GAPENÇAIS Un trafic de stupéfiants démantelé par les gendarmes
L’enquête a été menée de septembre 2015 à janvier 2016 par la brigade de recherches de Gap. Le trafic portait sur divers produits illicites : résine et herbe de cannabis, méthylènedioxyamphétamine (MDA) et cocaïne.
Après plus de quatre mois d’investigations, la brigade de recherches de la gendarmerie de Gap a mis fin à un trafic de produits stupéfiants implanté en majeure partie dans le bassin gapençais. L’enquête a vu son issue le 12 janvier, après qu’une douzaine de perquisitions aient été menées à Gap, La Saulce, Curbans et Jarjayes. Une vingtaine de militaires de la compagnie de Gap ont participé. Ce trafic portait sur divers produits illicites, à savoir de la résine et de l’herbe de cannabis, du méthylènedioxyamphétamine (MDA) et de la cocaïne.
Six hommes ont été mis en cause, dont trois en qualité de vendeurs sur une période s’étalant de janvier 2014 à janvier 2016.
Les investigations ont mis en évidence, sur ladite période, l’écoulement d’environ 20 000 euros de produits stupéfiants, concernant une centaine de grammes de cocaïne et quatre kilos de résine de cannabis.
Quatre hommes devant la justice en février
Lors des perquisitions, ont été découverts près de 300 grammes de résine et d’herbe de cannabis, ainsi que 12 grammes de cocaïne, outre le matériel servant à la vente ou à la consommation de ces substances. L’intégralité de ces saisies a été détruite. Sur directives du parquet de Gap, quatre des mis en cause font l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel, le 25 février à 14 heures.
Les prévenus, âgés de 48, 33, 29 et 21 ans et originaires du bassin gapençais, encourent une peine d’emprisonnement de 10 ans, ainsi qu’une peine d’amende de 7 500 000 euros.
Pour deux des prévenus, les peines encourues sont doublées, compte tenu de l’état de récidive, les intéressés étant déjà connus des services judiciaires pour des faits identiques. Les deux autres personnes, simples consommateurs, sont quant à elles soumises à la procédure de l’ordonnance pénale délictuelle.
Source : Le Dauphiné
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