant-colonel Christophe Heurtebise (à droite) et le chef d’escadron Philippe Bart.

Le chef d’escadron, Philippe Bart, et le lieutenant-colonel, Christophe Heurtebise, ont pris leurs fonctions durant l’été.

Pour l’un, c’est un retour aux sources ; pour l’autre, c’est une découverte. Le chef d’escadron, Philippe Bart, Issoldunois d’origine, et le lieutenant-colonel, Christophe Heurtebise, né à Sablé-sur-Sarthe, ont pris leur

service

, cet été, au Groupement de gendarmerie de l’Indre. L’arrivée conjointe des deux officiers renouvelle, au tiers, le poste de commandement.«  Relation de proximité  »

Christophe Heurtebise est ravi : « Je sais que c’est un département rural au sens noble du terme. L’avantage majeur est la relation de proximité avec les autorités administratives, les collectivités, les élus, les magistrats et, bien sûr, la population ». Commandant en second, le lieutenant-colonel Heurtebise aura la « fonction sensible de seconder le colonel ». Il la définit ainsi : « Je forme un binôme avec le chef mais il n’y a qu’un chef, c’est le colonel. Je suis là pour mettre de l’huile dans les rouages, pour remplir le rôle de conseiller ». Il sait que, dans l’Indre, « l’une des problématiques majeures est la lutte contre les cambriolages ». Le CV de ce père de trois enfants, âgé de 45 ans, est déjà très épais. Sorti de l’école des officiers de Melun, en 1999, il n’a cessé de gravir les échelons : il a, entre autres, été commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Rennes (2006-2010), « une grosse unité », avant d’être affecté à la Direction générale de la gendarmerie nationale, à Issy-les-Moulineaux, où il est resté quatre ans (2010-2014).
Le parcours professionnel du chef d’escadron, Philippe Bart, 54 ans, devrait se terminer dans l’Indre. « Ce doit être mon dernier poste », confirme-t-il. Une aubaine pour lui qui est né à Issoudun. « J’ai fait pratiquement toute ma carrière dans la région Centre », relève-t-il. Marié et père de deux filles, il est effectivement passé par Blois (41), Pithiviers (45), Maintenon (28) avec même un crochet par Argenton-sur-Creuse, en tant qu’adjoint au commandant de brigade. Son parcours comporte aussi une parenthèse de trois ans, débutée en 1990, à l’ambassade de France, à Dublin. « L’une des meilleures périodes de ma vie. »
Il intègre l’état-major de la gendarmerie de l’Indre en tant qu’officier adjoint à la police judiciaire, une « courroie de transmission » entre les hommes de terrain et les entités décisionnaires ou spécialisées. « Je dois faire en sorte que l’information circule bien, que les directives nationales et régionales soient appliquées et je dois faciliter le travail des unités en octroyant les moyens demandés. » Un poste clé.

Source : La Nouvelle République

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