Gendarmerie. Des nouveaux cadres à l’école

Gendarmerie.  Des nouveaux cadres à l'école

Période traditionnelle de mutation dans la gendarmerie, le mois d’août voit arriver de nouvelles têtes à l’école de Ty-Vougeret : un directeur de l’instruction, un officier de pédagogie et deux commandants de compagnie. Portraits. « Le directeur de l’instruction, c’est un peu comme un proviseur dans un lycée », résume le colonel Polaillon, commandant de l’école, en présentant le lieutenant-colonel Roupié. Ce dernier remplace le colonel Demeocq, parti à Rochefort, au commandement des écoles. « Je suis entré dans la gendarmerie en 1998, après six ans dans l’armée de terre », raconte ce père de trois adolescents, âgé de 45 ans. Ce fana de rugby est né à Nîmes, d’un père colonel de gendarmerie. Renaud Roupié est marié avec « une fille de gendarme mobile », qui exerce le métier de coach professionnel en conseil aux entreprises. « Je viens de passer un an sur les bancs de l’École de guerre, à Paris, après avoir été conseiller gendarmerie à l’État-major des Armées. Auparavant, j’ai commandé la compagnie d’Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques, et, avant encore, les escadrons de gendarmerie mobile de Limoges et Saint-Malo ». C’est donc un homme de terrain qui supervise la formation des quelque 800 élèves gendarmes qui passent annuellement par la caserne de La Tour-d’Auvergne. Afin de mener à bien cette tâche « essentielle », le colonel peut compter sur 20 officiers et 80 sous-officiers. Un fondu de vélo Avec le départ du capitaine Grellet, lui aussi pour Rochefort, il y a aussi un nouvel officier de pédagogie. « Je suis le bras droit du colonel Roupié », explique le capitaine Gilbert Mazé. « J’assure la responsabilité de la formation des formateurs ou encore le suivi et la mise à jour des programmes. Les élèves gendarmes restent neuf mois à l’école, plus trois mois en unité. Leur formation comprend trois volets : formation militaire, soldat de la loi et acteur de la sécurité publique ». Le capitaine Mazé est, lui aussi, un militaire de terrain. « J’ai 50 ans et j’arrive d’Angers où je commandais le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, le Psig dans notre jargon ». Ses précédentes affectations l’ont conduit à diriger plusieurs escadrons de gendarmerie mobile, dans la Sarthe, l’Indre et la Mayenne. « J’ai déjà été formateur, à l’école du Mans, qui n’existe plus », précise-t-il. Né à Tours, ce fils de gendarme breton, aujourd’hui retiré à Saint-Renan, est marié et père de deux enfants, étudiants à Angers. C’est un fondu de vélo. Il avale les kilomètres à la pelle. N’essayez pas de le défier… Il arrive en voisin Deux autres capitaines arrivent aussi à l’école. Le capitaine Christophe Baulard commande la sixième compagnie. Comme les six autres, elle compte environ 120 élèves gendarme, répartis en trois pelotons. Sept cadres secondent le capitaine. Né dans le Loir-et-Cher, cet officier de 50 ans, marié et père de trois enfants, arrive néanmoins en voisin. « Après une carrière de sous-officier dans le centre de la France, j’étais, depuis cinq ans, commandant de la brigade territoriale autonome de Fouesnant ». Ville où sa femme est directrice de l’Ehpad. Enfin, le capitaine Pierre Le Moigne commande la septième compagnie. Il vient de la compagnie de gendarmerie départementale de Vire (Calvados), où il servait en tant qu’adjoint au commandant. Pierre Le Moigne a 40 ans. Il est marié et père de quatre enfants.

Source : Le Télégramme

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *