Gamaches Des travaux à la gendarmerie

Détenant la compétence gendarmerie, le Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Gamaches gère l’entretien des locaux. Cette année, 40 000 euros de travaux sont prévus.

Daniel Cavé et Philippe Lorson devant les garages de la gendarmerie fraîchement rénovés.

Daniel Cavé et Philippe Lorson devant les garages de la gendarmerie fraîchement rénovés.

Réfection des logements, remise en peinture, électricité… À la gendarmerie de Gamaches, les travaux ne manquent pas ! D’autant que le bâtiment, propriété du Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples de Gamaches, date de 1974.

Mise aux normes et entretien

Ainsi, l’entreprise d’insertion de Bâtiment et Travaux Publics de Friville-Escarbotin, dirigée par Philippe Lorson, vient de terminer un chantier de trois mois, au cours duquel toute la peinture des parties communes pour accéder aux logements des militaires a été refaite, de même que la mise en sécurité des balcons (avec pose de verre incassable) et la rénovation complète des garages. Dans les mois à venir, d’autres travaux sont prévus :
  • mise aux normes de l’électricité dans la partie administrative
  • rénovation de salles de bains dans deux logements.
Au total, environ 40 000 euros de travaux seront réalisés sur l’année 2015 par le SIVOM. Déjà, il y a environ trois ans, sous la présidence de Jacques Pecquery, plusieurs chantiers avaient été menés : pose d’une clôture extérieure pour répondre aux normes de sécurité (environ 20 000 euros), remplacement de la chaudière, rénovation des deux cellules de sûreté, ou encore réfection de quelques logements. Daniel Cavé, président du SIVOM depuis un peu plus d’un an, résume :

Il y a les travaux faits à la demande de la gendarmerie pour respecter les normes de sécurité, et les travaux courants d’entretien.

Encore six logements

À ce jour, deux des huit logements intégrés à la caserne ont été entièrement rénovés : mise aux normes de l’électricité, rénovation des salles de bains et cuisines, retrait des matériaux interdits… Les six autres habitations feront elles aussi l’objet de travaux dans les prochaines années.
Notons que pour ces divers chantiers, le Syndicat privilégie les sociétés locales et d’insertion (ou associations, ou entreprises).

Mode de financement

Pour l’occupation des bâtiments, la gendarmerie paie un loyer au SIVOM « qui doit couvrir les dépenses liées à l’entretien ». Mais ce n’est pas toujours le cas. En 2009, le SIVOM a fait construire trois logements neufs dans la cour (car trois des onze militaires de la caserne habitaient à l’extérieur, faute de place), et un emprunt a été contracté. L’autre source de revenus du SIVOM est donc la participation des vingt-quatre communes adhérentes à la section gendarmerie, participation calculée sur la base d’un euro par habitant.
B. Bény-Thoreux

 

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